Retranscription des premières minutes :
- 10h midi, Valérie Expert, Gilles Gansman, Sud Radio Média.
- Bonjour Gilles. Bonjour Valérie.
- Bonjour Antoine Decaune, on est ravis de vous recevoir.
- Moi j'ai adoré la série Empathie, quelle rapport avec Antoine Decaune.
- Et j'avais dit, s'il y a une raison de s'abonner à Canal+, c'est cette série.
- Et là, s'il y a une deuxième raison ou une première raison de s'abonner à Canal+, c'est pour voir les 4 épisodes, les 4 épisodes, pas épisodes, les 4 épisodes qui vous sont consacrés sur Canal+, c'est mercredi, donc demain, et le 10 décembre.
- Et c'est formidable, c'est toute une époque, c'est ce qu'on se disait, quelle époque, c'est vos années télévision.
- Alors quelle époque, méfiez-vous, c'est déposé.
- Oui, je sais, mais c'est une liberté, on revisite, c'est combien, 40 années ça ? Oui, 40 années.
- 45 presque même, parce que moi j'ai commencé à faire de la télé en 77, 78, donc voyez-vous.
- Et c'était votre anniversaire hier.
- Exactement.
- Bon anniversaire, cher Antoine.
- Merci, merci, merci, j'ai soufflé toute la journée.
- C'est vrai.
- Quand moi j'ai vu le doc, je me suis dit que vous avez eu une vie aussi rock'n'roll que ceux que vous interviewez.
- Oui, enfin en tous les cas, je les ai côtoyés de près, je n'ai hélas pas eu la même vie qu'eux.
- Enfin, je dis la même vie parce qu'il faut faire gaffe, vous savez, il y a le fameux club des 27.
- Oui, il y en a qui ont moins bien fini.
- Alors moi j'ai 72, donc j'ai inversé les chiffres et je suis toujours là.
- Donc ça n'a pas été si rock'n'roll en fait.
- Oui, mais c'est quand même un destin.
- Oh, un destin ! Non, c'est des grands mots, Gilles.
- Non, non, c'est une vie parmi d'autres.
- Mais une vie faite de rencontres, de hasards, c'est ça qui est frappant.
- Tout a toujours été à reposer là-dessus dans ma vie.
- C'était des rencontres, des gens que je croisais, avec lesquels j'avais envie de faire un bout de chemin, et un métier qui m'offrait l'opportunité de pouvoir faire du cinéma, de la radio, de la télévision.
- Voilà.
- Vous dites à un moment, c'est pas du tout ce que j'avais prévu de faire, et personne ne vous demande ce que vous aviez prévu de faire quand vous étiez petit.
- Je ne le sais pas moi-même.
- D'accord, mais vous n'aviez pas envie d'être pompier ? Non, j'avais envie d'être explorateur, parce que j'avais un père qui était...
- Oui, bien sûr, mais vous avez fait un très beau livre d'ailleurs.
- Qui était en partie explorateur, donc ça me donnait envie de voyager, d'aller voir le monde, et certainement pas de m'enfermer dans un bureau.
- Mais non, je n'avais pas d'idées préconçues, je voulais faire de la photo au tout début.
- Je voulais être photoreporteur.
- Et donc ce projet où vous racontez, vous êtes formidablement interviewé par Iggy Pop, c'est une séquence absolument...
- En fait, quand on commence à regarder le premier épisode, on est scié.
- Il y a Paul McCartney, il y a Bruce Springsteen, Bruce Springsteen qui dit que vous êtes...
- C'est dur à dire, hein ? Ah, c'est dur à dire, Valérie.
- Bruce Springsteen.
- Voilà.
- Élégant, charmant, courtois.
- C'est ce qu'il dit de vous ? C'est ce qu'il pense, j'espère.
- Écoutez, élégant, charmant, courtois.
- Je ne sais pas, mais on est...
- C'est tellement une vieille histoire avec Bruce, ça fait tellement longtemps que ça dure.
- Oui, je suis un peu l'image qui se fait de la France, d'une certaine manière.
- Mais justement...
- Vous voyez à quel point elle est erronée.
- Mais pourquoi vous avez accepté ce projet ? Parce que vous êtes plutôt discret, vous avez toujours été discret sur votre vie privée, sur...
- Oui, en fait, c'était à deux conditions.
- C'était d'abord que...
- D'abord, la raison première, c'est que j'avais travaillé avec Bernard de Choisy et Yannick Saillet, qui sont les auteurs et producteurs, avec qui j'avais travaillé sur un documentaire concernant Uderzo, Albert Uderzo.
- Puis j'avais beaucoup aimé leur manière de faire.
- J'ai trouvé ça assez délicat, assez fin.
- Et après des semaines de collaboration, ils m'ont dit, mais en fait, c'est toi qui devrais faire l'objet d'un doc, parce que...
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