Retranscription des premières minutes :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le code projecteur des Vraies Voix.
- Je choisis donc de remettre ce sujet en chantier avec les partenaires sociaux.
- Monsieur le Premier Ministre, nous vous demandons que vous teniez l'engagement que vous aviez pris, qu'il y ait un accord global et qu'il n'y allait pas des partenaires sociaux, que le dernier mot revienne au Parlement.
- Et j'ai dit que s'il y avait un accord, il serait soumis au Parlement.
- Ce que l'on souhaite, c'est que le Premier Ministre tienne ses engagements pris devant la représentation nationale d'un retour au Parlement, qu'il ait un accord global ou pas.
- Ce sont les mots que vous avez posés sur le papier.
- S'il y a accord, il y aura débat au Parlement, mais je ne remettrai pas en chantier s'il n'y a pas d'accord.
- Respectez vos engagements ou les conséquences en seront pour vous et pour votre garde-vent, ce qu'elles doivent être malheureusement pour vous.
- Et donc après l'échec de la retraite, les partenaires sociaux auront donc de nouveau rendez-vous lundi pour une ultime négociation.
- Ce sera certainement la dernière chance.
- La France insoumise entend déposer une motion de censure la semaine prochaine contre le gouvernement.
- Alors parlons vrai. Est-ce que la perte du mandat de député de Marine Le Pen en cas de dissolution est l'assurance-vie du gouvernement contre une censure RN ? Et à la question, le RN pourrait-il voter la motion de censure LFI ? Eh bien vous dites oui à 70%.
- Vous voulez réagir ? Au délai Vraie Voix, attendez vos appels au 0826 300 300.
- Et je me tourne vers Philippe Bilger.
- Alors il y a des miracles possibles.
- Après tout, lundi, pourquoi pas, dans la mesure où on n'était pas si loin d'un accord, grâce à l'intelligence notamment de Marie-Lise Léon, qui est une syndicaliste comme je les aime, comme notre ami qui ne vient plus, le chroniqueur que j'adorais.
- Joseph Toutouin.
- Voilà.
- C'est pas la même chose quand même.
- Je crains tout de même que la motion de censure fasse partir le premier ministre Bayrou qui a tenu...
- qui tient depuis six mois à coups d'intelligence, de finesse, d'aucun dirai de passivité.
- Mais ça va nous entraîner dans un désordre politique colossal avec évidemment...
- Il n'y aura pas une nouvelle dissolution à mon avis.
- François Zemmour.
- C'est pour ça que je ne comprends pas trop votre question parce que c'est tellement évident qu'Emmanuel Macron, qui récupère son droit de dissoudre...
- Et qui, en juillet, ne va pas l'utiliser, ne va même pas menacer en réalité.
- Parce qu'une dissolution, ça ne garantit absolument pas que le bloc central, c'est-à-dire le macronisme, gagne.
- Il sera même à nouveau battu quand on voit l'État dans lequel est Gabriel Attal.
- Ils n'ont pas compris que la gauche, quels que soient les mandats qu'elle se met, il y a toujours un moment ancien d'angé rassemblement national.
- Eh bien, il y aura un nouveau front républicain, y compris d'ailleurs avec des gens du bloc central comme la dernière fois.
- Et si Macron perdait...
- Emmanuel Macron, pardon, perdait à nouveau les élections, il serait impossible qu'il ne démissionne pas.
- Donc, ça veut dire que si Marine Le Pen a la garantie par Sébastien Lecornu, avec qui elle parle souvent qu'il n'y aura pas le droit de dissolution utilisé par le Président, c'est évident que Marine Le Pen et le RN vont censurer.
- Tout son électorat veut qu'on censure.
- Tout le monde veut en finir.
- Vous vous rendez compte dans quel...
- Alors évidemment, le PS, à part François Hollande, qui ne veut pas pour des raisons tout à fait personnelles, le PS est déjà acté que le PS votera la motion de censure.
- C'est évident.
- Ce n'est pas pour mettre le sourd.
- C'est que François Bayrou ne respecte pas sa parole.
- Ensuite, vous avez cette question.
- Quoi derrière ? On le sait déjà.
- Sébastien Lecornu, qui est déjà prêt, qui est déjà en constitution de gouvernement.
- Parce qu'Emmanuel Macron ne veut pas accepter d'avoir un Premier ministre qui ne lui sert plus de bouclier.
- C'est-à-dire que Bayrou plonge plus un populaire Premier ministre de la 5e.
- Voilà.
- Et le Président de la République plonge avec lui.
- C'est aussi...
Transcription générée par IA