Retranscription des premières minutes :
- Les vraies voix sud radio, le grand débat du jour.
- La fête de la musique, elle a eu lieu et elle s'est bien passée.
- Voilà, il n'y a pas eu d'incident majeur.
- L'ambiance, le chaos, l'angoisse.
- La fête de la musique, zéro. Châtelet, zéro.
- Ces troupes de la musique, elles m'ont traumatisée.
- Il y a eu des coups de couteau, des agressions sexuelles, des pillages.
- J'ai vu des policiers qui prenaient des coups par des individus, des individus qui ne voulaient pas reculer.
- J'ai vu une femme de 17 ans qui se réplante d'être violée aux invalides.
- J'ai vu des gens qui ont pris des coups de couteau.
- Excusez-moi, alors, tout va bien.
- Et donc, ce serait un bilan un peu amer pour cette fête de la musique.
- 305 gardes à vue, dont un quart environ à Paris.
- Un nombre bien plus élevé qu'en 2024, donnant l'impression générale d'une édition particulièrement émaillée d'incidents.
- C'est un moment, c'est un moment, c'est un moment.
- C'est un moment assez grave, cette année.
- Alors, parlons vrai.
- Quand on voit qu'il y a eu 6 personnes poignardées, est-ce que nous ne sommes pas en cours de décivilisation ? Puisque, manifestement, on ne sait plus faire la fête en France.
- Et à cette question, fête de la musique, l'hyper-violence est-elle banalisée ? Vous dites oui à 92%.
- Vous voulez réagir ? Zach et les vrais voix attendent vos appels au 0826 300 300.
- Et Geoffroy Boullard est avec nous, maire de Paris, du 17e arrondissement de Paris.
- Bonsoir, monsieur le maire.
- Bonsoir.
- Merci d'avoir accepté notre invitation.
- Philippe Bilger.
- Alors, il est évident que l'hyper-violence est devenue banale.
- C'est-à-dire, une fois qu'on a dit ça, il me semble qu'on n'a rien résolu.
- Il me semble qu'il faudrait tenter de trouver pourquoi, comme vous l'avez très bien dit, plus aucune fête, plus aucun événement en France ne peut s'accomplir.
- S'accomplir sereinement, tranquillement, sans violence ni désordre.
- Et bien sûr, malgré l'impressionnant service d'ordre et tout ce que peut faire le préfet de police ou le ministre de l'Intérieur, il faut accepter l'idée qu'on aura toujours un certain niveau de voyoucratie qui perturbera les événements même qui devraient être les plus sereins.
- Mais je me demande même, pour poursuivre le raisonnement qui peut apparaître, c'est paradoxal, si des gens, en réalité, n'ont pas l'esprit tellement tordu qu'en réalité, ils ne pourraient plus supporter une fête qui se déroulerait tranquillement.
- Comme si, en fait, l'incandescence de tous les événements et de toutes les fêtes entraînait presque inéluctablement la violence d'une minorité.
- Et ça devient effrayant.
- Françoise de Bois.
- Alors effrayant, moi je pense quand même que je ne veux pas du tout sous-estimer les signes.
- Il y a des personnes poignardées qui ne sont pas mortes, donc ils sont battus à coups de couteau.
- Je veux dire, il n'y a pas eu de mort, contrairement aux Champs-Elysées et contrairement à la victoire du Paris Saint-Germain.
- Je tiens quand même à le dire, il ne faut pas, nous n'avons pas eu de mort à cette fête de la musique.
- Quand je dis ça, on a l'impression que c'est un exploit.
- Mais par rapport aux épisodes qu'on a connus, c'est quand même, je ne sais pas si vous avez vu Paris samedi soir.
- Paris samedi soir, c'était dingue.
- Il y avait même les Britanniques qui venaient faire la fête à Paris.
- Il y avait une masse de gens.
- C'est considérable, plus que d'ailleurs que l'an dernier.
- Parce qu'il y avait Beyoncé aussi.
- En plus, vous avez raison, le concert de Beyoncé.
- Je pense en plus que les violences ont été dans certains endroits.
- Le Châtelet-Léal, c'était l'enfer, effectivement.
- Moi, j'ai des copains qui étaient là-bas, qui sont vite repartis vers d'autres endroits.
- Et troisièmement, c'est vrai, c'est faux ce que vous dites, Philippe.
- J'ai quand même le souvenir, il y a un an, des Jeux Olympiques, où ça a été extraordinaire.
- Il n'y a pas eu un incident aux Jeux Olympiques.
- Oui, mais là, il y avait une armada policière aussi.
- D'accord, mais je pense quand même que dire que nous ne savons plus forcément faire...
- Les Jeux Olympiques, ça a duré 15 jours non-stop.
- En 15 jours non-stop,...
Transcription générée par IA