Retranscription des premières minutes :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le coup de projecteur des vraies voix.
- La démarche du Parti Socialiste doit être comprise comme révolutionnaire dans la mesure où en effet le Parti Socialiste entend casser les structures du grand capitalisme.
- Nous ne laisserons rien passer ! Je crois que c'est clair.
- Disons que pendant 5 ans on va classer un peu de courrier et servir des omelettes norvégiennes.
- Olivier Faure et Nicolas Maillard-Rossignol sont arrivés coude à coude hier au congrès du PS, environ 42% chacun.
- Le troisième Boris Vallaud se retrouve en position d'arbitre pour le second cours qui aura lieu la semaine prochaine.
- Alors parlons vrai, le Parti Socialiste peut-il reprendre le leadership à gauche ? Et à la question qui peut le mieux relancer le PS, vous dites à 9% Nicolas Maillard-Rossignol, à 6% Olivier Faure et à 85% aucun des deux voulait réagir le 0826.
- 300-300.
- Philippe Bilger.
- Donc dans une vision totalement bilgérienne de la vie politique, donc absolument naïve.
- Je pensais après ce résultat qu'on pouvait féliciter qu'Olivier Faure soit quasiment à égalité avec Maillard-Rossignol, dont je pensais qu'il serait peut-être le rival le plus sérieux pour prendre la tête du PS, afin de couper les liens radicaux.
- Avec les défis.
- Et que la masse d'abstentionnistes, 80% d'après votre sondage de Sud Radio, montraient...
- Ah non, c'est pas des abstentionnistes.
- Aucun des deux ne pense que quiconque puisse remonter le PS.
- Oui, aucun des deux.
- Eh bien j'y voyais une sorte d'adhésion implicite à la présence et à l'aura de François Hollande.
- Mais j'ai cru comprendre, avant qu'on aborde le sujet, que c'était une vision totalement erratique de ma part.
- Et j'attends avec impatience...
- Et j'annonce le point de vue adverse.
- Oui, c'est erratique, parce qu'en réalité, d'abord, Olivier Faure a plus de 1000 voix d'avance.
- Il est à 42, et Maillard-Rossignol.
- Et d'ailleurs, c'est la grande déception de Nicolas Maillard-Rossignol.
- Bon, en pareil cas, tout le monde dit, on est content, on a gagné.
- Mais il y a deux échecs.
- Le premier, c'est celui de Boris Vallaud.
- Bien sûr, il fait 18%, mais il ne concourait pas pour être le troisième homme, Boris Vallaud.
- Il concourait pour bouter Olivier Faure et devenir le premier secrétaire.
- Donc, voilà, c'est ça.
- Nicolas Maillard-Rossignol, il est, comment dirais-je, il est vraiment la créature, entre guillemets, avec...
- Non, en tout cas, il est le représentant de tous les éléphants du PS.
- Il y a Hollande derrière, il y a Ségolène Royale derrière, il y a François Hollande, il y a Karim Bouhamran, il y a Anne Hidalgo.
- Tout le monde est là.
- Et cette agrégation-là, elle arrive à peine à faire 40%.
- Olivier Faure est à 42, voire 43 ce soir, après la collision.
- C'est délirant, mais moi, je trouve que c'est quand même un exemple de résilience extraordinaire de la part d'Olivier Faure.
- Il est chié dessus. Pardon, je parle mal.
- Matin, midi et soir, par l'ensemble du petit monde germano-pratin, par l'ensemble des Israéliens, etc.
- Il est passé de 17 députés.
- Tout le monde se tire après le quinquennat Hollande, le désastre du quinquennat Hollande.
- Tout le monde s'en va et laisse des millions d'euros de dettes.
- Il se retrouve avec Solferino qu'il faut vendre, ok ? Tout seul, allez, occupe-toi du PS.
- Il reste 17 députés, ok ? 8 ans après, il y en a 66.
- Les liens avec Haddafi, ils sont tranchés, je pense que c'est très clair.
- Les militants socialistes regardent ce parcours et disent, ok, ça va être lui.
- Et je vous fiche mon biais que, bien sûr, Boris Vallaud n'appellera pas à voter Nicolas Meillard-Rossignol, qu'il trouvera un accord, parce qu'ils étaient dans la même majorité pendant 8 ans, et qu'évidemment, le 5 juin, c'est Olivier Faure qui sera reconduit Premier secrétaire.
- Jean-Marc Dumoulin.
- Oui, moi, je pense qu'il ne faut pas se cacher derrière son petit doigt.
- Les gens ne veulent pas être chef de parti.
- Ils veulent être président de la République ou candidat à la présidence de la République.
- Alors, Karim Ouamra, le Guzman, tout le monde...
- Le souci fondamental, effectivement, moi, c'est marrant, parce que PS, je croyais que c'était post-scriptum, vous voyez ? Et donc,...
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