Retranscription des premières minutes du podcast :
- Évidemment, forcément.
- Merci.
- Vous écoutez Sud Radio, nous sommes le 24 octobre, jeudi 24 octobre.
- C'est radio ! Parlons vrai.
- Il est 7h, le journal avec vous, Laurie Leclerc, et le premier titre de l'actualité ce matin, c'est le procès des viols de Mazan.
- La victime Gisèle Pellicot qui veut changer la société, elle s'est adressée directement à son mari.
- Le principal accusé, on va tout vous raconter dans un instant, les autres titres de l'actualité.
- Après l'enlèvement du nouveau-né Santiago, la voiture de ses parents retrouvée en Belgique, 5 suspects sont toujours en garde à vue.
- Le loup en Gironde pour la première fois depuis un siècle, les éleveurs rentrent les troupeaux et attendent des mesures de contrôle de l'animal.
- Et puis après un an d'absence, Antoine Dupont de retour avec le 15 de France, une joie qu'il a partagée hier avec nos auditeurs.
- Nous entendrons l'un d'entre eux qui est bien sûr reparti avec son maillot dédicacé.
- Mais comment ? Comment as-tu pu me trahir à ce point ? Ce sont les mots de Gisèle Pellicot, victime et symbole, donc évidemment bien sûr au procès des viols de Mazan.
- Elle a pris la parole hier, Gisèle Pellicot, pour la troisième fois.
- Elle s'est exprimée notamment devant son ex-mari et dit, Maxime Trouleau, vouloir changer la société.
- Oui, la septuagénaire s'est de nouveau dite détruite par cette affaire dont elle est la victime, Gisèle Pellicot, marquée par ses déjà 8 semaines de procès qui veut se servir de cette soudaine notoriété pour faire changer la honte de quand ce n'est pas à nous.
- C'est à eux, dit-elle à la barre.
- Si je le fais, toutes les femmes peuvent le faire, ajoute-t-elle en substance, avant d'être interrogée sur les viols qu'elle a subis sans jamais ne se rendre compte de rien et encore moins qu'elle était la victime de son propre mari.
- Celui qui a reconnu l'avoir droguée à son insu afin d'être violée par des dizaines d'hommes est décrit par son ex-femme, Gisèle Pellicot, comme pourtant bienveillant, père attentionné, voire même comme homme parfait, jamais je n'ai douté, ajoute-t-elle.
- Aujourd'hui, je cherche à comprendre de cette trahison incommode.
- Immensurable, avant d'alerter, le violeur n'est pas celui qu'on rencontre dans un parking tard le soir, il peut être aussi dans nos familles et parmi nos amis.
- Des paroles qui doivent prendre une dimension politique pour Amiba, présidente de l'association Nous Toutes.
- Gisèle Pellicot, elle a touché tout le monde.
- Elle n'a pas seulement parlé aux victimes de violences, elle a aussi parlé et surtout parlé aux proches de ces victimes-là en disant que ça pouvait être n'importe qui, qu'elle aussi avait confiance en son mari et pourtant son mari l'a trahi et ce qui est révélateur, c'est qu'on espère vraiment que son courage ne sera pas vain et qu'il y aura des mesures qui seront prises par la suite.
- Amiba, présidente de l'association Nous Toutes, ce procès doit se tenir encore pendant au moins 7 à 8 semaines.
-...
Transcription générée par IA