Retranscription des premières minutes :
- Brigitte Lay, Sud Radio, le Love Conseil.
- Alors, figurez-vous Samuel Dock, j'ai choisi un Love Conseil un peu en rapport avec l'émission.
- Beaucoup de femmes se plaignent que leur homme ne serait pas assez câlin et donc elles en déduisent qu'il est insensible.
- Et je crois que c'est important de rappeler que l'homme est moins en relation immédiate avec ses émotions et que souvent, souvent, il porte un petit peu un masque ou une cuirasse, vous appelez ça comme vous voulez.
- Et c'est vrai qu'à l'inverse de la femme, montrer ses émotions pour un homme, c'est parfois signe de faiblesse.
- Alors, heureusement, les choses changent. On accepte que les hommes pleurent, on accepte.
- Mais ça reste quand même encore quelque chose de...
- Et puis de toute façon, je pense que les hommes et les femmes n'ont pas le même rapport à leurs émotions.
- Alors, la question que...
- se posent beaucoup de femmes, c'est comment l'aider à se livrer.
- Alors moi, je trouve que ce qui n'est pas mal, c'est de lui faire parler de son enfance.
- Et souvent, quand on fait parler à un homme de son enfance, il y a toujours un moment où il va être ému.
- Alors, on peut le faire parler de ses parents, évidemment, mais on peut aussi, s'il a eu un animal familier lorsqu'il était petit, ça, ça marche beaucoup.
- Il y a forte chance qu'à un moment donné, il soit très touché et qu'il puisse, à ce moment-là, un petit peu se lâcher, si je puis dire, dans ses émotions.
- Et puis...
- il faut le faire parler de ses succès, de quoi il est fier.
- Et là aussi, il va pouvoir parler avec un peu plus d'émotion.
- Pourquoi pas les rêves ? Et tout doucement, ses confidences vous montreront qu'il a d'abord un cœur et que pour qu'il se livre, il faut l'emmener tout doucement sur ses émotions.
- Parce que c'est vrai que, de toute façon, naturellement, l'homme va agir plutôt que s'attendrir.
- Et chaque fois qu'il se livre, il faut être très reconnaissant.
- Il faut être reconnaissant du cadeau qu'il nous fait.
- C'est très beau et puis c'est fondamental.
- Oui, on parle quand on se sent autorisé à le faire.
- Et moi, j'ai une patiente qui a acquis...
- Parfois, les idées viennent des patients.
- Une patiente, Émilie, je la salue si elle nous écoute, qui me disait qu'elle, ce qu'elle faisait avec son conjoint, c'est qu'ils écoutaient les battements de cœur l'un de l'autre.
- Le soir, pour retisser quelque chose du corps à corps qui, après, permet le langage.
- Et je trouvais que c'était, avant de dormir, quelque chose de...
- comme ça, de cette chaleur des corps.
- Je trouvais que c'était très beau.
- Donc, je partage cette idée de cette patiente avec vous.
- Mais oui, vous avez raison, il faut pouvoir se sentir autorisé à parler.
- Sinon, on ne le fait pas.
- Il ne faut pas brusquer l'autre en disant, là, là, t'es pas sensible, t'es pas ceci, t'es pas cela.
- Il faut inviter le discours.
- Voilà.
- Donc, ça s'ouvre à un homme, mais il faut un petit peu de délicatesse.
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Transcription générée par IA