Retranscription des premières minutes :
- Il est 8h, passé de 1 minute, très très bonne journée.
- Les informations c'est avec vous, Laurie Leclerc, rebonjour.
- Rebonjour Maxime, bonjour à tous.
- Nicolas Sarkozy, l'ancien président de la République, ça y est, a été condamné.
- Et oui, il fera de la prise en ferme.
- C'est une condamnation qui soulève de nombreuses réactions de la classe politique.
- Les autres titres de l'actualité, Laurie.
- Dans les supermarchés, devant les préfectures, encore au château de Versailles, les agriculteurs vont faire entendre aujourd'hui leur colère.
- À l'international, Donald Trump voit peut-être une issue proche à la guerre entre Israël et le Hamas.
- Le premier ministre israélien, lui, s'exprimera aujourd'hui devant l'ONU.
- Et puis, cette histoire invraisemblable.
- Une jeune Marseillaise de 13 ans et demi, admise en bac pro couture, finalement renvoyée de son cursus.
- La raison, elle est trop jeune pour manipuler les outils.
- Et les mots ne suffisent pas ce matin dans vos journaux.
- Pour décrire ce qu'il se passe, honte de choc, séisme, déflagration.
- C'est une première pour un ancien président de la République.
- Nicolas Sarkozy a été condamné à 5 ans de prison.
- Et oui, il ira bien en prison, Laurie.
- Oui, l'ancien chef de l'État a été reconnu coupable d'association de malfaiteurs dans l'affaire du financement libyen de sa campagne électorale de 2007.
- Il saura, le 13 octobre prochain, la date où il rejoindra la prison de la santé, puisqu'il a écopé d'une peine de 5 ans de prison ferme, avec exécution provisoire, même en cas d'appel.
- Une mesure censée empêcher la récidive du condamné, mais qui ne passe pas du tout auprès de Pierre-Henri Dumont, secrétaire général adjoint du parti Les Républicains.
- Nicolas Sarkozy, bien évidemment, ne rentrait dans aucun de ces cas.
- Et donc, c'est ça qui donne ce sentiment d'acharnement, et donc qui fait la défiance de la justice, et pas les propos des condamnés, des prévenus au procès, ou des avocats de la défense.
- Ce qui fait la défiance de la justice, c'est des décisions qui sont manifestement disproportionnées.
- Nicolas Sarkozy.
- Il est lui-même d'une condamnation d'une gravité extrême pour l'État de droit.
- L'un de ses avocats évoque une justice spéciale pour l'ex-président de la République, une méthode comparable à celle employée par Donald Trump, selon Benjamin Lucas, porte-parole du groupe écologisté social à l'Assemblée nationale.
- C'est quand même le monde à l'envers.
- On a un ancien président de la République qui a déjà été condamné pour corruption.
- C'est la justice dont on ferait le procès.
- C'est une manœuvre de diversion qui est extrêmement grossière, mais au-delà de sa grossièreté, qui est dangereuse, parce qu'elle vise à faire perdre la confiance de nos concitoyens, envers l'institution judiciaire, envers la séparation des pouvoirs, et donc envers la démocratie.
- Franchement, c'est du trumpisme.
- Et au Rassemblement national, Marine Le Pen, elle-même sous le coup d'une exécution provisoire, dénonce un grand danger, notamment vis-à-vis de la présomption d'innocence.
- Et on en parlera dans une dizaine de minutes avec mon invité politique, Benjamin Haddad, qui est en réalité le porte-parole des Républicains.
- Et puis à l'international, Donald Trump, Jonas Haddad, excusez-moi, et non pas du tout Benjamin Haddad, qui est ministre des Affaires étrangères, c'est Jonas Haddad, pardonnez-moi.
- À l'international, Donald Trump déclare qu'il ne permettra pas, lui, à Israël d'annexer la Cisjordanie.
- Le président américain assure qu'un accord sur Gaza est assez proche, et peut-être même la paix après cette entretenue, hier avec le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, le Premier ministre Benyamin Netanyahou, qui doit prendre la parole aujourd'hui à la tribune de l'ONU.
- Et retour en France avec notre sujet, beaucoup de ce matin en a parlé, une centaine d'actions d'agriculteurs est prévue aujourd'hui, et certaines ont déjà commencé le riz.
- Avec l'action la plus symbolique à 7h, si des tracteurs en route vers le château de Versailles, un blocage en cours à Strasbourg, contre l'accord entre l'Union Européenne et les pays du Mercosur.
- Pour Christophe Chambon, éleveur laitier dans le Doubs ce matin sur Sud Radio, il est secrétaire général de la FNSEA, et ce n'est qu'un début.
- Notre président de la République, notamment sur les accords du Mercosur, doit aussi assumer maintenant.
- Depuis le début et lors d'un salon de l'agriculture,...
Transcription générée par IA