Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, curieux comme Rémi, Rémi André.
- Bientôt 6h20, bonjour Rémi André.
- Bonjour Benjamin.
- Bon, à la conquête de l'espace, tout de suite avec la Chine.
- Vous allez nous parler de la Chine puisque ce pays pourrait bientôt devenir la première puissance spatiale.
- C'est en tout cas son ambition.
- Elle dit vouloir rivaliser puis dépasser les Etats-Unis et la Russie d'ici 2035.
- Et pour y parvenir, elle a méthodiquement bâti son programme spatial, débuté en 1970.
- Ça ne nous rajeunit pas avec le lancement de son premier satellite, Rémi.
- Comment fait la Chine en ce moment pour discrètement se hisser au sommet des puissances spatiales ? Écoutez, Pékin a déjà marqué des points décisifs comme l'alunissage réussi de Chang'e 4 sur la face cachée de la Lune.
- C'était en 2019, une première mondiale où la finalisation de sa station spatiale Tiangong en 2022, symbole de son autonomie technologique.
- Contrairement à la NASA, soumise aux aléas politiques, surtout en ce moment et budgétaire, Trump a drastiquement coupé dans son budget, l'administration spatiale nationale chinoise bénéficie d'un soutien inconditionnel de l'État avec des financements stables et une planification à long terme.
- Les progrès chinois en propulsion, en robotique spatiale et en exploration lunaire, avec le programme Chang'e et ses missions de retour d'échantillons, démontrent une capacité à innover rapidement, tandis que des projets comme la fusée Longue Marche 9, prévue pour les missions habitées vers la Lune, pourraient lui aussi donner une avance décisive dans la course aux ressources extraterrestres, comme l'hélium 3 lunaire.
- Bon, ce n'est pas encore gagné pour autant tout de même, Rémi.
- Oui, alors devenir la première puissance spatiale en 10 ans suppose de surmonter des défis majeurs.
- La Chine excelle dans l'exécution de missions robotiques et dans la construction d'infrastructures orbitales, mais elle accuse un retard en matière d'exploration habitée lointaine, domaine où les États-Unis gardent une longueur d'avance, avec Artemis et ses partenariats internationaux.
- Cependant, Pékin mise sur des alliances alternatives avec la Russie, l'Afrique ou l'Amérique latine.
- Son atout maître est une stratégie globale où spatiales civils, militaires et commerciaux s'entremêlent pour créer un écosystème autoportant.
- Bon, est-ce qu'elle pourra, la Chine, atteindre son objectif d'ici 2035 ? Alors, d'ici 2035, la Chine pourrait effectivement dominer certains segments clés sans pour autant éclipser totalement les États-Unis.
- Oui.
- Elle dépendra de trois facteurs.
- La capacité de la Chine à maintenir son rythme d'innovation sans reproduction des modèles occidentaux, la résilience de son économie face aux tensions géopolitiques, en ce moment ça se tend, et l'évolution des règles du jeu international, avec le traité de l'espace, propriété des ressources extraterrestres.
- Une chose est sûre, même si Pékin ne devient pas la première puissance spatiale en 2035, elle aura profondément redessiné les équilibres, imposant un modèle où la compétition le dispute à la coopération.
- C'est un terrain que la Chine, habituée aux jeux de patience, s'est parfaitement exploité.
- Oui, ça va encore tendre les relations avec les États-Unis.
- Merci beaucoup Rémi André.
- Allez, dans un instant sur Sud Radio, comment acheter un logement 20% moins cher que les prix sur le marché ? C'est un bon plan que va nous proposer dans un instant Bérénice de Ville-Florio, notre experte immobilier.
- A tout de suite.
- .
Transcription générée par IA