Retranscription des premières minutes :
- C'est évidemment une journée qu'on peut qualifier d'historique pour le Rassemblement National, puisqu'il vient de faire voter pour la première fois dans une de ses niches un texte, cette résolution demandant la suppression de cette convention franco-algérienne de 68.
- Nous la défendons depuis très longtemps.
- Et très objectivement, je vois que la gauche est mauvaise perdante, puisqu'elle multiplie les hurlements, les insultes, les diffamations, les rappels au règlement.
- Il faut qu'ils comprennent que la démocratie est ainsi faite que lorsqu'il y a une voix de plus pour voter un texte, eh bien ce texte passe.
- Sébastien Genu, merci d'avoir accepté notre invitation.
- Donc on l'a dit, ce qu'a dit Marine Le Pen.
- C'est une journée qu'on qualifie d'historique pour le Rassemblement National.
- Jim Assigne, que vous êtes dans les pas de Marine Le Pen, bien sûr.
- Oui, c'est une journée qui, au sens politique, est historique pour notre mouvement, mais aussi qui dit, je crois, beaucoup de choses d'abord de ce que nous sommes et de ce que sont les autres.
- De ce que nous sommes, c'est-à-dire de notre crédibilité.
- Nous avons donc fait passer un texte que nous avons porté et nous avons réussi à convaincre au-delà de nos bancs.
- Et effectivement, cette capacité à convaincre, elle signifie que ce texte avait une crédibilité puisque ce ne sont pas les alliés du Rassemblement National, mais ce sont les alliés d'ailleurs de la Macronie.
- Le groupe Horizon, il est allié, c'est un support du Bloc Central qui ont voté ce texte.
- Et je pense que ça, c'est important parce que quelque part, ça nous sort d'un certain ostracisme dans lequel on nous avait un peu enfermés.
- Et nous, on est, au groupe Rassemblement National, capables...
- On nous en fait d'ailleurs le reproche de voter des textes qui viennent d'autres groupes politiques.
- Si on pense que ça va dans le bon sens, si c'est ce qu'on porte, etc., on le vote.
- C'est une ouverture pour vous ? C'est une lumière qui s'est allumée.
- Alors, elle s'est éteinte vite après, puisque sur d'autres textes, les autres mouvements politiques n'ont pas refait ça.
- C'est un peu comme la Vierge, elle apparaît de temps en temps, mais pour ça, il faut la prier beaucoup.
- Donc, elle est apparue une fois aujourd'hui et c'est très bien ainsi.
- Ça dit aussi beaucoup des autres.
- Par exemple, Gabriel Attal était philosophiquement favorable, d'après ce que j'ai compris et ce qu'il avait dit publiquement, à l'abrogation des accords de 68 avec l'Algérie.
- Mais il n'est pas venu.
- Alors, moi, je pense que le courage en politique, c'est une vertu.
- Et ne pas venir défendre ses convictions, c'est une forme de lâcheté, surtout lorsque, comme Gabriel Attal, on a, il a, des prétentions élyséennes.
- Je pense qu'on a vu que ce monsieur était quand même un petit monsieur.
- Et puis, ça en dit beaucoup sur la gauche.
- Une certaine gauche, d'ailleurs, qui ne juge que par l'insulte, ne fonctionne que par les hurlements.
- J'étais consterné de voir les positions des écolos.
- Et je ne reconnais pas, d'ailleurs, François de Rugy qui est là, qui a été lui-même député écologiste.
- Je ne reconnais pas les écologistes qui sont aujourd'hui sur les bancs et l'écologie qui était à l'époque portée par François de Rugy.
- Je le dis très simplement, on n'est pas du tout dans la même chose.
- C'est une écologie rouge aujourd'hui, soumise à la France.
- En fait, la gauche n'a qu'à s'en prendre qu'à elle.
- Il a fallu une voix.
- Il y avait une voix de majorité, qui était la mienne, puisque j'ai voté en tant que président de séance.
- Parce que Yael Brompivet, présidente de l'Assemblée nationale, vote.
- Mes collègues vice-présidentes insoumises votent.
- Donc, j'ai voté aussi lors de cette séance.
- Mais ils n'avaient qu'à mobiliser les leurs.
- Ils n'avaient qu'à trouver les députés écolos, socialistes, communistes, et les filles qui n'étaient pas là aujourd'hui.
- Donc, voilà, ça dit quelque chose de nous, le Rassemblement national.
- Ça dit quelque chose des autres.
- Éric, il faut quand même remettre l'église au milieu du village, comme dirait Philippe David.
- Il s'agit du vote d'une résolution concernant un accord de 1968 qui nous lie de manière extravagante à l'Algérie,...
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