Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, le supplément média.
- Ta-dam ! Hélène in Paris, vous êtes chanteuse influenceuse.
- Pour ceux qui ne vous connaîtraient pas, vous avez quoi, près de 400 000 abonnés sur Instagram ? 350, un truc comme ça.
- Oui, moi je suis toujours généreuse.
- Et vous publiez ce livre, ta-dam, l'antimanuel du savoir-vivre.
- Hélène in Paris, qui paraît chez Le Duc Édition.
- C'est un petit bonbon, c'est une bulle de champagne.
- C'est à la fois joyeux, irrévérencieux, un peu impertinent comme vous l'êtes.
- Mais c'est ça, c'est pour faire rire les gens, pour leur faire passer un bon moment.
- On a tous besoin de passer des bons moments, comme un dessert, un gâteau au chocolat, sans prendre de kilos.
- Voilà, c'est bourré d'humour, beaucoup de conseils, des conseils pour une soirée idéale, des conseils pour draguer, des conseils pour pouvoir s'échapper de la séduction.
- Mais on n'est pas dans du dindin de Rothschild.
- Ah non, pas du tout, c'est l'anti.
- Pas l'anti, mais c'est complètement décalé.
- Et c'est la vie de tous les jours à la Hélène.
- Alors racontez-nous un petit peu comment vous êtes devenue une influenceuse.
- Justement, on peut dire votre âge, vous l'avez dit.
- J'ai 69 ans.
- 69 ans et au moment du Covid.
- C'est l'âge érotique, n'oublions pas.
- On l'a qu'une fois, alors il faut en profiter.
- Je suis franco-américaine.
- Vous avez été née au Marseille.
- Je suis mariée à un Américain, oui.
- Et mariée à un Américain, un American.
- Et puis j'ai habité 10 ans en Los Angeles, 10 ans en New York, 15 ans en Londres.
- Et puis cocorico depuis le Covid.
- Cocorico depuis le Covid.
- Et qu'est-ce que c'est vraiment mieux la France ? Écoutez, la France, c'est mon cœur.
- C'est toute ma vie.
- La seule chose, c'est qu'il ne faut pas rentrer dans la râle, les critiques.
- Il faut les voir de loin comme des enfants qui tapent du pied, des enfants gâtés.
- Oui, je sais que les gens ont plein de problèmes, mais j'adore les Français.
- Ce sont des râleurs et on les aime comme ça.
- Bon, alors comment êtes-vous devenue célèbre à 69 ans ? Ou un peu moins à l'époque, 65 ans ? Parce qu'il faut être vrai.
- Il faut être sincère.
- Il faut être décalé, je crois.
- Mais vous avez un personnage quand même, vous ne pouvez pas dire ça.
- Ah mais je suis sincère.
- Je suis sincère.
- Vous n'avez rien de triché dans tout ce que vous êtes.
- Ah non, non, non, je déteste le triché dans ma vie.
- Et tout ce que je fais, tous les postes que je fais, je ne prépare rien en amont.
- C'est toujours spontané.
- Je pense à quelque chose, je le fais spontanément.
- Les grands chapeaux, les grandes robes, c'est vraiment vous.
- C'est moi.
- Je sors, je suis sortie pour la fête des mères, j'étais avec un béret.
- Et puis, c'est moi.
- C'est moi.
- Vous l'expliquez dans votre livre.
- Vous expliquez qu'il faut oser, il faut avoir de l'audace, il faut se plaire à soi-même.
- Exactement.
- Et si on a envie de mettre une robe longue pour aller acheter sa baguette, mais do it.
- Allez-y, faites-le.
- Vous faites des petites vidéos très, très drôles sur Instagram.
- Sur la drague.
- Oui, mais déjà sur votre livre, vous faites la promotion au tea time.
- Vous êtes parfois à Monoprix, parfois dans des endroits plus...
- Dans un bain moussant.
- Voilà, dans un bain moussant.
- Ou dans la laverie avec les rouleaux.
- Voilà, mais vous n'avez pas répondu.
- Comment vous êtes devenue célèbre ? Vous avez commencé à chanter ? Non, j'étais architecte d'intérieur à Londres.
- Et puis...
- Je travaillais dans le monde entier, à Bahreïn, à Doha, à Moscou, Kazakhstan, etc.
- Donc, je mettais tout le temps des hashtags.
- Hashtag Moscou, hashtag Doha, hashtag etc.
- Et un jour, j'étais à Paris et j'ai mis hashtag Hélène in Paris.
- D'accord, qui reprenait l'idée de...
- Ah ben, Émilie est venue après moi.
- Ah non, non, non, je suis l'original, s'il vous plaît.
- Vous êtes l'original, mais vous avez commencé à chanter aussi.
- C'est comme ça qu'on vous entend.
- C'est comme ça qu'on vous a connus sur les réseaux.
- Pendant le confinement, les gens étaient déprimés.
-...
Transcription générée par IA