Retranscription des premières minutes :
- Brigitte Lahaye, Sud Radio, le Love Conseil.
- Eh bien, Bruno Clavier, on va parler de nos blessures d'enfants.
- C'est vrai que c'est important de les comprendre.
- Elles sont au nombre de sept, principalement.
- Je les resitue toutes.
- La trahison, l'humiliation, le sentiment d'injustice ou d'impuissance, de honte, d'abandon, de rejet.
- Alors, on peut en rajouter d'autres, mais en fait, ce sont un peu, à ce moment-là, des sous-blessures.
- Alors, ces blessures, elles peuvent être réactualisées lors d'une rupture, d'un licenciement.
- En fait, c'est des moments qui sont difficiles à vivre.
- Et ça peut, en effet, faire remonter cette blessure ancienne.
- Et on pourra mieux surmonter l'épreuve.
- Et on pourra mieux sortir de ce sentiment de victime qui nous empêche toujours de rebondir.
- Donc, c'est important de bien les comprendre et les connaître, nos blessures d'enfance.
- On évitera aussi la somatisation.
- Parce qu'il y a souvent des problèmes physiques ou de santé qui sont...
- qui sont dus à l'incapacité de comprendre en profondeur pourquoi on a cet événement, certes douloureux, mais toujours pas digéré.
- Et c'est vrai que le corps prend ce que l'esprit n'a pas pu élaborer.
- Et c'est ça qui est intéressant.
- Et évidemment, comme on parle aujourd'hui des abus, on voit aussi comment le corps prend ce que l'esprit n'a pas pu élaborer.
- Oui, toujours.
- Le corps met tout, même.
- Parce qu'on peut dire qu'il y a plusieurs domaines.
- Il y a le comportement qui prend aussi.
- Il y a le caractère qui prend tout ça.
- C'est quelque chose de général.
- Alors, on ne va pas faire une émission sur les blessures d'enfants, mais toujours est-il que quand on a une réaction trop forte par rapport à un événement qui, a priori, n'est pas aussi important que ça, c'est généralement parce que ça réactive une blessure d'enfant.
- Bien sûr.
- Et en général, aussi malheureusement dans le couple, on a tendance à faire porter à l'autre nos blessures d'enfant.
- C'est pour ça qu'on conseille les thérapies pour ne pas trop faire porter à l'autre...
- Absolument.
- Parce que l'autre ne nous blesse pas pour le plaisir de nous blesser.
- Il nous blesse parce qu'il touche notre point fragile.
- Voilà, et puis quand, par exemple, on parlait du sentiment d'abandon, c'est très fréquent, quoi, ça.
- L'abandon, c'est vrai que c'est l'abandon de notre enfance qui revient tout le temps, ou le rejet, ou ainsi de suite.
- C'est ce vieux dossier qui revient et qui ne concerne pas forcément le partenaire ou le conjoint.
- Non, absolument.
- Ça ne concerne pas forcément.
- .
Transcription générée par IA