Débrief sur l'Eurovision.

Du lundi au jeudi, André Bercoff parle vrai ! Perles, huées, bravo... retrouvez les coups de gueule d'André sur Sud Radio et en podcast.

Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 3 premières minutes de votre émission : 

"Eurovision, Euroillusion, Eurodélire."

André Bercoff : Eh oui, c'était Marie Myriam, Marie Myriam, victoire française à l'Eurovision en 1977. Alors, on va peut-être parler un peu de cette Eurovision, Euroillusion, Eurodélire. Vous voyez, on a commencé avec l'Europe, on va reparler de l'Europe. Mais c'était très, très, très, très symbolique. C'était très symbolique de voir qu'il ne peut plus y avoir une manifestation, qu'elle soit culturelle, qu'elle soit... Alors, à ton roi raison, moi je n'ai pas de jugement moral là-dessus, mais quand même. Il n'y a pas de manifestation, quelle qu'elle soit, où la politique, où le bruit du monde ne s'inscrit pas. Alors, il y a eu effectivement, avec la chanteuse israélienne, Golan, on a vu, les huées, etc. Le fait qu'une chanteuse... On pense ce qu'on veut de ce qui se passe entre Israël, la Palestine et Gaza. Mais on pense aussi qu'une chanteuse qui doit être encadrée par 400 voitures de police, et je ne sais combien de CRS et autres, c'est quand même un vrai, vrai, vrai, vrai problème. Deuxièmement, on a opposé, puis on a dit Slimane, et alors est-ce que Slimane, il est français ou pas ? Parce qu'il s'appelle Slimane. C'est-à-dire que ces espèces de... Moi, je considère de côté Slimane, comme du côté Golan, ces impositions, ces extrapolations du délire politique et du délire du monde, dans une manifestation qui se veut artistique, la chanson, etc., me paraît déjà assez obscène. Mais, mais, il y a eu mieux, il y a eu mieux depuis. par exemple, juste, on va vous faire entendre, évidemment, on n'a pas les images, l'Irlande, par exemple, là. (...) Ah oui, oui, c'est bien, c'est bien, évidemment, quand on pense à Toto Cutugno ou à Marie Myriam ou à, je ne sais pas moi à quel chanteur, qu'est-ce que c'est ah moi je me dis, mais ouais, mais ça c'est moderne et d'ailleurs c'était formidable alors c'était la fête de quoi ? c'était la fête du pins c'était la fête du woke, c'était la fête du trans, c'était la fête de partout et c'était la fête avec le suisse Nemo de la jupette rose et de la couleur d'épines et du collant, et des collants. (...) Alors lui, Nemo, au moins il a de la voix c'est pas comme l'irlandaise là au moins il faut le reconnaître qu'il a de la voix. (...)

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