Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, le supplément média.
- Et le supplément média ce matin avec le comédien Bruno Debranc qui est notre invité.
- Bonjour Bruno, comment ça va ? Bien ? Le voyageur ? Le record man des audiences.
- Il va y avoir une statue à l'entrée de France Télévisions.
- Les cartons du voyageur.
- Parce que le dernier épisode...
- Du chien peut-être, ce serait bien.
- Hein ? Du chien.
- Oui, il est mis.
- Il est tellement beau.
- À l'heure où ils sont menacés avec l'IA.
- Exactement.
- On ne veut plus d'animaux dans nos belles fictions.
- Alors, le voyageur, c'est sur France 3 le samedi soir sur la plateforme France TV également.
- Vous pouvez voir les épisodes, y compris les inédits, si j'ai bien vu ce que j'ai vu moi aussi de mon côté.
- Vous avez remplacé Éric Cantona dans cette série.
- Et ce qu'on disait en antenne avec Gilles Gransman, c'est que vous avez réussi, Bruno, à faire oublier finalement le démarrage de cette série avec Éric Cantona.
- Vous avez pris possession complètement de la série.
- C'est un risque d'accepter.
- Oui, c'était un risque d'accepter.
- Ce n'est pas la question du remplacement ou de la suite.
- C'est qu'Éric est un acteur somptueux, extrêmement charismatique et très singulier.
- C'est le roi, c'est le king.
- Donc, il trimballe quelque chose d'exceptionnel.
- Donc, il fallait réinventer la série.
- Il fallait réinventer.
- C'était la condition pour pouvoir survivre à une suite.
- Comme quasiment toutes les séries, d'ailleurs, à part « The Woo » et ce genre de choses-là.
- Donc, du coup, on a réinventé un personnage.
- On a pris sa suite en sous-entendant, d'ailleurs, que le personnage de Baresky, qui est incarné par Éric, pouvait revenir.
- Exactement, parce qu'il disparaît, mais on ne sait pas ce qui lui est arrivé.
- Donc, c'est sur ses traces qu'il part, Kandinsky.
- Dans son camion, avec tous les secrets qu'il découvre au fur et à mesure.
- Oui, et tous ses outils, d'ailleurs.
- Il retrouve tous les outils d'Éric.
- Et le sien.
- Maintenant, au bout de...
- Parce qu'on en a fait huit, déjà, depuis Éric.
- Et donc, il a appris à survivre dans la nature.
- Vous imaginez que samedi, vous avez fait presque 5 millions de téléspectateurs.
- 5 millions de Français qui viennent vous voir.
- 5 260 000, parce qu'il y en avait 200...
- Non, même 280 au théâtre de la salle Réjeanne, à Paris.
- Voilà.
- Comment vous vivez le fait d'avoir autant de...
- de téléspectateurs ? Oh, je ne me les attribue pas.
- Vous savez, les audiences, c'est fluctuant, ça dépend de la concurrence.
- Ah, sur Voyageurs, vous cartonnez à chaque fois, hein ? Oui, le Voyageurs...
- C'est quand même le grand carton de France 3, hein ? Oui, oui, c'est vrai.
- C'est vrai, mais parce que c'est un excellent programme.
- C'est un programme, je le dis souvent, c'est un programme qui remplit toutes les cases des concepts parfaits pour le service public.
- C'est-à-dire ? C'est-à-dire que, finalement, l'intrigue policière, le cold case, c'est un prétexte.
- Mais ce qui est intéressant, sur 90 minutes, comme ça, d'une collection où il n'y a pas de récurrence, on voyage à chaque fois dans des régions différentes, on voyage à chaque fois avec des acteurs et des figures différentes, des personnages différents, et l'auteur, qui est seul maître à bord...
- Alors, on pourrait aussi dire les scénaristes, mais là, il se trouve que l'auteur est un excellent scénariste et qu'il est le seul maître à bord.
- Et donc, du coup, il poursuit son écriture, il poursuit...
- Il souffle de l'intention, de l'ADN, de la série, qui est un débat post-Covid sur l'échange d'argent, sur le temps qu'on a, sur le sacerdoce, sur l'engagement, sur le lien.
- Et dans un 90 minutes, il y a énormément de temps qui peut être accordé à cette écriture plutôt que de servir les personnages.
- Je t'aime, je t'aime plus, je t'aime moyen, je t'appelle, je t'appelle demain.
- Alors, on va expliquer à nos auditeurs.
- Vous êtes Tom Baresky, ce commandant de police qui prend l'air, décide de se mettre en disponibilité, sauf que sa chef n'est pas tout à fait d'accord, mais qui part sur, on va dire, un cold case qui n'a pas lui résolu...
Transcription générée par IA