Retranscription des premières minutes :
- Brigitte Lay, Sud Radio, le Love Conseil.
- Alors au Love Conseil, exceptionnellement, Christophe Médici, je vais parler de ce livre qui a été écrit par Géraldine Prévost-Gigant.
- L'auto-maltraitance émotionnelle, qui est intéressant parce qu'elle explique justement beaucoup de choses.
- Et elle parle notamment de l'auto-culpabilisation.
- Et je trouve ça intéressant aussi parce que c'est une belle manière de se saboter.
- On n'a pas... Enfin, il y a quelque chose qui ne va pas dans notre vie.
- Et immédiatement, on se sent coupable alors que les trois quarts du temps, on est éventuellement responsable.
- Mais coupable, c'est quand même très rare.
- Et moi, j'aimerais bien rappeler aussi cette culpabilité qui sabote dans la vie, aussi bien professionnelle qu'amoureuse, par exemple.
- Ça, c'est les paroles. Vous savez, Brigitte, je le mets dans le livre sur le saboteur.
- C'est les paroles intérieures qui sont des paroles auto...
- Autosabotantes, j'appelle ça, moi, dans la méthode, des autotoxicums.
- De cette rumination mentale, l'auto-culpabilité.
- T'es pas à la hauteur, t'as pas réussi à le faire, t'aurais pu mieux faire.
- Cette voix-là, il y a une phrase très belle qui dit « Fais attention à ton mode de pensée et à ta façon de t'exprimer, ils peuvent bien devenir la prophétie de ta vie. » Qui a dit ça ? Freud ? Reich ? Vous avez le droit à un certain nombre de phrases.
- C'est Saint-François d'Assise.
- Et elle a raison, dans son livre, de parler de ça, Prévost Gigant.
- Parce que l'auto-culpabilité, c'est quelque chose qui fait des dégâts.
- Parce que, comme il y a une prophétie auto-réalisatrice, si ton cerveau, il te dit ça et que tu le remets pas en cause, l'erreur que tu n'aurais pas faite, si tu ne l'avais pas écoutée, eh ben, tu vas la faire.
- Alors, dans différents... Alors, ça, c'est tout un chapitre, évidemment.
- Il y a aussi un chapitre sur le petit dictateur intérieur.
- Ça, c'est sympathique aussi.
- On a tous un petit dictateur.
- Et c'est vrai qu'il faut en prendre conscience.
- C'est ça.
- Souvent dû à notre gendarme intérieur, où il faut faire tout bien, etc.
- Donc, c'est important aussi de ne pas lui donner trop de place.
- Alors, bon, c'est vraiment...
- Elle fait bien la différence aussi entre l'estime de soi et la confiance en soi.
- Elle parle des signes d'auto-maltraitance.
- Il y en a quand même beaucoup.
- Il y a la rumination des erreurs du passé.
- Il y a le déni de ses besoins.
- Il y a le fameux...
- L'arôme de l'imposteur.
- La procrastination aussi.
- 90% des Français se disent peu ou prou procrastinateurs, selon une étude récente.
- Vous vous rendez compte ? Et c'est vrai qu'à force de ne pas faire ce qu'on doit faire, on s'en veut un peu et on se séduit.
- C'est le nom du sabotage.
- Vraiment, c'est typiquement le saboteur, la procrastination, Brigitte.
- Et en plus, ça peut mener à la fainéantise.
- Excusez-moi de vous dire, parce que quand tu procrastines, c'est aujourd'hui peut-être, ou alors demain, ou alors après-demain, ou dans trois semaines.
- Moi, je connais des gens qui auraient pu faire des grandes heures, ou en en faire 40, et ils n'ont rien fait.
- Parce que je veux dire, pour écrire un livre, il ne faut pas procrastiner.
- Vous êtes bien placés pour le savoir, Brigitte, n'est-ce pas ? Il faut se lever le matin, le midi ou le soir, et prendre sa feuille, son stylo ou son ordinateur, et l'écrire.
- Or, le procrastinateur, j'ai connu des mecs qui avaient écrit un livre extraordinaire et n'ont plus écrit un seul livre.
- Bon, ben voilà.
- Et ça, la procrastination, c'est un vrai, vrai souci de beaucoup de gens.
- Et ça, c'est lié à « je ne suis pas capable », « je n'y arriverai pas », « je vais faire quelque chose de mauvais ».
- Voilà, et donc c'est le saboteur.
- C'est le saboteur.
- Et évidemment...
- Elle a plusieurs chapitres sur l'amour, et notamment la passion qui nous fait accepter n'importe quoi.
- Je le disais en introduction qu'on va finalement nier nos propres besoins, nos propres désirs, et on va se plier aux exigences de l'autre.
- Ça, c'est quand même du sabotage, parce qu'à force, ça rendra...
Transcription générée par IA