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Par avec Eric Zemmour

Le face à face avec Eric Zemmour


Eric Zemmour, président de Reconquête
Les invités

Du lundi au jeudi, André Bercoff donne la parole à des écrivains pour parler de leur nouveau livre et vous donne la parole pour réagir en direct avec notre invité. À retrouver sur Sud Radio et en podcast.

Eric Zemmour et André Bercoff

Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 5 premières minutes de votre émission :

"Mais, vous voyez, le prénom ne change rien, si on tire intention."

André Bercoff :  Bonjour Éric Zemmour. Alors Éric Zemmour, effectivement, vous savez bien, on vous a beaucoup appelé la cassandre, la cassandre aujourd'hui, voilà, l'humanisation, le peuple, on va en parler, etc., mais surtout, on va essayer de dire, c'est très très bien de dénoncer, c'est très bien d'analyser, mais on fait quoi ? Vous savez, ça a toujours été ça, donc on va essayer dans cette émission d'avancer un peu là-dessus, vous avez beaucoup de choses à dire, on a beaucoup de questions à vous poser, mais auparavant, je voudrais peut-être commencer par juste comme ça, cette histoire des prénoms, vous savez, vous avez beaucoup parlé, quand vous demandez à une jeune fille de s'appeler comment ? Corine, Corine, voilà, Corine, alors il y a eu, donc, avant-hier, vous savez, cette histoire terrible, ce 26 ans d'origine iranienne, arrêté samedi de décembre, après avoir tué près de la tour Eiffel à Paris un touriste germano-philippin à coup de couteau, puis deux autres personnes, etc., bon, il a été radicalisé, converti de parrain iranien non musulman, mais pourquoi je vous en parle ? Parce que il a changé, il s'appelait Amman, et puis il s'est appelé Armand, et Armand, le fait de s'appeler Armand ne l'a pas empêché en plein pari, comme d'habitude, et c'est une longue suite, on va pas, ça nous prendrait trois heures d'inventer tous les attentats qu'il y a eu en France, mais, vous voyez, le prénom ne change rien, si on tire intention.

"Donc vous voyez, cette histoire des prénoms se retourne."

Éric Zemmour : Alors c'est intéressant que vous commenciez par ça pour plusieurs raisons, parce que, d'abord, pourquoi j'avais demandé qu'on rétablisse, parce que ça a été une vieille loi, sous Bonaparte, qui a été abolie en 1993, d'obligation des prénoms français. J'avais demandé qu'on rétablisse cette loi, tout simplement parce qu'à un moment où on a une société complètement divisée, archipélisée comme on dit, pour reprendre l'expression de Fourquet, je voulais mettre de l'unité et mettre des choses en commun, que les gens aient des choses en commun, et que je suis révélateur de ce qu'une société peut demander à des gens. Je pensais aussi que c'était un geste vers la société d'accueil. Et d'ailleurs, vous me parlez de ce djihadiste qui a frappé samedi soir, c'était exactement le sens de ce qu'avaient voulu ses parents, parce que je me suis bien enseigné, j'ai bien lu les informations sur ce qui s'était passé, ses parents à ce jeune homme étaient iraniens, donc avaient fui l'Iran des Mollahs, donc l'Iran sous la coupe de l'islam, et ils voulaient se détacher de l'islam, s'éloigner de l'islam et ne plus subir cette pression, les parents. Et les parents, donc, ce sont les parents qui, quand ce jeune homme a eu 6 ans, lui ont fait changer de prénom, et ils l'ont fait passer de Iman, ou Amman, ou Amin à Armand. Mais je note, cher André Bercoff, que lorsque ce jeune homme est devenu adulte, qu'il a commencé à fréquenter des djihadistes de haut vol, qui partaient au Syrie exactement, qui avaient fait des attentats, etc. Là, il est revenu à son prénom d'origine, musulman, donc coranique, et il insistait d'après les informations que j'ai eues, auprès de sa famille, même de façon violente, pour qu'on l'appelât de son prénom coranique. Donc vous voyez, cette histoire des prénoms se retourne. Et un dernier point là-dessus, et on parlera d'autres choses, je note avec amusement, que alors que les médias et Gérald Darmanin ont caché pendant une semaine les prénoms des agresseurs du petit Thomas, parce qu'ils étaient tous des prénoms coraniques, là, les médias et Gérald Darmanin se sont précipités pour donner le prénom d'Armand, et avec ce mot magnifique, si j'ose dire, du ministre dans l'intérieur qui a dit « c'est un Français né en France ». Oui, c'est un Français né en France, parce qu'on sait depuis longtemps qu'on donne la nationalité française dans une pochette surprise, et qu'en plus, le droit du sol permet à tous les gens qui naissent en France d'être français. Ce sont ces deux mesures que si j'avais été élu président de la République, j'aurais aboli.

"c'est un Français né en France."

André Bercoff :  Alors, nous allons en parler, parce qu'on va parler de vos théories des deux peuples, puisqu'il y a les Français né français, et puis le français de papier, dit certains, ou français de pas seulement de souche, mais d'engagement, etc. On va en parler, mais alors ce matin, nous recevions ici, à Sud Radio au Jordan Bardella, et on lui a posé la question de la guerre des civilisations, qui est votre thèse, une de vos hypothèses, et voici en course ce que Jordan Bardella a répondu, et je rappelle que Jordan Bardella, pour ceux qui ne le sauraient pas, est le candidat évidemment du Rassemblement National aux Européennes, notamment, et Prés-Secrétaire Général du Rassemblement National. Président, oui, pas président, exact. Je pensais à Georges Marché, là. "Pour le coup, l'argument de la guerre de civilisation avec des jeunes racailles de 16 ans, qui, prenant, n'ont jamais ouvert un coran, je ne vois pas trop à quelle civilisation ils appartiennent. Je pense, au contraire, que nous sommes là." (...)

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