Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, l'invité politique, Jean-François Akili. Et votre invité politique, Jean-François Akili, ce matin, est Emmanuel Grégoire, député PS de Paris et candidat à la mairie de Paris.
- Bonjour à vous, Emmanuel Grégoire. Bonjour. Et soyez le bienvenu. Qui a écrit hier soir sur son compte X « Ousmane, je t'aime » ? C'est moi. Parce que j'étais très heureux qu'il gagne le ballon d'or. C'est pour toute l'équipe, d'ailleurs, la consécration d'une saison magnifique.
- Et puis ça atténuait l'amertume d'avoir perdu. Enfin c'est rare que le PSG perde en ce moment. Voilà, c'est une très belle saison.
- Ça a été vraiment un moment très fort pour la ville, pour le pays entier, parce qu'il y a des supporters du Paris Saint-Germain partout.
- Vous êtes supporter ? C'est le supporter ou c'est le candidat qui parle ? Non, c'est le supporter. Je crois pas que ça fasse bouger une voix.
- Mais en l'occurrence, si c'est le cas, tant mieux. Mais en l'occurrence, je suis un supporter de four.
- On a le droit d'avoir en politique des passions qui n'engagent pas que des objectifs ou des pensées électorales.
- Emmanuel Grégoire, si vous êtes élu maire de Paris, c'est possible, hein ? Ça peut... J'espère que ce sera le cas, oui.
- Oui. Est-ce que le Paris Saint-Germain, qui est financé par le Qatar, doit rester au Parc des Princes ou le quitter pour...
- Alors il y a deux destinations, c'est Poissy, c'est Massy. Qu'est-ce que vous feriez ? Oui. Il faut... J'ai déjà évoqué le sujet. Je vais mettre sur la table des options très précises.
- Je demanderai un mandat au Conseil de Paris et je réengagerai le dialogue avec l'actionnaire.
- Je souhaite vraiment que le PSG reste au Parc des Princes, parce que c'est son histoire, parce que c'est la cohérence historique, parce que c'est le souvenir de beaucoup d'événements heureux de la ville.
- Et puis parce que c'est pas le même projet sportif. Quand on a un club et un stade en cœur de ville, c'est pas pareil.
- Je dis pas d'ailleurs que c'est une catastrophe. S'il partait ailleurs, bien d'autres clubs l'ont fait également.
- Mais je pense que ce serait une occasion manquée. Je pense que ce serait tourner le dos à une partie importante de cette histoire.
- Et donc voilà, je souhaite qu'il reste...
- Vous pensez qu'Anne Hidalgo est allée trop vite en besogne ? Le prix, c'était 38 millions d'euros, hein ? Non mais ça, c'est le prix que quelqu'un avait verbalisé, qui n'est pas le bon prix.
- C'est vrai. C'est d'ailleurs pour ça que ça a chopé.
- Quel prix ? Il y a d'abord... Mais est-ce que ça a un prix ? Oui. Je peux même vous dire. Le taquet hausse. Et on estime que l'espace foncier dans cette zone-là, ça vaut 1 milliard d'euros.
- C'est-à-dire que le nombre de mètres carrés dans ce quartier-là rapporté à sa rentabilité immobilière, c'est 1 milliard d'euros.
- Donc ça vaut pas 1 milliard d'euros, puisque ce ne sont pas des immeubles de bureaux. C'est un stade de foot.
- Donc entre 0 et 1 milliard d'euros, il va falloir affiner l'évaluation. Et je le redis, c'est pas moi qui dois le fixer, ce prix.
- C'est soumis à des règles précises de validation par l'administration fiscale, etc.
- Bref, on va trouver une solution si on veut trouver une solution.
- Si le club veut un stade de 100 000 places, c'est clair, ce ne sera jamais à cet endroit-là.
- Ce n'est pas possible. Matériellement, ce n'est pas possible.
- Si en revanche, il veut un magnifique stade autour de 55 000, 60 000 places de centre-ville, son histoire, c'est de rester au Parc des Princes.
- Et c'est votre désir en tant que candidat à la mérite de Paris.
- Emmanuel Grégoire, il y a la reconnaissance de l'État de la Palestine.
- Emmanuel Macron hier soir à l'ONU, j'imagine que vous avez suivi ce discours.
- Une affirmation du président fait débat ce matin quand il parle d'une défaite pour le Hamas.
- En quoi est-ce une défaite de reconnaître l'État de Palestine ? Puisque le Hamas n'a pas désarmé, n'a pas relâché les otages. Les combats continuent.
- D'abord, je le redis, le Hamas est...
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