Retranscription des premières minutes :
- Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- C'est fini ! Aujourd'hui et pour toujours et pour l'éternité à jamais ! Le Paris Saint-Germain est champion d'Europe ! Le Paris Saint-Germain remporte la lutte des champions ! Rien ne peut justifier ce qui s'est passé dans la capitale et dans le pays.
- J'ai l'impression que c'était la guerre, tellement ça claquait dans tous les sens.
- Ça a hurlé, ça, parce que c'était affreux.
- On ne peut pas parler d'une réussite, évidemment.
- Après, on ne peut pas parler non plus d'un échec.
- Vous aviez des milliers de personnes qui sont venues pour commettre des exactions et qui, pour la plupart des cas, en ont été empêchées.
- Ceux qui, hier soir, je le dis, sans mâcher mes mots, ont gâché cette belle fête sportive, ce sont des barbares.
- Le football, ça n'est pas cela.
- Et donc, près de 560 interpellations, rien qu'à Paris.
- Dans la nuit de samedi à dimanche, deux morts.
- Et puis, 79 nouvelles interpellations aussi, la nuit dernière.
- Les célébrations au titre du PSG ont été endeuillées par la casse et les accidents.
- Alors, parlons vrai.
- Est-ce que l'impunité n'est pas la première cause des violences ? Seuls trois casseurs ayant été déférés après les violences consécutives à la demi-finale contre Arsenal.
- Et à cette question, faut-il des peines de prison systématiques et immédiates pour les casseurs ? Vous dites oui à 96% et ça vote énormément sur X.
- Venez nous donner votre avis au 0826 300 300.
- Et Pascal Biteau-Panelli est avec nous, commandant divisionnaire honoraire de police et patron dans la sécurité privée.
- Bonsoir, merci d'avoir accepté notre invitation.
- Philippe Bilger.
- Parmi les multiples interpellations qui ont été opérées, il y a vraisemblablement des personnes qui vont être déférées.
- Je ne sais pas combien.
- Et à partir du moment où la preuve de leur implication dans un acte de délinquance sera apportée, ces personnes-là seront condamnées immédiatement.
- C'est évident.
- Mais la question de Sud Radio est fondamentale dans la mesure où elle pousse le problème de la culpabilité de ces rassemblements collectifs au sein desquels il est difficile de discerner l'implication transgressive individuelle parce qu'en réalité, c'est l'ensemble qui, d'une certaine manière, participe.
- De manière proactive à des violences, à des dégradations.
- Et là, il est évident qu'il va falloir réfléchir à un nouveau système, loi anti-casseurs, responsabilité collective, qui considérera que le simple rassemblement dont la finalité est de détruire et de commettre des violences ou d'incendier suffira pour condamner tous ceux qui seront...
- Interpellés.
- Oui, moi je suis...
- Est-ce que les vidéos tournent ? Oui, je me souviens des émeutes de 2023 et je me souviens des comparitions immédiates et des peines de prison fermes et évidemment, ça avait calmé tout le monde.
- Moi, je suis tout à fait favorable à ça.
- Aussi sûrement que je pense qu'il ne faut pas mettre en prison quelqu'un qui prend la statue de Macron et la remet pour faire un acte politique.
- Autant là, il faut une fermeté absolue.
- En 2023, souvenez-vous, les émeutes, ça avait marché.
- Vous aviez des mômes qui n'étaient pas forcément d'ailleurs...
- Qui étaient des mômes de bonne famille, qui étaient sidérés, ils se retrouvaient au tribunal.
- Ils étaient jugés à la barre et directement avec les pinces.
- Et ça a vraiment, à un moment donné, fait redescendre la pression.
- Ça n'a pas duré longtemps, malheureusement.
- Non, mais ce n'est pas possible qu'on...
- On est en France, deux morts, deux morts.
- Vous avez vu ces images de dingue ? Moi, je voulais aller faire la fête avec tout le monde, etc.
- On a renoncé...
- Plus des blessés graves, notamment à Grenoble, etc.
- On a renoncé, je n'ai pas envie d'aller me retrouver...
- N'oubliez pas le policier qui est en commande.
- Oui, qui est en commande.
- Plus le périphérique.
- Et les pompiers.
- Et le périphérique bouché.
- Est-ce que vous avez vu ces images délirantes du mec qui se fait tirer sa moto ? Il se fait descendre de sa moto pour qu'on lui pique.
- Donc là, il y a une faille de sécurité.
- Je sais bien que notre ami Pascal dira, c'est un peu tout.
- Il sera peut-être sur la ligne...
Transcription générée par IA