Retranscription des premières minutes :
- « Vous écoutez Sud Radio, il est 8h, c'est radio, parlons vrai. » Et le grand 8, les titres de ce journal, on vient de l'évoquer, les rafales de vent à plus de 140 kmh, des vagues de plusieurs mètres, des orages, des averses, la tempête Benjamin traverse la France.
- Les autres titres, Laurie.
- Qui va payer la suspension de la réforme des retraites ? Le Premier ministre Sébastien Lecornu demande un effort aux retraités et aux mutuels.
- Le procès de l'horreur, celui du meurtre de la petite Lola, sa mère a pris la parole hier au tribunal.
- Et puis, à quelle ville accueilleront le Tour de France 2026 ? Le tracé de la grande boucle sera dévoilé ce matin.
- Il y a au moins 19 départements en vigueur orange.
- Et puis cette tempête Benjamin qui commence à balayer la France depuis la façade atlantique et les côtes de la Manche.
- Des vents violents qui atteindront les 160 kmh.
- Déjà enregistrés ce matin en Bretagne, Félix Mathieu, des trains ont été supprimés dans plusieurs régions.
- Des suppressions qui pourraient durer toute la journée.
- Oui, tous les TGV sont supprimés entre La Rochelle et Paris.
- Tout comme les TER supprimés en Normandie.
- Perturbés dans plusieurs régions du Grand Ouest.
- Sur l'île d'Oléron en Charente-Maritime, Delphine Dupuis, Poissonnière.
- Saint-Pierre d'Oléron attend le plus gros de la tempête.
- On a eu 136 kmh à Chassiron déjà.
- Le pont de l'île était ouvert jusqu'à maintenant.
- Donc on a pu aller sur les marchés du continent et être livrés.
- Les derniers bateaux, les plus grosses unités, tous ont rentré le dernier bateau hier, en fin d'après-midi.
- Et là, ils ne vont pas ressortir avant au moins demain soir.
- Sur les côtes de la Gironde, des Landes, des Pyrénées-Atlantiques, mais aussi en Seine-Maritime, des vents forts se sont renforcés cette nuit dans le golfe de Gascogne.
- Puis en Manche, ils vont engendrer de grosses vagues.
- Une surélévation du niveau de la mer.
- Beaucoup de mesures de précaution ont donc été prises, indique en Gironde.
- Jacques Torelli, président de la coordination environnement du bassin d'Arcachon.
- On limite l'accès à la dune, bien sûr.
- Les constructions, les abris au banc d'Arguin, pour nos scientifiques de la Réserve Naturelle Nationale, elles ont été démontées.
- C'est la submersion marine qui est un des grands problèmes avec la surcôte.
- L'air est chaud, l'eau est chaude.
- L'air ne pèse pas assez sur l'eau.
- L'eau se détend et on a parfois le sens du vent qui pousse l'eau à l'intérieur du bassin d'Arcachon.
- On ne sait jamais à l'avance ce que ça peut donner.
- Effectivement, témoignage dans le Grand Matin Sud Radio.
- À votre micro, Patrick Roger.
- Tous deux attendaient le plus gros des rafales dans les heures à venir.
- Les précisions de Félix Mathieu.
- Alors un conseil.
- Si aujourd'hui, vous n'êtes pas obligé de vous déplacer, notamment, je pense, dans le sud-ouest ou sur la côte atlantique, évitez ce matin parce qu'il peut y avoir des chutes aussi de branches et d'arbres.
- Qui va payer les modalités de la suspension de la réforme des retraites présentées tout à l'heure en Conseil des ministres ? La lettre rectificative intégrée au budget de la Sécurité sociale sera donc présentée ce matin, 10h, en Conseil des ministres.
- Suspension qui coûtera 1,4 milliard d'euros en 2027.
- Pour la financer, le Premier ministre Sébastien Lecornu envisage une hausse des contributions des mutuelles et le gel des pensions des retraites en 2026.
- Sébastien Lecornu qui, quoi qu'il en soit, maintient l'obstant suspension alors qu'Emmanuel Macron ne ferme pas la porte, lui, à un référendum.
- Franck Payenave, le président de la République, sème le doute chez certains électeurs.
- Les Français se montrent partagés par ce référendum.
- Certains même s'en méfient.
- C'est le cas de Marc qui travaille dans le secteur de la santé.
- Je trouve que c'est bien qu'il écoute un petit peu ce qui se dit.
- Ça serait pas mal.
- C'est un sujet compliqué.
- Donc, évidemment, l'augmentation du départ à la retraite, ça fait pas plaisir.
- J'ai plutôt tendance à être contre.
- Après, est-ce que si on vote pour ou contre, est-ce que ce sera appliqué en fonction de ce qui lui plaît ? Ça, c'est...
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