Retranscription des premières minutes :
- Le 10h midi, Sud Radio Média, Valérie Expert, Gilles Gansman.
- Bonjour Gilles, un invité exceptionnel, donc pas de zapping aujourd'hui.
- Oui, mais on a tellement de questions.
- Absolument. Bonjour Jean-Claude Darmon.
- Bonjour Valérie.
- Vous publiez « Destin, avoir plus de rêves que de souvenirs », ça paraît chez Fayard.
- Et puis il y a un doc exceptionnel sur Canal+, je vous l'ai dit quand vous êtes arrivé, je vous ai dit que moi je ne suis pas très foot.
- Et en fait ce film qui est sur, alors comment on dit, sur l'app ? Sur l'application Canal+.
- Ça s'appelle « L'argentier ».
- Mais qui a aussi rediffusé sur Canal+, puisque la première diffusion c'était ce dimanche.
- C'était dimanche.
- Il continue la diffusion.
- Et c'est exceptionnel.
- Franchement c'est une vie incroyable et vous avez, alors beaucoup de gens savent que vous êtes un monsieur foot, sauf que ce que vous avez fait est absolument sidérant.
- C'est-à-dire que petit garçon de René Ahoran dans une famille pauvre, vous arrivez en France et puis d'un seul coup vous devenez le grand Manitou du football.
- Alors il y a eu des étapes, mais c'est vrai que c'est...
- Et puis le film est très...
- Très très bien réalisé.
- Je ne sais pas qui l'a réalisé.
- Florent Baudin qui est génial.
- Voilà, il est produit par Eric Anonzo de Black Dynamite.
- Eric Anonzo, il ne fait que des trucs sur le sport qu'il aime.
- Absolument.
- Et Julien Seul.
- Qui était formidable.
- Lui il aime la boxe, le football, il ne fait que des trucs comme ça.
- La pire des choses c'est la retraite.
- Vous dites ça à la début du...
- La retraite c'est le début de la mort.
- Puis d'un coup il n'y a plus de projet, il n'y a plus d'envie, il n'y a plus d'angoisse.
- Il n'y a plus rien.
- On attend, je parle de la retraite où on stoppe tout.
- Souvent, et j'ai vécu ça par des amis qui se glorifiaient de la retraite.
- Deux étaient célèbres et six mois après les deux sont morts.
- Ils habitaient à Sainte-Maxime et c'était deux stars françaises à Paris.
- Ils sont venus manger à Saint-Oué, déjeuner à Saint-Oué et ils vantaient la retraite.
- Oui mais peut-être pour vous c'est difficile de passer la main aussi.
- J'ai aucune raison de passer la main.
- Moi je vis, passer la main ça veut dire ne plus exister, ne plus faire.
- Il n'y a aucune raison que j'accepte ça.
- Tous les matins j'ai des projets, je me lève en chantant.
- Vous chantez quoi ? Je chante tout ce qui me passe par la tête.
- Là je suis à la chanson de la pub qui a été faite pour Remarché.
- Intermarché.
- Mais ça n'arrive pas à me la retirer de la tête non plus.
- Je suis un homme.
- Vous avez chanté, on vous voit chanter dans le doc.
- Le livre s'appelle Destin, avoir plus de rêves que de souvenirs.
- Alors le film revient quand même sur de très nombreux souvenirs, sur comment vous avez transformé le foot, parti en fait avec des idées.
- Vous êtes un homme d'idées.
- C'est vous qui avez eu l'idée, pour les gens qui ne vous connaîtraient pas, de mettre des panneaux publicitaires autour des stades de foot.
- Partout dans le monde, c'est vrai.
- C'est un concert que j'ai fait quand j'étais au FC Nantes.
- Un jour de pluie, avec un brouillard incroyable.
- Ça manquait de couleurs.
- Les joueurs, d'ailleurs, ne se voyaient même pas quasiment.
- Oui, vous dites qu'il n'y avait pas de lumière.
- Oui, mais oui.
- Et ça apportait beaucoup de lumière.
- Ça apportait de la joie.
- Et de l'argent.
- Accessoirement.
- Mais vous avez aussi créé le marketing sportif.
- Parce que les maillots de foot, il n'y avait pas de publicité.
- Vous avez, grâce à ça, sauvé l'Olympique lyonnais.
- C'est vrai.
- Donc le marketing.
- La publicité.
- Et puis ça, c'est parti d'un livre.
- C'est ce qu'on découvre dans le doc.
- De livres d'or.
- Oui.
- Que vous réalisiez chaque année.
- Le livre d'or, c'est une idée originale qui a très bien marché.
- Je racontais l'histoire du club, de sa création, au jour où j'arrivais.
- Donc c'est-à-dire que le FC Nantes, par exemple, avait démarré...
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