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Par avec Stanislas Guerini

Avec Stanislas Guerini, Ministre de la Transformation et de la Fonction Publiques


Stanislas Guerini, Ministre de la Transformation et de la Fonction Publiques, est l'invité politique de Jean-Jacques Bourdin
Les invités

Rendez-vous incontournable du matin, tous les jours à 8h30, les grands acteurs de la vie politique s'expriment au micro d’un Jean-Jacques Bourdin sans filtre. Retrouvez "L'invité Politique" sur Sud Radio et en podcast.

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Jean-Jacques Bourdin avec Stanislas Guerini

Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 2 premières minutes de votre émission : 

"Le déficit public va passer à 5,6%."

Jean-Jacques Bourdin : Bonjour, bonjour à toutes et à tous, merci d'être avec nous. Les Français veulent savoir, parlons vrai ce matin avec Stanislas Guerini, ministre de la transformation et de la fonction publique.

Stanislas Guerini : Bonjour. Bonjour.

Jean-Jacques Bourdin : Merci d'être avec nous. Les finances publiques, la situation s'aggrave. Pour 2023, le déficit public va passer à 5,6%. C'est bien ça, c'est 5,6%.

Stanislas Guerini : On sera exactement la semaine prochaine, puisqu'on attend la publication des chiffres de l'INSEE. Mais ce qui est certain, c'est que ça sera plus que ce qu'on avait prévu. Il faut se dire les choses très directement ce matin.

Jean-Jacques Bourdin : On va dépasser 5 largement.

"Quoi qu'il en coûte."

Stanislas Guerini : Le ministère économie, le ministère compte public l'ont déjà dit. Ça sera plus et c'est un secret pour personne. Moi, je pense qu'il faut se dire les choses en vérité. Exactement, la situation des finances publiques, elle est grave. Elle est préoccupante. Je pense qu'on a fait les choix qu'il fallait faire depuis 2017. On a, de 2017 à 2019, réduit les déficits très nettement. On était sorti à ce moment-là de la situation de mauvais élèves de l'Europe. C'était la première fois qu'on sortait de la situation de déficit excessif en Europe. Et ensuite, il y a eu des crises, il faut le dire aux Français, et des crises sanitaires, notamment. Je pense qu'on a bien fait de faire le quoi qu'il en coûte. J'entends des voix qui aujourd'hui refont le match en disant qu'il n'aurait pas fallu faire le quoi qu'il en coûte. Moi, je pense que la situation, elle aurait été bien plus grave si on n'avait pas fait ça. C'est des choix qu'il faut assumer collectivement. Mais maintenant, il y a une situation en Europe de croissance qui est en train de se ralentir. Nos voisins et amis allemands ont une situation qui est encore plus préoccupante que la nôtre.

Jean-Jacques Bourdin : Le déficit public allemand sera moins important que le déficit public français.

Stanislas Guerini : Certes, le point de départ n'était pas le même. Par contre, la détérioration de la situation, elle est bien plus forte chez nos voisins allemands. Eux, par rapport à leurs prévisions, ils ont perdu plus d'un point de croissance. Ce n'est pas le cas de la France. Et donc, il faut continuer à maintenir les moteurs allumés. Mais il faut aussi, en face de cette situation, prendre des décisions.

Jean-Jacques Bourdin : Pourquoi est-ce que je vous donne le chiffre de 5,6% du PIB ? que c'est un chiffre donné par la mission de contrôle du Sénat. Donc, c'est un chiffre plus ou moins officiel. Donc, ce chiffre, vous ne le contestez pas. (...)

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