Retranscription des premières minutes du podcast :
- Mettez-vous d'accord. On a beaucoup de choses à dire, beaucoup de débats en perspective. On va revenir bien évidemment sur ces élections européennes...
- Européennes. Américaines. Je sais pas pourquoi. Je confonds toujours. Je dis européennes. Je sais pas pourquoi. C'est la proximité.
- En tout cas, grand retour donc de Donald Trump à la Maison-Blanche. On va y revenir jusqu'à midi avec nos débatteurs du jour.
- Jean-Baptiste Moreau, bonjour. Bonjour. Porte-parole du think tank Agriculture, stratégie ancienne d'agriculteurs.
- Noémie Aliuwa, bonjour. Bonjour. Journaliste et séilliste, auteur de « La terreur jusque sous nos draps » aux éditions Plon.
- Éric Tegner, bonjour. Bonjour. Journaliste, président de Frontières, débat tous les vendredis.
- On vous retrouve, la vérité en face, avec Patrick Roger, Alex Darmon et puis Joseph Taïfé. Bonjour. Bonjour.
- Vous êtes auteur, conférencier, secrétaire général de Plastalliance. On va donc revenir sur ces résultats.
- D'abord, est-ce que c'est une surprise ou pas, Éric Tegner, cette victoire de Donald Trump qui revient donc à la Maison-Blanche ? Alors il faut être honnête. En tout cas, une victoire aussi majeure, c'est-à-dire les résultats qui tombent à 7h30, c'est une surprise de ce côté-là pour tout le monde.
- On nous annonçait déjà des jours d'attente. De toute façon. C'est-à-dire que moi, ces dernières semaines, quand on me posait la question, je me risquais à dire que Donald Trump allait remporter cette élection. Mais effectivement, je ne m'attendais pas à ce que ça soit aussi majeur.
- Tout ça pour dire que même du côté de ceux qui se sont mis sur un pendant de contre-récit par rapport au récit médiatique qui était plutôt pro-Kamala Harris, on a été plutôt prudent, voire trop prudent. Après, s'y attendre, on se retrouve quand même avec un Donald Trump qui était extrêmement fort, qui a su imposer ses thématiques sur l'immigration, qui a su tenir une ligne très claire sur les questions quand même internationales.
- Et une Kamala Harris, il faut le dire, qui était une très mauvaise candidate. Encore une fois, au mois de mai dernier, on pensait déjà à ce que Joe Biden, s'il se représentait, ne lui repropose pas d'être colistière. À cette époque-là, tout le monde disait qu'elle était absolument nulle.
- Mais à partir du mois d'août, il y a une Kamala mania. On n'a pas, du côté des médias américains et certains médias occidentaux, on a refusé de voir qu'elle ne souhaitait pas aller dans des médias, qu'il y avait même des coupes dans les médias d'ABC, qu'elle était mauvaise.
- Et dès que vous disiez qu'elle était mauvaise, ça voulait dire que vous étiez raciste. Et surtout, pour conclure, moi, je pense que la victoire de Donald Trump, c'est aussi la défaite des grands médias, justement, qui ont refusé de voir la volonté aussi d'une grande partie du peuple américain de voter pour Trump.
- Parce que la force, quand même, de cette élection de Donald Trump, ce n'est pas simplement d'être élu comme il l'aurait été en 2016.
- Ça veut dire qu'il y...
Transcription générée par IA