Retranscription des premières minutes :
- Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- On est quand même dans un pays où on peut mourir parce qu'on est policier, parce qu'on est professeur, parce qu'on prend un verre sur une terrasse.
- Moi j'ai l'impression que ça a toujours été comme ça.
- Tant une femme qui prend le métro tous les jours, je suis assez souvent confrontée à ce genre de choses.
- Ce qui m'inquiète c'est pas cette insécurité, c'est l'inquiétude qu'elle génère et c'est plus ce sentiment d'insécurité qui m'inquiète qu'un véritable danger qu'on courrait à se promener aujourd'hui en France.
- L'insécurité, ce n'est pas un ressenti, c'est une réalité vécue.
- C'est pour ça complètement hallucinant qu'on utilise encore ce terme de sentiment d'insécurité. Dans ce cas-là, pourquoi on manque de places de prison ? Vous êtes donc 91% à penser que l'insécurité a augmenté ces dernières années selon ce sondage Odoxa.
- 62% d'entre vous se disent régulièrement en insécurité et c'est 5 points de plus qu'il y a un an.
- Alors parlons vrai, est-ce que ce sondage Odoxa pour Figaro et Groupe Goron permet de sortir ? Du déni de certains sur l'insécurité à cette question.
- Forte hausse du sentiment d'insécurité. Conseil constitutionnel, CEDH, justice, sont-ils des freins à la lutte contre l'insécurité ? Vous dites oui à 96%. Vous voulez réagir ? Zach et les vrais voix attendent vos appels au 0826 300 300.
- Bonjour Emile Leclerc, vous êtes directeur d'études chez Odoxa. Merci d'avoir accepté notre invitation.
- Philippe Bilger.
- Bonjour.
- On peut dire évidemment qu'il y a au sens banal un sentiment d'insécurité.
- Mais qui repose sur une réalité traumatisante au quotidien d'une augmentation des délits et des crimes.
- L'insécurité augmente.
- Alors, est-ce qu'on peut dire que les instances que vous avez citées dans votre question sont des freins à la lutte contre l'insécurité ? Je ne le dirai pas comme ça.
- Mais ce que je constate tout de même, c'est qu'il y a une sorte de parallélisme absurde.
- Entre les structures juridictionnelles, quelles qu'elles soient, qui sont appuyées sur un état de droit totalement abstrait et déconnecté d'une réalité nationale.
- Et évidemment, l'augmentation de l'insécurité délits et crimes qui préoccupe la population et dont ces instances ne semblent pas se préoccuper.
- Meilleur exemple, la récente décision du Conseil.
- Je sais.
- La décision constitutionnelle pour les mineurs délinquants.
- Jean-Michel Fauvert, qui en connaît un rayon en termes d'insécurité, comme ancien patron du RAID.
- Oui, alors, sur le sentiment d'insécurité, d'abord, il y a deux assertions à ce mot-là.
- Le sentiment d'insécurité, ça peut passer comme « Ouais, vous croyez être en insécurité, en fait, vous exagérez, etc. » Ça, c'est la mauvaise interprétation et celle qui est rejetée par un certain nombre de politiques qui se défendent de ça.
- La deuxième chose, c'est l'insécurité réelle.
- Elle produit un sentiment d'insécurité, le sentiment de la peur.
- Et c'est de ça qu'on parle.
- Et aujourd'hui, effectivement, je pense qu'il y a un certain nombre de magistrats, et en particulier le Conseil constitutionnel, en sabrant totalement la dernière loi Attal sur l'insécurité des jeunes et sur les quelques réponses qu'il y avait à cette insécurité-là.
- Il prouve qu'il est complètement hors-sol, qu'il n'écoute pas les Français, que les juges peuvent se permettre, à un certain moment, de détricoter le travail des parlementaires qui, eux, ont été élus par la population et qui sont les représentants de la population.
- Bérengère Dubé.
- Il n'y a rien à ajouter sur ce qui a été dit.
- Moi, j'ai un ami très proche qui est policier.
- Il me raconte que leur travail, ils ont l'impression que ça ne s'arrête jamais puisqu'ils attrapent quelqu'un, qu'il est relâché le lendemain, etc.
- Moi, je parlerais juste de ce qui me concerne, c'est le logement, l'immobilier, c'est mon métier.
- Et en fait, on sait aussi que la métropolisation, c'est-à-dire concentrer les gens, ça crée de l'insécurité, c'est prouvé.
- Donc aujourd'hui, c'est Ville, Paris, Lyon, Marseille, Grenoble, où on ne veut plus de maison individuelle, où on ne veut plus étendre la ville.
- Ça crée de l'insécurité.
- Je rajouterais, vous savez que la ZFE, j'ai vraiment combattu les ZFE, parce que les transports en commun, pardon, zone à faible émission,...
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