Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, les clés d'une vie, Jacques Pessis.
- Les clés d'une vie, celles de mon invité.
- Après avoir été le garde du corps de Johnny, vous avez choisi de contribuer à la sauvegarde d'un homme qui aurait eu 82 ans cette semaine, mais qui au fond de son âme a toujours eu 20 ans.
- Bonjour Patrick Roussel.
- Bonjour.
- Alors, je vous avais reçu il y a deux ans quand vous aviez écrit un livre sur Johnny déjà.
- Et là, il aurait eu 82 printemps dans quelques jours, donc on s'est dit, c'est l'occasion de reparler de lui avec ce livre qui s'appelle « Pour ceux qu'il appelait Johnny » chez Marie Édition, un livre fait de révélations.
- Car, précisons-le, vous avez beaucoup travaillé avec Johnny.
- Combien d'années ? 16 ans en tout.
- 16 ans ? 16 ans en tout, oui.
- 16 ans près de lui.
- 12 ans au quotidien, plus 4 ans après en tournée.
- Alors, le principe des clés d'une vie, c'est d'évoquer son parcours, le parcours de Johnny, à travers des dates clés, tout en évoquant le livre.
- Donc, la première que j'ai trouvée, c'est le 15 juin 2013, c'est 70 ans, où à Bercy, il chante, entre autres, ce succès.
- Ce deuxième des trois concerts de Johnny à Bercy, vous l'avez vécu, et ça reste dans votre mémoire, Patrick Roussel.
- Oui, parce que là, on a...
- Lui, avec la production et tout ça, avait décidé de traverser la foule pour qu'on m'entraie.
- Oui.
- Donc, on a traversé la foule de Bercy.
- Oui.
- C'était pas comme le Parc des Princes, où je n'étais pas, mais quand même, ça a été un bon moment, et on s'en rappelle, effectivement.
- Pourquoi ? Parce que ça pousse fort.
- Mais le public était prévenu, en plus, il se doutait.
- Non.
- Ah, non, non, non.
- Mais quand il y a eu le Parc des Princes, ils se sont dit, on va peut-être faire la même chose.
- Non, non, non, pas du tout, parce que je pense qu'ils pensaient qu'à 70 ans, ils n'auraient pas le courage de le refaire, mais si, si, il l'a fait.
- Il l'a fait.
- Et au contraire, il était...
- Et dans ces cas-là, il faut pousser, comment on fait ? On pousse un peu, oui, effectivement, oui, oui.
- C'est-à-dire qu'on fait tout pour que l'artiste ne soit pas trop bousculé, qu'il puisse assurer le spectacle derrière.
- Oui, alors, en plus, le spectacle était retransmis sur TF1.
- Absolument.
- Et non seulement ça, mais ce qui est extraordinaire, il y avait un deuxième spectacle ensuite.
- Voilà, et donc, ça ne suffisait pas, un concert comme ça.
- Donc, il a enchaîné direct, après, avec le Théâtre de Paris.
- Voilà, le temps, je ne sais même pas si c'était démaquillé ou pas, je n'en sais rien.
- Enfin, voilà, le temps de passer un peu dans les loges, redescendre un petit peu.
- On est partis en voiture, escorte, et direction Théâtre de Paris pour un deuxième concert.
- Mais c'est fou.
- Et à 70 ans.
- Oui, mais il était en pleine forme après le premier spectacle.
- Quels souvenirs en gardez-vous ? Oui, l'adrénaline, elle ne redescendait pas, là.
- Même en concert normal, il lui fallait deux, trois heures avant que ça redescende vraiment l'adrénaline.
- Donc là, il n'y avait pas de souci, il était toujours sur le truc.
- Mais c'est lui qui avait eu envie de faire ce Théâtre de Paris.
- Là, l'idée, je ne sais pas comment elle est venue, mais lui, il a été partant, et je pense qu'il a pris beaucoup de plaisir à faire.
- Les deux, en fait.
- Percy, qui était plus grand, plus gros chaud, tout ça, et le deuxième, plus intimiste, plus près du public, et donc c'était bien, ça.
- Voilà, c'était vraiment bien.
- En plus, le deuxième n'avait rien à voir côté chanson, c'était un concert de rock'n'roll.
- C'est ça, beaucoup plus sur le rock'n'roll.
- Et là, il arrive, je crois que ça a débuté à 1h15 du matin.
- Alors là, je vous dirais, franchement, je me rappelle, ça faisait une longue journée.
- En plus, c'était le quartier de son enfance.
- Oui, tout à fait.
- On n'était pas loin de l'endroit où il a grandi.
- Voilà,...
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