Retranscription des premières minutes :
- « Vous êtes sur Sud Radio, merci 8h. » « Parlons vrai. » « Les informations avec Laurie Leclerc. Rebonjour Laurie. » « Rebonjour Jean-Jacques, bonjour à tous. » « Le corps d'Agathe. Vous vous souvenez, joggeuse de 28 ans, disparue le 10 avril dernier dans la Vienne.
- Le corps d'Agathe a été retrouvé dimanche, découvert par un promeneur dans un sous-bois.
- Les autres titres de l'actualité. » La lutte s'intensifie contre les rodéos urbains.
- En banlieue parisienne, une commune encourage la dénonciation anonyme des propriétaires de ces deux roues impliquées dans ces délits routiers.
- Le gouvernement prépare son budget 2026 et organise aujourd'hui une conférence financière des territoires.
- Les collectivités territoriales redoutent des coupes drastiques dans leur financement.
- Et puis ce 6 mai, c'est la journée mondiale de l'asthme, l'occasion de sensibiliser le public avec des dépistages gratuits dans de nombreuses villes.
- « Comment est morte Agathe ? » « Cette jogueuse de 28 ans disparue le 10 avril dernier. Agathe a été retrouvée morte dimanche. » Et pour l'instant, impossible de déterminer les causes du décès.
- Comme l'a indiqué le procureur de Poitiers, Loïs Kergorlec, que sait-on à cette heure-ci de l'enquête ? « Actuellement, de nouvelles analyses sont en cours pour déterminer les causes exactes de la mort de la jeune femme disparue le 10 avril dernier.
- Pour rappel, elle a été retrouvée par un promeneur dans un sous-bois qui n'avait jamais été fouillé par les autorités auparavant.
- » Et ce, alors que les recherches étaient sur un périmètre de 100 km², zone ratissée par des gendarmes, appuyée par des plongeurs et un hélicoptère à caméra thermique.
- Une découverte qui laisse la place à trois hypothèses, comme l'explique François Daoust, ancien directeur de l'Institut de recherche criminelle de la Gendarmerie nationale.
- « Ça laisse ouvert les trois théories ou hypothèses de travail qui sont, elle a fait un malaise, elle est décédée naturellement, elle s'est suicidée, mais hors de sa zone de course habituelle. » « Elle a été agressée et elle a été déposée à cet endroit. » Depuis la disparition de la jeune femme, 180 témoignages ont été reçus par la gendarmerie. Pour l'heure, aucune piste n'est écartée par les enquêteurs.
- Et les explications de Louis de Cargorlet.
- « Pour lutter contre les rodéos urbains, on en parlait tout à l'heure à 7h10, des communes incitent à dénoncer anonymement les propriétaires de véhicules potentiellement dangereux. » Laisse mail pour permettre aux habitants de signaler en toute discrétion là où sont stockés les engins motorisés utilisés lors de ces rodéos.
- Un dispositif, Marie Folio, pour rassurer des riverains de plus en plus inquiets.
- « Fatiguée et inquiète, cette habitante du centre-ville d'Attismos ne supporte plus les rodéos urbains qui défilent juste sous ses fenêtres. » « Des jeunes qui font du rodéo en ligne droite, sans interruption, du feu rouge jusqu'à la mairie, à une vitesse folle. Ça peut durer jusqu'à des minuites, une heure du matin. » Un sentiment d'impuissance face à un fléau qui lui gâche.
- « On n'ose rien dire parce qu'ils sont à plusieurs. Si on intervient, on a peur après des représailles, donc on subit. » Même ras-le-bol chez la voisine d'en face.
- « Il y a des petits jeunes qui passent comme ça, debout sur leur scooter, sans casque, et qui grillent les feux aussi. » « Les voitures leur klaxonnent, ils font des doigts d'honneur. Moi, je ne suis pas en sécurité par rapport à tout ça. » Alors pour tenter d'agir en amont, la mairie a mis en place une adresse mail.
- Objectif, permettre aux habitants de signaler anonymement les motos et scooters utilisés dans ces rodéos.
- Jean-Jacques Grousseau.
- Maire d'Attis-Mons.
- « La police n'ayant pas le droit de poursuivre ces motos lorsqu'elles sont en circulation, pour cueillir ces motos, il faut qu'elles soient à l'arrêt, soit sur la place publique, soit chez un propriétaire. » « L'idée, c'est de dire à chaque riverain, nous sommes responsables, nous pouvons participer à faire en sorte que des gamins ne se plantent pas, ne tuent pas d'autres piétons, et puis surtout à limiter les nuisances pour les riverains. » Prochaine étape envisagée dans la commune, la possible utilisation...
Transcription générée par IA