Retranscription des premières minutes :
- Brigitte Laé, Sud Radio, le Love Conseil.
- Eh bien Jacques Fricard, on va parler de l'intelligence émotionnelle.
- Moi j'aime bien l'appeler l'intelligence du cœur.
- En fait, ça consiste tout simplement, enfin tout simplement, c'est pas si simple que ça, mais ça consiste à reconnaître ses émotions et de savoir les reconnaître et les analyser sans refouler bien sûr nos émotions.
- Et ensuite, évidemment, on sera plus à même de réagir en fonction de nos émotions parce que nos émotions, elles sont là et il ne s'agit pas de les contrôler parce que de toute façon, si on les contrôle, elles vont faire des dégâts à l'intérieur, en quelque sorte.
- Alors bien sûr, on est toujours plus aptes à reconnaître les émotions de ceux qui nous entourent que les nôtres, mais c'est quand même très important d'apprendre à notamment être conscient lorsqu'on a peur.
- Parce que par exemple, notre peur peut nous entraîner à avoir des réactions ou des attitudes qui ne sont pas du tout adéquates à notre vie.
- Sinon, si on n'est pas conscient, notamment, restons sur la peur, on va finir par peut-être se mettre dans une situation qui sera tout à fait contraire à notre bien-être.
- Alors je rappelle quand même les quatre émotions principales, la peur, la joie, la tristesse, la colère.
- Alors certains rajoutent...
- L'envie, la honte, la jalousie, le dégoût, le désir, et pourquoi pas l'amour, même si l'amour, c'est plutôt un sentiment évidemment qu'une émotion.
- C'est aussi important de savoir faire la différence entre une émotion, un sentiment, un ressentiment, une rancœur.
- Enfin bon, ce n'est pas des choses qu'on apprend finalement tellement dans la vie.
- Oui, même en médecine, on apprend très peu.
- Il n'y a pas vraiment de cours sur les émotions, il y a des cours sur les pathologies, il y a des cours sur les maladies psychiatriques, mais il n'y a pas vraiment de cours sur les émotions qu'on ressent tous, de monsieur et madame tout le monde.
- Et on sait qu'une émotion peut nous pousser justement à se nourrir, prendre du sucre, prendre de l'alcool...
- Oui, alors ce qui peut facilement nous pousser à nous nourrir au-delà de nos besoins, il peut y avoir l'ennui, ce n'est pas vraiment une émotion mais c'est un état.
- Quand on s'ennuie, on a besoin de faire quelque chose, on peut fumer, on peut regarder son portable, et puis on peut également manger, il y a l'ennui.
- Il y a le stress, parce que le fait de manger se relaxe, comme on l'a vu tout à l'heure, le fait des sécrétions de sérotonine, et notamment quand on mange quelque chose qu'on aime bien.
- Alors si vous aimez bien les épinards, vous êtes déstressé avec des épinards, mais en général c'est plutôt le sucre, le chocolat ou les biscuits qui va conduire à cela.
- Il peut y avoir également la colère, il peut y avoir la joie.
- On peut également être très content, très joyeux, le partage, et du coup on se dit bon allez...
- On nous fait une bouteille.
- On nous donne une bouteille de champagne, ou on va prendre un gâteau pour être content de ce qu'on a réussi à faire.
- Donc il peut y avoir de nombreux sentiments.
- Alors soit si on mange des choses saines, soit si c'est du temps en temps, ça pose pas de problème.
- Mais si de façon répétée, on mange des aliments qui sont trop riches ou trop sucrés, en réponse aux émotions, et si on a beaucoup d'émotions, et si à chaque émotion on mange, effectivement là ça peut poser des problèmes, soit de malbouffe, soit de prise de poids.
- Karen est avec nous maintenant. Bonjour Karen.
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Transcription générée par IA