Retranscription des premières minutes :
- « Vous écoutez C'est Radio, merci de votre fidélité. » « C'est Radio, parlons vrai. » Mardi 9 septembre, Le Grand 8, avec vous Laurie Leclerc.
- Bonjour Laurie.
- Bonjour Patrick, bonjour à tous.
- L'après François Bayrou, évidemment.
- Emmanuel Macron annonce qu'il va nommer un nouveau Premier ministre dans les tout prochains jours.
- Les autres titres de ce journal.
- Le mouvement Bloquons Tout, c'est la grande inconnue.
- Demain, quel sera l'ampleur des blocages, manifestations, grèves et boycott ? L'une des dernières décisions du gouvernement avant de partir, un bonus de 1000 euros pour l'achat d'une voiture électrique, à condition que sa batterie soit fabriquée en Europe.
- Et puis le succès du beurre demi-sel, plébiscité par 34% des Français.
- Ses ventes atteignent des records.
- Et maintenant, que va-t-il faire ? Emmanuel Macron reçoit, en tout cas officiellement, tout à l'heure, François Bayrou pour sa démission.
- Après avoir perdu le vote de confiance hier à l'Assemblée nationale, le Premier ministre va expédier les affaires courantes.
- Reste pour le président Macron à lui trouver un successeur.
- L'Elysée promet, Félix Mathieu, que ce sera chose faite dans les prochains jours.
- Oui, un proche du chef de l'État prétend même ne pas exclure une nomination dès aujourd'hui.
- Pour Matignon, cela permettrait à Emmanuel Macron de ne pas se retrouver seul en première ligne.
- Demain, face au mouvement Bloquons Tout, quoi qu'il en soit, aujourd'hui ou pas, il faudrait faire vite, même s'il n'y a pas de délai officiel, estime le politologue Luc Gras, joint par Mathéo Lamblot pour Sud Radio.
- Il n'y a pas de délai particulier et donc le président de la République doit, dans les circonstances actuelles, rapidement choisir un nouveau Premier ministre, sachant qu'il ne pourra pas, comme pour Michel Barnier, prendre près de deux mois pour le choisir.
- La situation est trop grave politiquement, actuellement, pour qu'il puisse prendre son temps.
- Si ce n'est pas aujourd'hui ou demain pour l'Elysée, il faudrait au moins avoir un gouvernement d'ici la semaine prochaine, quand Emmanuel Macron partira à New York pour reconnaître l'état de Palestine.
- La piste Olivier Faure n'a pas le vent en poupe.
- Le patron du PS avait fait des offres de services mais n'a pas été contacté.
- Emmanuel Macron préférerait quelqu'un de plus proche de lui comme son ministre des Armées, Sébastien Lecornu, qui avait déjà été pressenti l'an dernier avant un revirement présidentiel.
- Beaucoup lui conseillent d'élargir avec quelqu'un issu de la droite comme la ministre du Travail, Catherine Vautrin, voire d'accepter un parfum de cohabitation avec quelqu'un de LR comme Xavier Bertrand, le président des Hauts-de-France.
- En tout cas, si la perle rare existe, elle devra savoir négocier avec les preuves du budget qui se profilent.
- Et les précisions de Félix, Mathieu ? Oui, bon bah écoutez, on va voir, Eric Ciotti sera l'invité politique de Jean-François Aquili tout à l'heure à 8h15.
- 80 000 policiers et gendarmes mobilisés demain pour encadrer le mouvement Bloquons tout.
- Aucune violence ne sera tolérée, prévient le ministre de l'Intérieur, bientôt démissionnaire Bruno Retailleau.
- Ni blocage, ni boycott, mais difficile à l'heure actuelle de connaître l'ampleur de la mobilisation.
- 700 actions seraient recensées à cette heure-ci.
- Alors les Français anticipent Clément Barguin.
- Devant les grilles de Sorbonne Université, c'est la grande question.
- Les cours seront-ils maintenus demain ? Rien n'est moins sûr pour Anouk, elle est étudiante.
- J'ai entendu beaucoup d'appels, surtout sur les réseaux sociaux, de la part des étudiants.
- Je pense que les universités vont se mobiliser.
- Pour moi, bloquer, c'est montrer qu'on n'est pas d'accord avec tout ce qui se passe, toutes les décisions qui sont prises.
- Blocage, grève, acte de sabotage, de nombreux Français s'attendent à une journée compliquée.
- En visite à Paris, Héloïse, elle, préfère écourter son séjour.
- Les blocages SNCF, les retards, etc., c'était plus prudent de ne pas voyager le 10.
- On entend beaucoup de choses sur le fait que ça peut ressembler au gilet jaune.
- C'était quand même un mouvement d'une ampleur assez importante.
- Mais pour certains, pas question de revivre une crise comme en 2017. Christophe, lui, soutient le mouvement, mais à sa manière.
- Participer indirectement, je peux ne pas consommer ce jour-là. Pas aller au restaurant, venir avec ma gamelle, rentrer...
Transcription générée par IA