Retranscription des premières minutes :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le code projecteur des vraies voix.
- Je choisis donc de remettre ce sujet en chantier avec les partenaires sociaux pour un temps bref et dans des conditions transparentes, selon une méthode inédite et quelque peu radicale.
- Ils écoutent ce que les parlementaires, les syndicats, les françaises et les français disent depuis deux ans, il faut abroger cette réforme.
- Si jamais les partenaires sociaux arrivent à une autre version, alors ça remplacera la réforme.
- Nous pouvons, j'en ai la conviction, rechercher une voie de réforme nouvelle, sans aucun totem et sans aucun tabou.
- Le problème, c'est qu'il dit que s'il n'y a pas d'accord avec le patronat, c'est la réforme actuelle qui s'applique, parce qu'il y a un déficit démocratique sur cette réforme.
- Et après quatre mois d'échange, le conclave sur la retraite touche à sa fin.
- Les partenaires sociaux n'avaient plus que sept journées pour se mettre d'accord sur des aménagements de la réforme des retraites de 2023.
- Tous espèrent pourtant aboutir à une proposition commune faite de compromis.
- Alors parlons vrai, est-ce que ce n'est pas déjà trop tard pour les quinquagénaires et les sexagénaires ? Et à la question, faut-il mettre en place la retraite par capitalisation en plus de la retraite par répartition ? Vous dites oui à 66%, vous voulez réagir ? Le 0826 300 300.
- Philippe Bilger va bienfois alors pourtant trouver des solutions.
- Alors pour que justement vous, ma chère Cécile, vous ne soyez pas inquiète devant mes ignorances sociales et économiques, je me suis un peu renseigné tout de même.
- Comme on parle de répartition et capitalisation, et je, pardon si c'est sommaire, mais je crois que, comme beaucoup de gens, je pense qu'il serait souhaitable d'ajouter au système par répartition un zeste de capitalisation, même si, je le comprenais même avant d'avoir étudié le problème, il y a des risques dans le système de capitalisation qui n'existent pas.
- La répartition, le fait qu'évidemment ça peut créer une inégalité pour capitaliser, il faut avoir quelque chose à capitaliser, premier point.
- Et deuxième élément, il me semble que la capitalisation est trop dépendante des fluctuations économiques et financières, et que ça peut créer une incertitude grave.
- Lutte Graff.
- François Béroux, c'est l'incarnation de l'immobilisme matiné d'un côté matouatifique, finalement les choses avancent, c'est-à-dire qu'on est en réalité déjà dans une période où la capitalisation existe, que ce soit d'ailleurs, c'est assez amusant, les fonctionnaires, et puis il y a aussi les perpes, enfin il y a tous les moyens de capitalisation, ça existe déjà.
- En 2050, il n'y aura même plus de questions, il y aura beaucoup de personnes qui seront là pour assurer les retraites des personnes par des moyens de capitalisation.
- Donc la question n'est pas est-ce qu'il faut aller ? Oui.
- Ça existe déjà ? Est-ce qu'il faut amplifier ? C'est une évidence qu'on ira vers cela.
- Est-ce que c'est mauvais pour le pays ? Il reposait depuis 1945 sur le principe de solidarité du général de Gaulle.
- Aujourd'hui, il n'y a plus qu'un Français, 7, excusez-moi, qui cotise pour les retraites de nos anciens.
- C'est insuffisant. Donc de toute manière, il n'y aura pas le choix. On va vers la capitalisation.
- Mickaël Sadoun.
- La première chose, c'est qu'il n'y a pas de système pur, c'est-à-dire que pratiquement tous les pays d'Europe, pratiquent des systèmes mixtes dans lesquels il y a des mélanges de répartition et de capitalisation.
- Donc il y a une partie du salaire qui va payer les retraites des plus anciens dans un système qui a ses effets positifs de solidarité intergénérationnelle et de mutualisation du risque parce que tout le monde n'a pas le même parcours professionnel, qu'il y a des accidents de la vie, que les gens n'ont pas le même salaire et que c'est bien qu'il y ait une solidarité nationale.
- Mais de l'autre côté, une partie du salaire qui va vers un système de capitalisation qui sera bénéfique non seulement pour ceux qui cotisent parce que ces moyens-là seront investis dans des entreprises qui feront croire à la capitalisation, qui croitent leur capital et qui leur permettront de vivre une retraite bien plus aisée, mais qui sera...
Transcription générée par IA