Retranscription des premières minutes :
- « Vous écoutez Sud Radio, bon réveil à vous ! » « C'est radio, parlons vrai ! » « Bon réveil, il est déjà 8h tout de même, vous êtes peut-être déjà en retard en ce mardi 7 octobre, le grand 8 avec vous, Laurie Leclerc et le réveil peut-être du gouvernement s'il y en a un, Sébastien Lecornu, à 48h d'ultime négociation pour essayer de former une équipe à la tête de ce pays, ça va être difficile, trouver donc une stabilité. Les autres titres de l'actualité. » Deux ans jour pour jour après l'attaque du 7 octobre d'Israël par le Hamas, 1219 personnes avaient été tuées, 47 otages sont encore détenus à Gazarm.
- Remondissement au procès de Cédric Jubilard, l'amant de Delphine se trouvait-il près de son domicile la nuit du drame ? C'est la théorie avancée hier par la Défense.
- C'est la défense de Cédric Jubilard.
- Autre procès, celui en appel des viols de Mazon, Dominique Pellicot témoigne aujourd'hui à la cour d'assises du Gard.
- « C'est vrai, c'est une mission impossible ou presque mission en tout cas de la dernière chance.
- Emmanuel Macron donne jusqu'à demain soir à Sébastien Lecornu pour tenter de trouver un compromis. » Après sa démission hier matin, au lendemain de la nomination de son gouvernement, le Premier ministre entame un marathon de 48h de consultation.
- Le but ? Félix Mathieu s'est décidé de recoller les morceaux de la coalition gouvernementale.
- Sébastien Lecornu reçoit à 9h les chefs de parti et responsables du socle commun, les présidents des deux assemblées, Yael Brunepivet et Gérard Larcher.
- A priori, Bruno Retailleau, pour LR, sera absent à cette réunion.
- Il a exigé de rencontrer le Premier ministre en tête à tête après son coup de sang de dimanche soir qui a fait voler le fragile gouvernement Lecornu en éclats.
- Même si ces négociations aboutissaient, Sébastien Lecornu n'aurait pas forcément vocation à rester à Matignon, à en croire l'entourage.
- Emmanuel Macron, le Premier ministre, pourrait négocier pour la suite avant de partir.
- Mais avec quelle légitimité dans ce cas-là pour s'engager par exemple sur les retraites si ce n'est pas lui derrière qui pilote ? C'est ce que se demande la gauche.
- Olivier Faure, pour le PS, continuait sur TF1 hier soir à espérer une cohabitation avec la gauche aux manettes.
- Nous devons prendre nos responsabilités et si nous étions appelés à Matignon, il faudrait que nous répondions positivement.
- Et ensuite, chercher à gouverner, chercher à faire en sorte que le Parlement redevienne le lieu de l'élaboration, des compromis parfois, on a essayé la droite.
- Ça n'a pas marché.
- On a même eu trois premiers ministres, chaque fois plus proches du président de la République, et ça n'a pas marché.
- Donc il faut maintenant essayer ce que les Français ont demandé l'an passé.
- Ce qu'il faut aujourd'hui, c'est un changement de cap.
- Si ce changement de cap n'existe pas, évidemment, on se heurtera à nouveau aux mêmes difficultés.
- Et donc je plaide devant les Françaises et les Français pour que ce changement de cap ait lieu et qu'un gouvernement de gauche puisse arriver.
- La gauche, invitée par l'écologiste Marine Tondelier à se réunir ce matin à 9h dans un lieu neutre.
- Le PS ne viendra pas s'il y a LFI.
- LFI qui voudrait plutôt une dissolution, justement, en cas d'échec de ces négociations.
- Le chef de l'État prendra ses responsabilités, indique l'entourage du chef de l'État, allusion à une possible dissolution, puisqu'il écarte plutôt une démission.
- En tout cas, jusqu'ici, il l'a toujours écartée.
- Une incertitude et une crise politique inédite qui inquiètent beaucoup les Français.
- Une situation à peine croyable pour Michel, qui est retraité.
- Qu'est-ce que c'est que ce bazar ? C'est incroyable où on en est arrivé.
- Les hommes politiques sont payés à s'amuser parce que, franchement, j'ai 88 ans, monsieur, j'en ai vu.
- Mais là, ça dépasse tout ce que j'ai vu.
- Toujours les mêmes qui se mettent en avant et qui se retirent et qui laissent tout le monde dans la panade.
- Témoignage à recueil pour Sud Radio par Clément Barguin.
- Oui, bon, nous allons continuer d'en parler, bien sûr.
- L'invité politique tout à l'heure de Jean-François Kili, c'est...
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