Retranscription des premières minutes :
- Le Loft Musique Sud Radio, Yvan Cujus.
- Nul ne guérit de son enfance, la citation du jour, Jean Ferrat.
- Merci à vous d'être avec nous ce dimanche qui promet de belles discussions, pas que de musique peut-être, à voir les premiers échanges entre nos invités d'aujourd'hui.
- Mais c'est quand même la musique qui nous relie avec notamment celle que nous accueillons, je crois, pour la première fois dans le Loft Musique, normalement c'est un baptême, on va voir ce qu'il se passe dans l'émission, elle s'appelle Amel Ben.
- Merci Amel d'être là cet après-midi de dimanche avec nous.
- Merci à vous pour l'invitation.
- Et ouais, puis c'est la première pour toi dans le Loft Musique qui fête ses dix ans cette année, tu te rends compte, il est temps que tu viennes.
- Mais qu'est-ce qui s'est passé pendant dix ans ? Jamais je suis sur votre shortlist.
- On avait un mauvais numéro.
- Il y a un problème.
- Tu y es, puis maintenant que tu es venue la première fois, tu reviens.
- Tu reviens autant de fois que tu veux ici.
- Avec joie.
- D'accord.
- Merci d'accueillir également.
- Alors, c'est une pièce de théâtre dont nous allons parler, qui se joue à Avignon l'été prochain, je vais y arriver.
- Exactement.
- Il y a Hélène et Lola Zidi.
- On illustre par ce titre-là, une fille à sa mère, justement, parce que, voilà, vous êtes mère et fille, voilà, dans la lignée Zidi.
- Claude Zidi, évidemment, le papa, le grand-papa ou le papa, et vous venez sur scène toutes les deux pour un spectacle, une pièce que vous avez écrite, mise en scène, et qui donne en fait, en même temps, ce lien très très fort qui vous unit, et puis les limites d'une maladie qui fait part de la mémoire, et puis ce mélange de la réalité, de la virtualité en fait, qui en tout cas fait ressortir l'amour d'une maman à sa fille, on en parlait aujourd'hui.
- C'est joli mon dit, merci.
- Eh bien tant mieux, merci beaucoup en tout cas.
- Et nous avons également le plaisir d'accueillir un jeune chanteur, Amel s'y est déjà intéressé, t'as posé plein de questions, mais c'est un peu aussi son boulot quand même, elle a ce côté, tu vois, curieux, voilà, de repérage, évidemment, on se refait pas, il s'appelle Henri Benger.
- Si ma vie est infime, je tournerai avec toi, que tu sois juste toi-même, si ma vie est infime, je le ferai.
- Salut Henri.
- Salut, merci.
- Alors tu vois, je te vois un peu impressionné.
- Bah oui, c'est normal, c'est ma première, moi aussi.
- Ça fait dix ans que ça existe, mais c'est la première fois qu'on reçoit Albin, mais c'est moi.
- C'est ma première aussi, radio.
- Mais oui ! Première radio ? Ouais ! Tu te rends compte, c'est trop bien ! C'est trop bien ! Mais ça va trop te porter bonheur d'être à côté d'Amel Bent, quoi.
- J'ai de la chance.
- Mais c'est super.
- Je me serai retournée en tout cas.
- Merci.
- Nous, on va avoir aussi de la chance parce que tu vas jouer en live tout à l'heure un des titres de ton EP.
- On va parler du Sénégal parce que tu as vécu là-bas un an et puis tu es retourné pour enregistrer cet EP-là.
- Exactement.
- Ce pays t'a vraiment marqué.
- Exactement.
- C'est un pays que j'adore et vraiment j'ai...
- J'ai vécu une expérience de dingue là-bas.
- C'est pour ça que cet EP-là vient de là-bas.
- On est ravis de t'entendre parler de tout ça et de t'entendre jouer dans quelques minutes.
- Amel Bent, huitième album, Minuit Une, qui est un titre qui n'est pas le titre d'une chanson d'ailleurs, j'ai vu.
- Non, non, non.
- C'est à peu près l'heure à laquelle je me mettais à écrire les chansons de cet album.
- Oui.
- Voilà.
- Très intime en fait.
- Très intime.
- J'ai toujours fait des albums très intimes mais c'est vrai que là, je passe encore un step de plus.
- Je me livre encore plus, oui.
- Ça veut dire quoi se livrer plus d'ailleurs ? C'est aller au plus profond ? C'est parler plus des gens qu'on a autour ou de soi ? C'est déjà reprendre...
Transcription générée par IA