Retranscription des premières minutes :
- Le Loft Musique Sud Radio, Yvan Cujus.
- Certaines chansons engagées font plus pour la cause qu'elles défendent que 15 discours et 25 conférences.
- Robert Badinter.
- On vit à peu près, oui.
- Merci d'être avec nous en ce dimanche.
- Cette citation va totalement nous permettre d'accueillir nos invités, en particulier, il est avec nous aujourd'hui, Julien Clerc.
- Merci Julien d'être avec nous.
- C'est un bonheur, merci beaucoup de me recevoir.
- On va revenir sur cette citation de Badinter, évidemment.
- Le temps pour moi d'accueillir la deuxième invitée de cette émission, avec qui il va y avoir certainement de beaux échanges.
- Elle s'appelle Gabriella Lima.
- Si tu suivais le soleil, juste pour changer de poids, il caresserait ton sommeil, t'apparaît le pays chaud, porte à l'heure et la mer.
- Merci d'être avec nous, Gabriella.
- Merci à vous, Yvan.
- Et d'amener...
- Oh, j'adore comment vous dites Yvan.
- Mon prénom comme ça, il a une autre saveur, il a une autre jolie, une autre beauté.
- Vous amenez du Brésil et du soleil ici, sur Sud Radio.
- On va en parler.
- Avec cette volonté, ou en tout cas cet état de frontière dont vous parlez dans votre parcours, dans votre EP.
- C'est-à-dire d'être vraiment à la frontière du Brésil et de la France.
- Et finalement, d'y être et que ça vous permette de créer.
- Et comme ça, d'écrire, en fait.
- C'est cet état entre deux qui dicte un petit peu les chansons que vous écrivez.
- C'est assez entre les deux, à la frontière.
- À la frontière.
- C'est ce que j'aime.
- On va en parler.
- Julien Clerc, merci d'être là avec ce nouvel album qui est arrivé il y a peu de temps.
- Et cette citation que j'ai trouvée quelque part...
- Oui, je ne suis pas sûr des 12, 25, etc.
- Parce que malheureusement, je ne suis pas très...
- Je devrais l'être un petit peu plus, fétichiste.
- Parce que je me rends compte que...
- Je ne suis pas sûr des 12, 25, etc.
- Je me rends compte que j'ai perdu dans ma vie des...
- Comme ça, j'ai perdu la lettre de Bad Inter, malheureusement, par négligence.
- Qu'est-ce qui est idiot.
- Je lui avais dit, d'ailleurs, des années plus tard, je lui avais dit, vous savez, j'ai perdu votre lettre et je...
- Je le regrette énormément.
- Dans laquelle il vous disait...
- Alors ça, c'était au moment de la peine de mort.
- Vous recevez un courrier de Bad Inter.
- Qui vous dit quoi, en substance ? Rien.
- Il me dit, mais votre chanson fait plus pour la cause que des conférences.
- Des conférences et des discours.
- Voilà.
- Donc c'est vrai qu'une chanson sociétale, quand elle touche le cœur des gens, c'est vrai que c'est peut-être...
- Il avait raison, Bad Inter, ça a dû servir la cause de l'abolition de la peine de mort.
- Car n'oublions pas que quand nous l'avons écrite, la peine de mort existait encore en France.
- Quand nous l'avons écrite, avec Jean-Loup Dabadie.
- Absolument.
- On retouche la thématique d'une de vos grandes chansons utiles, évidemment.
- Et puis, ça me permet aussi de vous demander ce qui motive Julien Clerc aujourd'hui à repartir sur un album et à écrire toujours des chansons.
- C'est ce plaisir que vous prenez depuis le départ.
- Mais qu'est-ce qui, aujourd'hui, déclenche le nouvel album chez Julien Clerc ? Ah, vous savez, moi, je suis réglé comme ça.
- Un album tous les deux, trois ans.
- Là, c'est un tout petit peu plus de temps passé.
- Oui.
- Mais...
- Ensuite, la promotion.
- Ensuite, de la tournée.
- Ensuite, la tournée est finie.
- Je me remets derrière un piano et je repars pour composer.
- C'est ma vie.
- Ça veut dire que cette vie, elle est très rythmée chez Julien Clerc.
- Par exemple, j'entendais, j'ai glissé une oreille et j'ai entendu tout à l'heure, si je puis me permettre, j'ai pris mon cours de chant.
- J'ai entendu cours de chant.
- Vous en donnez ou vous en prenez, les cours de chant ? J'en prends tout le temps.
- Toute l'année.
- Toute l'année ? C'est-à-dire toutes les semaines, une fois par semaine ? À quel rythme ? Oui.
- Alors, quand je suis en rythme de tournée, donc de travail, c'est deux fois par semaine, parfois trois.
- Et...
Transcription générée par IA