Retranscription des premières minutes :
- « Sud Radio, l'invité politique, Jean-Jacques Bourdin. » « Avec nous Sandrine Rousseau, députée des écologistes de Paris. Sandrine Rousseau, bonjour. » « Bonjour. » « L'actualité nous rattrape dans la nuit. Dans la nuit, Israël a frappé, continue d'ailleurs de frapper des sites militaires et nucléaires iraniens en Iran.
- Notamment le site de Natang, visé au centre de l'Iran, site d'enrichissement d'uranium.
- Que dit Netanyahou et que dit Trump, qui étaient en négociation d'ailleurs avec l'Iran pour essayer de trouver une solution et d'empêcher l'Iran de construire une bombe atomique ? Que dit Netanyahou ? Le programme nucléaire iranien est une menace pour l'existence d'Israël. Menace pour l'existence d'Israël ? » « Sur l'existence d'Israël, après, le problème de frapper de manière unilatérale et sans coordination internationale, c'est qu'il peut déclencher un conflit d'une bien plus grande ampleur que ce qui existe actuellement.
- Et on a l'impression que Netanyahou s'émancipe de toutes les règles internationales. Alors on le voit sur Gaza, mais d'une manière générale.
- Et là, à un moment, je pense que ça devient un danger. C'est-à-dire que oui, il y a un danger du nucléaire iranien, ça je pense que tout le monde le reconnaît.
- Mais alors le fait qu'un chef d'État comme ça s'émancipe... » « ... et piétine absolument toutes les règles internationales qui sont en cours, c'est aussi un danger.
- Et là, maintenant, on arrive quand même à une situation qui devient extrêmement critique, instable, parce qu'il n'y a pas que l'Iran.
- Il y a le Sud-Liban, il y a la Syrie. Voilà, qu'est-ce que ça va provoquer ? Les jours prochains risquent d'être dangereux. » « Bien, Sandrine Rousseau, non, pas faire de géopolitique. Une demi-heure de géopolitique, Sandrine Rousseau.
- Je vais quand même rester dans la région avec, la semaine prochaine, un événement important. Emmanuel Macron sera aux États-Unis.
- Et il va proposer, avec l'Arabie saoudite, il va proposer, probablement, on attend, mais probablement, la reconnaissance d'un État palestinien.
- Ce sera une première pour la France. Vous l'encouragez ? » « Justement, il reculait sur la reconnaissance de l'État palestinien. Alors, très bien s'il va aux États-Unis et qu'il parle de la reconnaissance de l'État palestinien.
- C'est une nécessité, aujourd'hui. Je rappelle que ce qui se passe à Gaza, enfin, je rappelle, je dis que ce qui se passe à Gaza est inadmissible, mais inadmissible que c'est une atteinte, vraiment, à tout droit international, évidemment. Mais ce sont des crimes de guerre, c'est probablement un génocide.
- Enfin, là, maintenant, on ne peut pas continuer. Ce sont des enfants.
- Ce sont des femmes. Ce sont des vieillards. C'est toute la population civile. Ce sont toutes les habitations.
- Enfin, il faut comprendre qu'en fait, c'est la destruction complète de la capacité à vivre d'un peuple.
- Et à côté de ça, on a un président américain qui est approuvé d'une manière ou d'une autre par...
- Enfin, qui est approuvé par Netanyahou, qui dit « Ah ben, on va en faire une rivière, alors que c'est le territoire d'un peuple. » Au moment où on appelle la destruction d'un peuple, eh bien, ça s'appelle un génocide.
- Sandrine Rousseau, Emmanuel Macron rappelle aussi et emporte avec lui, si je puis dire, une lettre d'intention de Mahmoud Abbas, le patron de l'OLP, finalement, de la direction palestinienne, évidemment, de l'autorité palestinienne.
- Que dit Mahmoud Abbas ? Il dit « Il faut condamner le terrorisme. Il faut libérer les otages.
- Il faut démilitariser le Hamas et mettre fin à la guerre à Gaza, avant réforme et élection. » Vous appuyez ? Vous êtes d'accord avec cette proposition-là ? J'appuie cette proposition-là, mais je rappelle que c'est aussi la politique de Netanyahou que d'avoir affaibli l'OLP au profit du Hamas à un moment, parce qu'ils estimaient que c'était moins... Oui, oui, ben oui, mais enfin, à un moment, on a aussi les conséquences de politiques qui ont été menées dans le passé.
- Est-ce qu'il faut démilitariser le Hamas ? Ah ben, je pense que là, il faut démilitariser la zone, sinon on n'y arrivera jamais.
- Donc là, en l'occurrence, il y a une proposition qui est sur la table. Cette proposition peut être une voie de la paix.
-...
Transcription générée par IA