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Par avec Sophie Grimbert

"Une vie d'enfer", ou le combat de Sophie Grimbert pour sortir des témoins de Jéhovah.


"Je suis née, j’ai été élevée et j’ai vécu dans une famille de témoins de Jéhovah pendant quarante-deux ans. En 2009, j’en suis partie avec ma fille âgée de dix ans. Je n’ai depuis presque pas revu mes parents, mon frère, et mon fils. Cette expérience m’a marquée au fer rouge". Pour en parler, André Bercoff reçoit Sophie Grimbert, auteure de “Une vie d'enfer : Le combat d'une femme pour en sortir” publié aux éditions Max Milo.
Les invités

Du lundi au jeudi, André Bercoff donne la parole à des écrivains pour parler de leur nouveau livre et vous donne la parole pour réagir en direct avec notre invité. À retrouver sur Sud Radio et en podcast.

Droit de réponse de l'association Fédération Chrétienne des Témoins de Jéhovah

« L'association Fédération Chrétienne des Témoins de Jéhovah de France exerce son droit de réponse à la suite de la diffusion le mercredi 29 novembre sur nos ondes de l’émission intitulée «"Une vie d'enfer", ou le combat de Sophie Grimbert pour sortir des témoins de Jéhovah ».

Les Témoins de Jéhovah sont une religion chrétienne mondiale et sont actifs en France depuis plus de 100 ans. Le Conseil d'Etat a reconnu l’objet exclusivement cultuel des associations des Témoins de Jéhovah sur le fondement de la loi du 9 décembre 1905. Par ailleurs, la CEDH, pour qui les Témoins de Jéhovah sont une « religion connue », a rappelé que « le libre exercice du droit à la liberté de religion des Témoins de Jéhovah est protégé par l’article 9 de /a Convention ».

A l’échelle internationale, des experts universitaires ont conclu que les Témoins de Jéhovah « sont pleinement intégrés dans la société », qu'ils « contribuent à la croissance, à la cohésion et a la prospérité de la société de bien des manières » et qu'ils « ne sont pas sectaires ».

Régis Dericquebourg, sociologue français des religions a reconnu au sujet des Témoins de Jéhovah : « Ils sont experts de Ia Bible, mais ne sont pas des fondamentalistes ».

Dans l'affaire Témoins de Jéhovah c. Russie, la CEDH a constate que « les membres de la communauté...adoptent les doctrines et les pratiques des Témoins de Jéhovah de leur plein gré », mais aussi que « rien ne prouve que les fidèles aient été soumis "à des pressions psychologiques, des techniques de ‘contrôle mental’ et à une ‘discipline totalitaire’". Au contraire, les requérants individuels et d'autres membres de la communauté des requérants ont témoigné levant le tribunal qu'ils avaient choisi volontairement et consciemment leur religion et que, ayant accepté la foi des Témoins de Jéhovah, ils en avaient suivi les doctrines de leur plein gré ».

Si une personne est renvoyée de chez les Témoins de Jéhovah, ou si elle choisit de renoncer à sa foi, chaque membre de la communauté décidera selon sa conscience religieuse de quelle nature seront ses contacts sociaux avec cette personne on se fondant sur les commandements bibliques contenus en 1 Corinthiens 5 :11-13 et 2 Jean 9-11.

Les Témoins de Jéhovah respectent les gouvernements, même s'ils ne font pas de politique. Ils obéissent aux lois, paient leurs impôts et respectent aussi le droit des autres de faire leurs propres choix politiques. Leur neutralité politique n’est pas une menace pour la sécurité nationale.

Pour les Témoins de Jéhovah, l'enseignement scolaire est un atout très précieux pour préparer les enfants à la vie d'adulte. Ils encouragent leurs enfants à être des élèves sérieux et à faire de leur mieux. »

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