Retranscription des premières minutes :
- Les Vraies Voix Sud Radio, 18h-20h, Frédéric Brindel.
- Bonsoir, la dernière des Vraies Voix.
- Ce soir, ils seront partout, sauf dans leur famille, pour célébrer la nouvelle année.
- Pas de fête pour les gendarmes et les policiers de France.
- Ils en ont pris l'habitude en cas d'événement populaire sur la voie publique.
- Policiers et gendarmes doivent assurer notre sécurité, trop souvent mise à mal.
- Est-ce à dire que leur action quotidienne ne suffit pas pour maintenir l'ordre ? Nous vous posons la question sur le compte X de Sud Radio et au 0826 300 300.
- Saint-Sylvestre, 90 000 policiers mobilisés.
- Alors, la police française est-elle performante ? Répondez, donnez votre avis, dans un instant nous en débattons.
- Guerre, crise politique, dégradation économique, beaucoup d'éléments au pessimisme, bien sûr, pour les idées des Français.
- Mais finalement, n'avons-nous pas mangé notre pain noir ? Allons-nous remonter la pente ? La question du petit débat qui vous sera posée.
- Abordez-vous la nouvelle année avec optimisme, indécision ou pessimisme ? Là aussi, vous donnez votre avis.
- Pour l'instant, c'est le pessimisme qui prime, mais allez savoir.
- Et puis la question du soir, c'est le rendez-vous incontournable du 20h, le 31 décembre de chaque année.
- Le président de la République adresse ses voeux.
- Souvent, en fin de mandat, l'allocution suscite un peu moins d'enthousiasme.
- Alors franchement, allez-vous écouter les voeux, d'Emmanuel Macron ? Dites-nous ce que vous en pensez.
- Pour l'instant, vous n'êtes pas nombreux à vouloir les écouter.
- Et puis avec nous, pour la dernière des vraies voix, ces gens-là.
- Eh oui, nous avons Abdoulaye Kanté, policier et auteur de Policier, Enfant de la République, publié aux éditions Fayard.
- Il va faire la fête avec nous ce soir.
- Bonsoir à tous.
- Nous avons Bruno Pommard, ancien membre du RAID et maire de Belfoud-en-Aude.
- Bonsoir, cher Frédéric.
- J'ai dormi ici, parce que j'étais déjà hier soir ici.
- Je dors ici.
- Mais vous dansez avec les Bee Gees, vous l'entendez.
- Eh oui, inoubliable.
- Et puis, mesdames et messieurs, Madi Saïdi, directrice de communication et d'influence et auteur.
- Bonsoir, Madi.
- Bonsoir.
- J'ai mis carrément avec Maxime Sena, notre réalisateur, cette musique de fête.
- Parce que même si les sujets sont un peu graves, même si forcément l'actualité nous rattrape, on reste dans l'ambiance de fête.
- Ayons cette idée festive.
- Nous sommes d'accord.
- Donc, le premier débat avec vous.
- Tous les trois, les vraies voix.
- La police française est-elle performante ? Je vous propose d'écouter ce premier témoignage.
- Il s'appelle Michel.
- Il a 70 ans.
- Il était l'un des invités d'un grand forum sur BFM.
- Et il parle de sa retraite de policier.
- Écoutez-le.
- On se sent impuissant depuis longtemps.
- On se sent impuissant.
- Parce qu'on n'a pas les moyens de faire notre métier.
- Vous savez, quand vous allez dans une famille qui a un enfant qui est violenté, par exemple, que vous devez intervenir les trois quarts du temps, on ne sait pas quoi faire.
- On ne sait pas quoi faire parce qu'on ne sait pas où placer l'enfant.
- Voilà un témoignage fort.
- Abdoulaye Kanté, vous êtes le policier en activité de ces trois vraies voix autour de la table.
- Il y a quand même un petit peu ce sentiment d'impuissance.
- Après, je pense que je vais un petit peu nuancer le propos.
- On peut comprendre aussi que les citoyens de Lambda soient un peu, on va dire, désabusés sur le fait que, des fois, quand on voit certaines images de violence ou peut-être un problème d'autorité, parce qu'il y a un problème d'autorité dans notre pays et c'est vrai que le citoyen qui est sur son canapé et qui voit certaines images, ça peut être choquant pour lui.
- Mais je vais revenir un peu sur la première question, de savoir si la police française est performante.
- Moi, je n'ai pas peur de vous dire que nous sommes l'une des meilleures polices au monde, en fait.
- Ça, par contre, je le dis très fortement.
- Parce qu'il faut rappeler que nous sommes 152 000 femmes et hommes qui, derrière, sont vraiment acharnés sur leur métier, qui sont vraiment pleinement engagés.
- On prend l'exemple de ce soir.
- Je ne sais pas si, après, le chiffre par rapport...
Transcription générée par IA