Retranscription des premières minutes :
- « Sud Radio Bercov, dans tous ses états, le face-à-face. » Un jour, j'ai prêté serment.
- Alors, il ne s'agit pas de moi, je vous rassure tout de suite.
- J'ai fait des serments, j'espère que je les ai tenus.
- Non, non, on parle d'un certain serment, et vous le savez, le serment d'Hippocrate.
- Le serment d'Hippocrate, celui qui engage tous les médecins du monde, d'ailleurs.
- Non limitant guéret, tu ne nuiras point.
- Et Dieu sait si on en a parlé depuis un certain virus étrange venu d'ailleurs, il y a cinq ans, Covid.
- Et la personne qui a fait ça, ils sont deux auteurs, David Bouillon et Gilles Bréac.
- David Bouillon, on l'a déjà reçu à plusieurs reprises, et toujours avec plaisir.
- David Bouillon, le docteur David Bouillon, qui est médecin généraliste, il a à la fois la chance et la malchance d'être un marginal au bon sens du terme, mais c'est un vrai médecin généraliste.
- Et évidemment, rappelez-vous, il y a cinq ans, nous n'étions pas nombreux à nous poser des questions, pas à dire que telle ou telle chose était bien, on ne prenait pas position contre la vaccination, mais on se posait des questions.
- Et à l'époque, à l'époque, il ne fallait surtout pas se poser des questions.
- Ou alors vous passiez pour un complotiste, ou vous passiez pour un sulfureux, ou vous passiez pour quelqu'un qui était d'extrême droite ou d'extrême gauche, ou évidemment la seule de puissance étrangère, et pas du tout de Big Pharma, parce que Big Pharma, comme on sait, c'est une institution pauvresse qui n'a pas un sou.
- Et David Bouillon, alors, un jour, j'ai prêté serment, et David Bouillon est venu nous voir à plusieurs reprises, et au fond, à un moment donné, David, vous avez très très souvent dit, oui, mais on ne peut pas soigner comme on soigne maintenant, il faut soigner autrement.
- Je le rappelle, et là, vous sortez un livre, et il y a eu depuis d'autres problèmes qui se sont posés, notamment, effectivement, la question de la fin de vie, il y a eu une loi en France, un projet de loi, la loi n'est pas encore votée, par rapport à la loi de l'humanité, mais au-delà de l'euthanasie, au-delà du Covid, au fond, la question que j'ai envie de poser, c'est quoi être médecin ? C'est quoi être médecin quand on essaie de légiférer à droite, à gauche, et avec les conflits d'intérêts et tout cela ? C'est quoi être médecin, David Bouillon ? Bonjour M. Bercoff, bonjour André, bonjour toute l'équipe de Sud Radio, et merci de m'avoir reçu, de vous avoir reçu aujourd'hui, parce que c'est tellement difficile.
- Alors, le médecin que je suis n'est pas un métier, je vais dire, traditionnel, c'est une vocation qui vient de mon enfance, parce qu'il ne faut pas oublier qu'avant d'être médecin, j'étais un enfant, j'ai eu une maltraitance par mon père.
- Comme tout le monde, oui, vous avez été maltraité.
- J'ai vécu la maltraitance de ma grand-mère, qui a été mise dans une maison de repos, dans une EHPAD, contre sa volonté, et en tant que médecin, après, j'ai vécu le suicide de mon frère.
- Donc, le médecin que je suis, c'est un homme qui a prêté un jour un serment, en 90, donc ordonnante pour les Belges, et dans ce serment, il y a tout ce que j'ai besoin pour aider, pour soigner, pour protéger, pour apporter une médecine de qualité, puisque dans ce serment, les mots les plus puissants, c'est quand même respecter les droits fondamentaux, c'est quand même la dignité humaine, c'est le respect du droit à la vie, c'est une médecine de qualité, je viens de le dire, accessible, à tous, s'il vous plaît, du sans-abri au plus riche du pays, sans discrimination, donc c'est-à-dire du plus jeune au plus âgé, et donc avec un devoir, avec une responsabilité, avec une volonté d'informer au mieux son patient, qui reste toujours la priorité du médecin que je suis, et un des mots les plus importants dans ce serment, c'est que je dois mener cette mission sans contrainte, c'est-à-dire sans penser à un seul instant à de l'argent...
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