Retranscription des premières minutes :
- « Vous êtes sur Sud Radio et vous avez raison, il est précisément 8h. » « Bonne fête avec Sud Radio. » « Et le journal de 8h, c'est avec vous, Laurie Leclerc, bonjour. » « Bonjour Maxime, bonjour à tous. » Des airs de révolte agricole autour de la thermatose nodulaire contagieuse.
- La journée de mobilisation dans la Riège s'est terminée.
- On vous en parle depuis tout à l'heure.
- Un affrontement avec les gendarmes, reportage dès le début de ce journal.
- Les autotitres de l'actualité, Laurie.
- Un cold case élucidé dix ans après grâce à la généalogie génétique.
- Le violeur ou tournevis de Poitiers vient d'être mis en examen.
- Le budget de la Sécurité sociale au Sénat aujourd'hui, après avoir été adopté à l'Assemblée nationale, un rendez-vous qui pourrait tourner court.
- Et puis le rugby avec l'initiative solidaire de Toulon pour son match de Champions Cup dimanche.
- Venez avec vos plaides, on vous explique tout.
- Ça c'est sûr que les plaides vaut le détour.
- Mais après la Riège hier, les eaux de Pyrénées ce matin, Laurie, les mobilisations des agriculteurs se multiplient contre les abattages de troupeaux.
- Dans la Riège, des affrontements ont éclaté hier soir entre gendarmes et agriculteurs.
- Les forces de l'ordre ont fini par reprendre le contrôle peu avant minuit de la ferme où plus de 200 vaches doivent être abattues après la découverte d'un cas de dermatose nodulaire contagieuse.
- La situation est désormais sous contrôle, a commenté le préfet.
- Christine Bouillaud, vous étiez sur place dans cette ferme des Bordes-sur-Arise.
- Des centaines d'agriculteurs et des soutiens se sont mobilisés pour empêcher les services vétérinaires d'approcher.
- Les blindés de la gendarmerie et plusieurs cordons de gendarmes mobiles vont mettre plus de cinq heures pour rejoindre la ferme concernée sur cette petite route en crête.
- Les agriculteurs ont tout fait pour retarder leur arrivée.
- Arbres coupés, ballots de foin en feu.
- Mais devant le très imposant dispositif de sécurité et la quantité de gaz lacrymogène jeté, impossible de résister.
- Guy Saint-Blancas est agriculteur et il n'en revient pas.
- C'est l'armée qui vient contre ses enfants.
- Les agriculteurs, c'est un métier très compliqué.
- Il faut s'adapter en permanence.
- Mais on ne s'adaptera jamais à une colonne CRS.
- Partout dans les rangs des agriculteurs, c'est l'écœurement devant la décision de cet abattage, devant l'ampleur aussi de l'opération de gendarmerie.
- Construire un troupeau, c'est une vie.
- Ça peut partir en deux jours, en 48 heures, c'est fini.
- Mathéo, il a 22 ans.
- Il va à 6 heures le matin, moi.
- Je vais travailler parce que j'adore mon métier.
- Je trais, je nourris.
- Mais comment vous voulez continuer quand on voit ça ? Ces événements vont laisser des traces, prédit Philippe Lacube, le président de la Chambre d'agriculture de la Riège.
- On ne s'arrêtera pas certainement pas là.
- Je crois qu'on met le doigt dans un engrenage dont on ne sait pas trop jusqu'où il peut nous mener.
- Même scénario dans le département voisin des Hautes-Pyrénées avec une autre ferme qui va connaître le même sort avec l'abattage ce matin de tout son troupeau.
- Et plusieurs dizaines d'éleveurs sont déjà présents sur place.
- Qu'est-ce qui se concerne de cette mobilisation de la Riège ? On l'a appris ce matin.
- Laurent Nunez, le ministre de l'Intérieur, a annoncé quatre interpellations d'agriculteurs.
- Et sur ce sujet, vous le savez, sud est votre radio.
- Vous nous appelez 0826 300 300 pour converser avec nous, notamment répondre à ces questions sur la mobilisation des agriculteurs.
- Est-ce que vous comprenez la colère dans nos campagnes aussi quand vous voyez les scènes d'affrontement entre les forces de l'ordre et les agriculteurs ? Est-ce que l'État montre les muscles de façon disproportionnée entre 8h30 et 10h ? Vous avez la parole 0826 300 300.
- 3 sur Sud Radio, un homme de 28 ans vient d'être identifié et écroué grâce à l'ADN d'un de ses proches pour, je cite, un viol commis il y a 10 ans à Poitiers.
- Et on parle de tournevis.
- Oui, soupçonné d'avoir attaqué au tournevis, puis étranglé et violé sa victime alors qu'elle courait le long d'une rivière.
- L'homme a reconnu l'effet en garde à vue.
- Pour l'identifier, la justice a utilisé...
Transcription générée par IA