Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio Il est 8h, les grands titres de l'actualité avec vous Laurie Leclerc.
- La réforme des retraites pourrait-elle être sacrifiée au nom de la stabilité ? C'est ce que laisse entendre l'ancienne Première Ministre Elisabeth Borne.
- Les autres titres de l'actualité, cette crise politique qui se transforme en crise économique.
- Les patrons des petites entreprises sont inquiets.
- Alerte enlèvement toujours en cours, déclenché hier soir après la disparition d'une petite fille de 3 ans dans l'Orne, enlevée lundi par son père.
- Et puis Nicolas Sarkozy de retour au tribunal, deux semaines après sa condamnation dans l'affaire des financements libyens.
- Cette fois-ci, c'est la Cour de cassation qui se penche sur l'affaire Big Malian.
- Une personnalité de la société civile pourrait-elle s'installer à Matignon pour sortir de la crise politique ? Scénario désormais sur la table.
- Après l'implosion de son gouvernement, Sébastien Lecornu reçoit le Parti Socialiste ce matin, au deuxième jour de son ultime délai pour ses négociations de la dernière chance.
- Objectif Félix Mathieu.
- C'est tenter de trouver qui pourrait devenir un Premier ministre en échappant à la censure.
- Pour faire voter un budget et faire tenir un gouvernement sans passer par la case dissolution, une petite musique monte dans le bloc central.
- Un Premier ministre sans étiquette politique qui serait issu de la société civile.
- Souvenez-vous, l'année dernière, par exemple, on avait évoqué l'hypothèse de l'ancien leader de la CFDT, Laurent Berger.
- En tout cas, Elisabeth Borne dans Le Parisien fait écho à Gabriel Attal en évoquant une personnalité sans étiquette partisane ni ambition présidentielle et qui pourrait donc faire travailler tout le monde ensemble.
- Ou en tout cas, obtenir cette non-censure.
- En tout cas, pour Amadou El Péès, qui voudrait plutôt une cohabitation avec un Premier ministre de gauche, l'ancienne Première ministre estime qu'il faudrait accepter peut-être de suspendre sa réforme des retraites si c'est le prix à payer pour la stabilité politique du pays.
- D'ailleurs, on apprend que Sébastien Lecornu, justement, a demandé une étude d'impact au ministère de l'économie sur ce sujet, sur une suspension de la réforme des retraites.
- Faire ça tout en maintenant LR au gouvernement ou dans une posture de non-censure, ce serait une gageure.
- Le maire de l'Intérieur et président de LR ne veut pas entendre parler d'un Premier ministre de gauche.
- Et une suspension de la réforme des retraites, ça fait partie des mesures repoussoires pour LR.
- Donc les tractations s'annoncent serrées.
- On arrive ce soir au bout du délai qu'avait donné Emmanuel Macron à Sébastien Lecornu pour cette mission, sauf qu'il peut, c'est négociation de la dernière chance.
- Le but de ces dernières négociations, éviter donc la crise dans un contexte économique déjà défavorable pour les entreprises.
- Investissement et confiance en berne, taux d'intérêt en hausse, clément-bargain.
- Cette crise politique ravit.
- Ils vivent les inquiétudes au sein des petites entreprises.
- Quasiment aucun client dans ce concessionnaire de deux roues au milieu des allées désertes.
- Frédéric, le responsable, ne cache pas son amertume.
- La France est à l'arrêt.
- Les gens ne consomment pas puisqu'on se demande tous où on va.
- Ça joue sur tout ce qui est commerce.
- On risque gros et ils ne prennent pas la mesure des choses de tout ce qui se passe.
- L'euro n'a jamais été aussi bas.
- Le CAC 40, il est en perte.
- On va dans le mur.
- Des conséquences économiques très concrètes que mesure aussi Pascal.
- Le carnet de commande de cet architecte d'intérieur La fridosité, le fait de dire on va réfléchir un petit peu.
- On avait prévu pour cette année, mais avec ce qui se passe, ils le disent carrément, avec la politique, on va attendre un petit peu.
- Et les perspectives ne sont pas bonnes pour Yann.
- Quand vous avez des gens qui ont une incertitude de l'avenir, qu'est-ce qu'ils mettent ? Ils mettent l'argent sous le matelas en attendant de voir les gens meilleurs.
- Cet agent immobilier s'attend à de prochains mois difficiles.
- L'amorosité générale va vraisemblablement faire remonter les taux d'intérêt.
- Et je pense que ça va ramener.
- Je pense que ça va ramener à un marché sur une descente de transactions.
- C'est loin d'être quelque chose qui nous donne un ciel...
Transcription générée par IA