Retranscription des premières minutes du podcast :
- Soudain, le chant d'un oiseau, le soleil sur le feuillage, où les bourgeons d'un taillis me rappellent que la vie, depuis qu'elle parut sur la terre, livre un combat qu'elle n'a jamais perdu.
- Alors, je me sens traversé par un réconfort secret. Puisque tout recommence toujours, ce que j'ai fait sera, tôt ou tard, une source d'ardeur nouvelle après que j'aurai disparu.
- C'est cet extrait des mémoires de guerre du général de Gaulle lors de la cérémonie du 25e anniversaire de sa mort aux Invalides, André Bercoff.
- Le 9 novembre, ça fera 54 ans qu'il nous a quittés. Et aujourd'hui, le général fascine toujours autant André. Une biographie passionnante vient de sortir.
- Tout à fait. L'angoisse et la grandeur d'Arnaud Tessier, qui est avec nous, qui est paru chez Perrin. Ce livre remarquable.
- Beaucoup d'informations, beaucoup d'éclairages sur cette personnalité. Qu'est-ce qu'on peut dire ? Et vous le savez déjà, qui fascine, qui fascine encore, qui fascine.
- Plus que toujours. Pourquoi ? Arnaud Tessier en parle longuement, mais je voudrais dire que ce qui est très frappant aujourd'hui, c'est que cet homme qui a refusé sa zone de confort, cet homme qui a dit non au moment où les 90% des gens disaient oui, cet homme qui a décidé de partir pour l'ombre un certain jour de 1940, avec trois pelées et dix tondues, et qui a dit « La France, c'est moi ». « La France, c'est moi », au problème du « Mais qui vous êtes ? » « Qui êtes-vous ? » « Colonel, parlez de la France, c'est vous ». Cet homme qui a toujours, qui a connu la traversée du désert, qui est revenu au pouvoir, qui a fondé cette cinquième république, qui aujourd'hui fonctionne toujours, plus ou moins bien, mais ça dépend des hommes.
- Et justement, ce qui est fascinant, et pourquoi tout le monde se réfère à De Gaulle, parce que De Gaulle reste comme une espèce de statut du commandeur face à, allez, je dirais, je vais être à la veulerie des uns, à la démission des autres, à la faiblesse de quelques-uns, à la soumission d'autres, et je crois que De Gaulle reste, effectivement, avec ses qualités et ses défauts, comme un modèle où on se dit « Ah, s'il était là, qu'est-ce qu'il dirait ? ».
- Et oui, et ce qu'il a dit, André Bercoff, dans ses « Mémoires de guerre », c'est notamment « Face au grand péril, le salut n'est que grandeur ».
- Alors, ses angoisses devant la guerre, devant les divisions, devant l'avenir.
- A vous lui répondre par la grandeur, on va en parler dans un instant sur Sud Radio, avec Arnaud Tessier, spécialiste de la Vème République, dont il est l'un des meilleurs connaisseurs.
- Alors, à tout de suite, dans quelques instants.
- Sud Radio, la culture dans tous ses états. André Bercoff, Céline Alonso.
- ...
- Et oui, c'est en 1989, André Bercoff, que Mireille Mathieu a enregistré cette chanson, à la demande de...
- François...
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