Retranscription des premières minutes :
- Bon alors, en cette préparation du réveillon, on n'est pas non plus hyper nombreux à le dire, mais bon, la petite consultation a quand même le mérite d'exister.
- Tiens, histoire de remuer un petit peu le couteau dans la plaie, écoutez ce que disait, c'est un extrait des voeux de 2024 pour 2025 du président Macron, c'était donc pile il y a un an.
- On l'écoute.
- Il arrive.
- Alors on a un petit bug.
- Mais ce n'est pas de notre volonté.
- Monsieur le Président, vous nous excusez, bien sûr.
- Ça arrive.
- Est-ce qu'on peut l'écouter ou on ne l'a pas ? Eh bien, on ne l'a pas tout à fait.
- Vous voulez que je vous le fasse ? Il est très difficile à imiter, le Président de la République.
- Très difficile, donc si vous me demandez son imitation, je serais incapable.
- Mais j'ai autant imité Ange, Chirac, Sarkozy, c'était facile.
- Écoutons ce qu'il disait en 2025.
- Je souhaite que l'année qui s'ouvre soit celle du ressaisissement collectif.
- Qu'elle permette la stabilité, les bons compromis pour prendre les bonnes décisions au service des Français.
- Nous ne pouvons pas nous permettre d'attendre.
- L'année 2025 doit être une année d'action, une année utile pour vous et pour vous permettre de vivre mieux.
- Et ça a été tout le contraire, Bruno Pommard.
- Bruno Pommard, stabilité, compromis, action.
- J'aimerais pas être à sa place.
- Et en même temps, je veux vous dire, parce qu'on lui tape beaucoup dessus à Macron, et en même temps, il a quand même hérité d'une période qui a été quand même compliquée depuis les Gilets jaunes que nous avons connues.
- On peut dire quand même qu'il a tout pris sur la gueule.
- Et il a pris sur la gueule également l'inaction, l'incapacité de 40 ans de politique de gauche comme de droite.
- Alors ça n'obère pas tout.
- Oui, mais...
- Grosso modo, il y a Gilets jaunes, attentats, Covid, émeutes, guerre en Ukraine, Gaza, crise politique.
- Mais la crise politique, c'est de son fait quand même.
- Oui, non seulement la crise politique, c'est de son fait.
- Et ce qu'on vit en France, d'autres pays le vivent et le surmontent plutôt bien.
- Moi, j'ai envie de dire que ces voeux qu'il avait faits pour 2025, il a juste à refaire les mêmes pour 2026, en espérant qu'ils se réalisent.
- Voilà.
- Abdoulaye Kansé.
- Non, mais après, si on doit dire, est-ce que vous allez regarder les voeux ? Est-ce que ça m'intéresse ce que, on va dire, l'autorité suprême du pays va dire ? Mais après, effectivement, le contenu, on est toujours dans le même credo.
- Mais après, comme l'a dit Bruno, c'est sûr et certain que, qu'est-ce qu'on peut reprocher à un président qui a justement vécu tous les épisodes de l'histoire que nous avons eus récentes ? Après, la politique, j'ai envie de dire, je rejoins, c'est un peu les députés, c'est un peu aussi le Premier ministre et tout, qui influe justement dans le cœur politique du pays.
- Et c'est vrai que c'est là où ça bloque.
- Oui.
- Après, ces voeux sont toujours l'occasion de se dire, aïe, aïe, aïe, je vous donne rendez-vous, alors je vous accompagne pour les vrais voix, là, jusqu'à la fin de semaine, et puis j'aurai le plaisir d'animer le grand matin ou week-end.
- Et il y a une rubrique qui s'appelle l'archive.
- Et j'ai sorti, je vous le dis, soyez là samedi matin, l'archive du général de Gaulle qui donne les voeux pour 69.
- Et en fait, il vient de se taper mai 68.
- Et il va se taper le fameux référendum où il part quatre mois après.
- Et là, sur les voeux, c'est le général de Gaulle et c'est la catastrophe aussi, Bruno.
- Oui, mais en même temps, un chef d'État qui parle à tous les Français, s'il y en a 8, 10, 15 millions qui l'écoutent ce soir, il ne peut pas être aussi défaitiste, évidemment.
- Il est obligé d'avoir quand même...
- Non, mais parce que c'est toujours marrant, parce que c'est toujours ceux qui disent, oh, je ne veux pas regarder.
- Mais il y a toujours des records d'audience qu'il faut le dire aussi.
- Il se doit d'être quand...
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