Retranscription des premières minutes :
- 9h-10h, Sud Radio, La Vérité en Face, Patrick Roger.
- La Vérité en Face, comme chaque matin, vous avez la parole en toute liberté pour vous exprimer sur ce qui vous interpelle, la joie.
- Puis les débordements autour du PSG, des profs de français recrutés sans en avoir de réelles compétences, la guerre Ukraine-Russie, le jour de l'espoir.
- « Attaque de drones des Ukrainiens sur des bases aériennes, ce monde me rend fou », écrit Christophe Bourseillier, l'auteur-écrivain, qui sera mon invité d'ailleurs tout à l'heure à 9h30.
- Vous pourrez là aussi réagir et dialoguer avec lui, La Vérité en Face, jusqu'à 10h sur Sud Radio.
- Vos appels au 0826 300 300.
- Hors de contrôle, disait-on la semaine dernière à propos de la sécurité sociale.
- C'est la Cour des comptes qui l'affirmait à propos de ce déficit de la Sécu.
- Hors de contrôle, c'est aussi le sentiment que l'on a ce week-end dans certains débordements après la finale de la Ligue des champions.
- Hors de contrôle, malgré les forces de l'ordre déployées comme lors des émeutes après le décès de Naël il y a deux ans, on s'aperçoit que notre société peut être dépassée.
- Et donc, hors de contrôle, sans la vigilance et l'appel aux responsabilités de tous, de tous évidemment.
- Notre pays est-il encore capable ? On est capable de reprendre le contrôle, on l'espère tous évidemment, mais le chemin va bien être compliqué.
- Hors de contrôle, c'était un film en 2010, un titre qu'il faudra absolument éviter à tout prix.
- Hors de contrôle, c'est un mauvais scénario pour la France.
- Alors, on y revient après, évidemment, ces débordements après le match du PSG.
- Et évidemment, tout le monde s'en doutait.
- Tout le monde s'en doutait avant cela.
- La semaine dernière, on disait bien sûr que c'était une joie de voir cette équipe parisienne en finale.
- Enfin, pour beaucoup, pas pour tous.
- Je pense en fait à certains, notamment, qui disaient, moi, le football, ce n'est pas forcément ma priorité.
- Et puis ensuite, eh bien, il y a eu ces débordements, ces échauffourées, ces actes sauvages.
- Véritablement, quand on voit en fait des gens qui courent au milieu des voitures, sur le périphérique, ou qui incendient des terrasses dans Paris, des voitures, bien sûr, ça n'a rien à faire dans notre société, évidemment.
- Surtout après un match de foot, de football, bien sûr, où on a dépensé beaucoup d'argent.
- Qu'en pensez-vous ? 0-800-26-300-300, c'est Baptiste, non, c'est Guy de Toulon, tout d'abord, qui est avec nous.
- Bonjour, Guy.
- Bonjour, bonjour.
- Écoutez, Patrick, moi...
- Moi, je ne suis pas très branché sport, déjà.
- J'ai eu des enfants qui ont fait du sport, donc je les ai accompagnés.
- Je vous parle de ça il y a plus de 20 ans.
- Et c'était déjà...
- Et c'était des enfants, hein.
- C'était déjà sur les stades de la folie.
- De la folie à tel point qu'il est arrivé que l'entraîneur foutait les parents dehors, tellement c'était la folie.
- On aurait dit que les gosses étaient en train de jouer des matchs de haute volée.
- Alors, la première chose que je vais vous faire remarquer, ce n'est pas la France qui a gagné, parce que je n'ai pas vu sur les maillots de la France marqué France, nulle part, de ce que j'ai lu.
- Il y a marqué le Qatar.
- Oui, c'est vrai.
- Et qui est-ce qui fout le bazar ? Et qui est-ce qui fout le bazar ? Il n'y a pas à se demander, parce qu'il faut poser des mots sur les choses.
- D'accord ? Sur les événements.
- Vous savez, je vais vous dire, le problème, c'est qu'on est dans une société où on va donner des leçons au monde entier, et on n'est pas fichus de tenir les gens qui sont chez nous.
- Donc, il y a un moment...
- Il y a un moment où il faudra de la rigueur, parce que c'est tout le monde qui paye.
- C'est tout le monde, tout le monde de paix, là, tout le monde.
- Les gens sont contents de payer des démolitions.
- Mais vous vous rendez compte, le nombre de personnes qui ne sont pas du tout concernées, et qui se retrouvent avec des...
Transcription générée par IA