Retranscription des premières minutes :
- 9h-10h, Sud Radio, La Vérité en Face, Patrick Roger.
- La Vérité en Face, évidemment jusqu'à 10h avec, comme chaque vendredi, notre débat entre Eric Tegner et Alex Darmon, les deux jeunes entrepreneurs journalistes qui seront avec nous dans quelques minutes, et puis vous aussi bien sûr au 0826 300 300.
- Il y a beaucoup de sujets dans l'actualité.
- Il y a aussi des tensions palpables, pas seulement du côté des Etats-Unis entre Musk et Trump, je ne sais pas ce que vous en pensez, il est devenu fou, a dit l'un d'entre eux, devinez qui ? Bah oui, les deux auraient pu le dire d'ailleurs.
- Là, au sujet de l'autre, on va y revenir dans un instant.
- J'en souris, mais c'est un sourire quand même un peu amer bien sûr, parce que c'est extrêmement dangereux bien sûr.
- Alors vous allez me dire, il n'y a pas qu'aux Etats-Unis, où parfois il y a de violentes disputes au sein du pouvoir.
- Bien sûr, il y a aussi des règlements de comptes.
- Tiens, il y en a un cette semaine, c'est le livre d'Edouard Philippe, qui se dit malade de colère, et il dépeint une France en noir, lui qui a été quand même avec Emmanuel Macron pendant quelques années.
- Nous allons en débattre tout à l'heure, j'aimerais vous entendre également.
- Et puis il y a toutes les tensions bien sûr, on va le voir avec ce chauffeur de bus agressé, et qui est convoqué pour une sanction, on va le voir dans un instant, avec aussi les tensions dans l'instant.
- Ce meurtre à Puget sur Argence, crime raciste ou non, l'auteur dément à avoir agi par racisme, en même temps on a quand même découvert un certain nombre de choses chez lui, et puis il avait proféré aussi des menaces.
- Et dans le même temps, on voit qu'il y a cette affiche LGBT+, pour la marche des fiertés, qui a tendance à diviser bien sûr, on l'a vu tout à l'heure, avec notre invité, avec des signes quand même assez étonnants, une femme voilée notamment, alors qu'on sait que dans beaucoup de pays où le voile évidemment est autorisé, et plus qu'autorisé, et recommandé, voire obligatoire, il y a une chasse en fait à l'homosexualité bien sûr.
- Nous allons y revenir sur ce sujet, vous pouvez réagir au 0826 300 300, et je vous raconterai encore beaucoup d'autres choses dans l'actualité qui m'ont choqué et interpellé.
- A demain matin.
- Et avant ça, ce que l'on a évoqué dans la matinale, tout à l'heure avec Jean-Jacques Bordin, c'est Jean-Christophe Colombot, c'est un chauffeur de bus bordelais.
- Il a été roué de coups par un passager il y a quelques jours.
- Il est convoqué par sa direction pour un entretien préalable avant sanction.
- Qu'est-ce qui lui est reproché ? Eh bien il lui est reproché de ne pas avoir respecté les consignes de son employeur à suivre lors d'une agression.
- Il nous raconte ça.
- Je roulais, j'arrivais à l'arrêt, il y avait du monde, et j'ai accueilli individuellement chaque passager avec un bonjour et un sourire.
- Et il y a un jeune d'une vingtaine d'années qui était avec une casquette et des écouteurs, et j'ai pensé qu'il ne m'avait pas entendu.
- Donc je lui ai juste tapoté un petit peu sur l'épaule et réitéré mon bonjour avec le sourire.
- Et là, c'était le bonjour de trop, puisqu'il s'est retourné en me disant qu'il n'avait pas à me dire bonjour et que j'étais un fils de pute et d'aller me faire enculer.
- Je lui ai demandé de descendre gentiment, poliment.
- Je lui ai demandé de descendre, qu'il ne l'a pas fait, donc je l'ai un peu accompagné.
- Et là, j'ai pris deux uppercuts au visage, un coup de boule, et je me suis retrouvé allongé cinq mètres plus loin sur un enfant.
- Eh bien, ma direction me reproche de ne pas avoir respecté les consignes qui sont qu'il ne faut pas quitter son poste de conduite.
- Oui, beaucoup d'émotion dans la voix de Jean-Christophe Colombot, qui est délégué, me semble-t-il, aussi syndical.
- Et qui, évidemment, a été traumatisé un peu par cette affaire.
- Doublement traumatisé, c'est-à-dire qu'évidemment, il y a le choc,...
Transcription générée par IA