Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio à votre service. Avec Fiducial, une offre globale de services proche des entreprises.
- Nous sommes en compagnie de David Bissardon, président de Cellier Paysages. Bonjour.
- Oui, bonjour.
- Alors tout d'abord, comment est né Cellier Paysages et où vous situez-vous en France ? Alors, l'entreprise aura 40 ans cette année. Elle est née de M. Jean-Louis Cellier, qui s'est mis à son compte dans l'aménagement et l'entretien des espaces verts.
- Une toute petite entreprise où il a démarré tout seul.
- Et il a démarré sur la commune de Génilac, en mi-chemin entre Saint-Etienne et Lyon.
- D'accord. Et c'est vous qui avez repris l'entreprise ? Exactement. M. Cellier arriva à la retraite il y a 4 ans et demi, 5 ans.
- Et à ce moment-là, j'ai pu le rencontrer et j'ai pu racheter son entreprise.
- Et l'affaire a évolué. Voilà, bien développé.
- Alors, comment est-ce que vous accompagnez les clients dans leur choix ? Alors.
- Nous, on a une vision un petit peu particulière.
- C'est-à-dire qu'on essaye de leur proposer un maximum d'idées sur plusieurs rendez-vous, de leur proposer un maximum d'idées, de choix, de questionnements, et de se coller au plus près de leurs attentes.
- C'est-à-dire qu'on fait un premier rendez-vous, on va écouter plutôt ce dont ils ont besoin, une cour, une allée, une terrasse, un aménagement complet.
- Et puis, on repart avec ces informations-là.
- On a un bureau d'études qui nous permet de travailler sur des plans en 2D, 3D, de dessiner le jardin, de concevoir le jardin.
- Il nous faut une quinzaine de jours pour ça.
- Et on retourne présenter le projet au client.
- Un projet plutôt complet, avec souvent un budget trop élevé pour le budget du client.
- Mais ça permet de poser des bases, et puis de choisir, et de ne pas fermer l'activité.
- Donc, voilà, on essaie de répondre au maximum aux attentes, avec des idées nouvelles pour que chaque jardin soit unique.
- Vous avez votre propre bureau d'études. En quoi consiste-t-il ? Eh oui, donc, j'ai Lucille au bureau d'études, c'est une jeune fille que j'accompagne tous les jours.
- Et en fait, le bureau d'études va être toute la partie, je veux dire, off de notre métier.
- C'est vraiment, on part de la page blanche et on construit donc la maison du client via les photos, via les plans qu'on nous aura donnés.
- Et puis ensuite, on va monter un projet, donc avec quelle surface, pourquoi l'exposition de la terrasse à tel endroit, plutôt pourquoi tel endroit.
- Et puis, on va aller juste là dans le détail avec la décoration, le choix des plantes, et aller le choix des matériaux.
- Voilà, on a un métier qui est très, très vaste.
- Et puis, pour que le client puisse se représenter au plus juste son jardin, c'est vraiment pour coller aux exigences.
- L'avantage de l'avoir en interne, c'est qu'on est libre de nos idées.
- On propose vraiment nos idées propres.
- Et vous avez évidemment des impératifs en fonction du climat.
- Parce que mettre des bananiers dans le massif central en hiver, ils ne le hivent pas très bien en général.
- Et voilà.
- C'est la partie aujourd'hui qui est la plus changeante dans notre métier.
- Puisque, on le sait tous, le climat évolue.
- Il y a des végétaux qu'on mettait avant qui tiennent un peu moins par manque d'eau.
- Et puis, on a de plus en plus des remontées d'oliviers, palmiers, de plantes méditerranéennes qui poussent très bien sur le bassin stéphanois et qui ne poussaient pas du tout avant.
- C'est un marché très concurrentiel ? Énormément.
- Énormément.
- On a une multitude de petites entreprises qui sont deux à trois personnes et qui prennent une part de marché qui est quand même non négligeable.
- Mais plutôt sur la partie entretien d'espaces verts.
- Qui vont faire plutôt des choses assez simples en création.
- Quelques petits massifs, des gazons, des petits bâchages de talus, des petites choses.
- Et beaucoup, beaucoup en entretien d'espaces verts.
- Tout ce qui est tontes et tailles.
- On a un métier qui est très peu protégé, j'allais dire.
- Et le boucher, s'il achète une petite camionnette, un petit taille-veille, il peut être pénaliste demain.
- Merci beaucoup David Boussardon, président de Célier...
Transcription générée par IA