Retranscription des premières minutes :
- 9h-10h, Sud Radio, La Vérité en Face, Patrick Roger.
- La Vérité en Face sur Sud Radio, comme chaque matin jusqu'à 10h, on va se pencher sur les suites, évidemment, de ce défi sécuritaire que représentent les événements populaires.
- Parce qu'on a beau mettre des policiers, alors est-ce qu'on en a mis suffisamment, évidemment, pour éviter ces débordements qui ont eu lieu à Paris, dans certains quartiers, pas dans toute la capitale, mais dans beaucoup de quartiers tout de même, bien sûr, notamment autour des Champs-Elysées, mais également dans d'autres villes, en région, à Nantes, par exemple, bus caillassés de nouveau.
- Il y avait déjà eu un bus incendié, vous vous souvenez, il y a deux ans, à Nantes.
- Nous allons en parler. Comment faire face à cela, bien sûr ? On va regarder aussi quelles sont les suites, justement, des gens qui ont été interpellés de ces jeunes.
- Il y a eu des premières condamnations hier.
- Gérald Darmanin dit que ça ne va pas suffisamment loin dans les condamnations.
- On va voir ça en détail.
- J'aimerais vous entendre au 0826 300 300.
- Et puis, tout à l'heure, dans notre ouverture de cette radio libre, comme vous le savez, sur Sud Radio, bien sûr, on va voir ce que devient Sciences Po.
- Sciences Po, c'était la crème.
- L'élite française, il y a une crise aujourd'hui, depuis quelques années.
- Ce n'est pas complètement nouveau, mais ça s'est aggravé, semble-t-il, depuis une dizaine d'années.
- Ça a été repris en main récemment par un nouveau patron, Louis Vassy.
- Il y a un livre très intéressant, qui est une véritable enquête de Caroline Bayer sur la chute de la maison Sciences Po, la crise des élites françaises.
- Je la recevrai tout à l'heure à 9h15, 9h30.
- Et vous pourrez aussi, bien sûr, dialoguer au 0826 300 300.
- Il y a eu hier des premières comparutions.
- On va voir ça avec Maxime Trouleau.
- Bien sûr, après les débordements de ce week-end, des actes qualifiés.
- Vous l'avez entendu par Bruno Retailleau ce week-end.
- En tout cas, il n'a pas qualifié les actes, mais il a qualifié les auteurs de ces actes comme des barbares.
- Est-ce que la désignation n'est pas un peu trop forte ? J'aimerais vous entendre aussi à ce sujet.
- Malik est avec nous au 0826 300 300 sur cette question de la sécurité.
- Malik, bonjour.
- Bonjour.
- Vous êtes policier, justement.
- Est-ce qu'il y a eu un déploiement de la police ? Un déploiement suffisant ? Et est-ce qu'aujourd'hui, il y a une évolution de l'ampleur de ces auteurs qui n'ont plus de limites ou pas ? Mais ce n'est pas une histoire de limites.
- C'est une histoire...
- Il faut avoir le courage de mettre les mots de ce qui se passe dans notre société.
- Oui.
- Il faut voir l'évolution de nos ministères, de l'intérieur, des forces de sécurité.
- On est de plus en plus nombreux pour un résultat dégradé.
- Ce qu'il faudrait, c'est une table ronde.
- Il faut regarder.
- Reunir tous les partenaires de santé, d'éducation nationale, de l'intérieur.
- Également, nos amis commerçants, ce que je reviendrai un peu plus tard, et ce qui se passe par rapport à nos amis commerçants, c'est intolérable.
- Les pauvres, ils vivent dans l'anxiété.
- Ils ne savent plus accepter ça.
- Et est-ce que l'avenir de notre société, vu que nos politiques, ils ont une naïveté confondante, ils n'ont pas peut-être le courage de mettre les mots sur ce qu'il faut, est-ce que l'avenir des événements en France ne sera pas assez similaire à ce qui s'est passé avec les JO ? C'est-à-dire qu'on va devoir faire des grands périmètres de sécurité, des autorisations pour participer.
- Est-ce que c'est ça l'avenir ou pas ? Mais pourquoi ? Parce que ce que je disais à votre collaborateur tout à l'heure, on a travaillé avec des homologues étrangers.
- Ils sont consternés de voir ce qui se passe en France.
- C'est notre mode opératoire.
- Comment c'est que vous acceptez ceci, cela ? La doctrine policière a évolué.
- On est dans la bienveillance.
- On doit encadrer.
- Les politiques, les politiques ont peur des événements dramatiques qui peuvent conduire à des émeutes, à des violences urbaines.
- Je pense qu'on vit avec des...
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