Retranscription des premières minutes :
- Midi 14h, Sud Radio, la France dans tous ses états, le fait du jour.
- Les fonds de l'Union Européenne servent-ils à financer des associations islamistes ? On va en discuter avec Céline Imar, députée Les Républicains au Parlement Européen.
- Mais en attendant, nous revenons sur cette tragédie de l'île de Léron.
- Qu'est-ce qu'on sait exactement à l'heure qu'il est de ce qui est arrivé ? Vous l'entendiez dans notre journal à midi, ça s'est passé ce matin sur l'île de Léron.
- Un homme a foncé volontairement dans la foule, il a blessé 10 piétons et cyclistes.
- Quatre d'entre eux sont en urgence absolue.
- Il a crié Allah Akbar au moment de son interpellation.
- Il a 35 ans, il était connu des services de police.
- Laurent Nunez, le ministre de l'Intérieur, annonce se rendre sur place.
- Pour l'instant, ce sont toutes les informations que nous avons.
- Céline Imar, merci d'être avec nous.
- On vient évidemment traiter le sujet pour lequel vous venez, qui est le financement des associations islamistes.
- Mais bon, l'actualité nous rattrape.
- On dirait un remake un peu de ce qui s'est passé à Nice le 14 juillet 2016.
- Et le remake ne s'arrête pas là.
- Le remake, il continue parce que Bruno Retailleau parle à juste titre d'ensauvagement de la société.
- Mais des épisodes d'une extrême violence comme ceux qu'on peut voir, et toutes mes pensées vont évidemment aux victimes, à leurs proches, à leurs familles, ainsi qu'aux forces de l'ordre, qui doivent être sur place pour sécuriser.
- Mais on a vraiment aujourd'hui une problématique qui est celle de la prise de conscience et de l'action.
- Et c'est bien là que le politique aujourd'hui doit démontrer qu'il peut reprendre la main sur ce genre d'épisodes qui touchent directement à notre sécurité et qui est la première de nos libertés.
- Vous allez donc déposer un amendement au Parlement européen.
- Pour mettre un terme à une aberration qui est le financement qui est avéré, que vous avez constaté, que vous dénoncez, que vous signalez.
- Est-ce qu'il y a une imbrication entre le financement des associations, des réseaux sociaux qui font circuler certaines idéologies ? On sait que ça a coûté la vie à Samuel Paty.
- Aujourd'hui, on a ce nouvel attentat à l'île d'Oléron.
- Il y a un réseau, entre guillemets, de l'islamisme intégriste qui s'exprime par différentes façons.
- Associations.
- Sites.
- Il y a surtout un problème qui est la prise de conscience du réel.
- Notamment à Bruxelles.
- C'est-à-dire que cet amendement que j'ai déposé sur le budget 2026 de l'UE, il est passé pour interdire que l'UE, que l'Union européenne, puisse financer toute entité liée à l'islamisme, au terrorisme ou à l'antisémitisme, il est passé à 11 voix près.
- Et quand on a un amendement comme ça de bon sens, parce que c'est du bon sens de cesser de financer ceux qui nous détestent et ceux qui veulent nous détruire, quand un amendement comme celui-là passe à 11 voix près, c'est que l'Europe est malade.
- Quels sont les groupes qui l'ont voté, madame la députée ? Surtout les groupes du PPE, donc le mien, la droite, et aussi les groupes situés encore plus à droite que la droite, donc les groupes ECR, là où siègent les députés mélonistes et des patriotes.
- Vous voulez dire qu'il y a des députés européens qui ont voté contre ? Absolument.
- Considérant que ? Considérant que il ne faut pas stigmatiser la société civile.
- Parce qu'on a toujours ces sortes de leçons de morale ou cette bien-pensance qui est effectivement une bataille culturelle.
- Vous parliez des réseaux sociaux, mais il y a toute une bataille culturelle sur ce sujet où aujourd'hui, une partie notamment de la gauche, et toute cette bien-pensance de gauche dans les médias, qui est dans les réseaux, en fait, refuse de voir le réel.
- Au nom du fait qu'il ne faut pas stigmatiser, il ne faut pas amalgamer, mais aujourd'hui, c'est une réalité.
- L'Union européenne finance des entités liées qui ont glorifié le martyr du chef du Hamas, qui n'ont pas condamné l'hippogramme du 7 octobre.
- Et on continue à financer ces associations aussi parce qu'il y a, à la Commission européenne, 30 000 fonctionnaires qui sont organisés...
Transcription générée par IA