Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, curieux comme Rémi, Rémi André.
- Bonjour Rémi André.
- Bonjour Benjamin.
- Rémi, curieux comme les chenilles processionnaires qui ont fait le retour, vous les avez peut-être aperçus aux abords des pins.
- Rémi, pourquoi cette bestiole, fragile en apparence, elle n'est-elle pas si innocente ces chenilles processionnaires ? Eh bien ces chenilles processionnaires du pin et du chêne sont recouvertes de poils urtiquants qui peuvent provoquer des réactions allergiques graves chez l'homme et les animaux.
- Ces poils peuvent causer des irritations cutanées, des éruptions, des démangeaisons intenses et même des conjonctivites allergiques si les poils entrent en contact avec les yeux.
- En cas d'inhalation, ils peuvent irriter les voies respiratoires, entraînant des symptômes tels que des nausées, des vomissements, des maux de tête, de la fièvre et des douleurs abdominales.
- Les chiens, chats et autres animaux domestiques sont particulièrement vulnérables.
- Le contact avec les poils urtiquants peut provoquer des irritations, des inflammations et d'autres symptômes graves nécessitant une intervention vétérinaire.
- Où peut-on rencontrer ces chenilles somme toute dangereuses, Rémi ? Eh bien écoutez, le changement climatique favorise l'expansion des chenilles processionnaires, augmentant ainsi les risques d'exposition pour les humains et les animaux dans de nouvelles régions.
- Deux espèces différentes sont donc observées en France, la chenille du pin et celle du chêne.
- La première est principalement active de janvier à avril.
- On est encore dedans.
- Elle éclot et forme des nids dans les arbres où elle passe l'hiver.
- Elle attaque principalement les pins mais aussi les cèdres et quelques espèces de sapins.
- La seconde est active d'avril à juillet.
- Vous voyez, on y vient.
- Ces chenilles se développent durant le printemps et l'été.
- Elles ne s'attaquent qu'aux chênes caduques, ceux qui perdent leurs feuilles en hiver.
- Les deux types de chenilles peuvent affaiblir les arbres en les défoliant.
- Les deux réunies sont donc dangereuses depuis janvier jusqu'à juillet.
- Alors attention aux enfants ! Comment on les protège, nos enfants, Rémi ? Eh bien, pendant cette période de présence des chenilles, donc de janvier à avril pour la processionnaire du pin et d'avril à juillet pour celle du chêne, évitez les zones infestées, évidemment.
- Ne laissez pas les enfants jouer près des arbres, porteurs de nids, facilement repérables.
- Ils sont plaqués sur le tronc ou sous les branches des chênes ou en forme de fuseaux.
- C'est tout blanc, ça fait un homme à blanc.
- Exactement.
- Alors attention, dans le sud, j'ai vu des pins parasols dans la cour des écoles.
- Plus de prudence.
- Lors des promenades en forêt ou dans les zones à risque, habillez les enfants avec des vêtements longs pour couvrir leur peau et réduire le risque de contact avec les poils urticants.
- Apprenez-leur à ne pas toucher les chenilles, leurs nids ou les arbres infestés.
- Expliquez-leur aussi les dangers associés aux poils urticants.
- Car une chenille, c'est joli, mais il ne faut pas y toucher.
- Après une promenade dans une zone à risque, lavez soigneusement les mains des enfants, échangez leurs vêtements, donnez-leur une douche si nécessaire pour éliminer tout poil urtiquant et qui pourrait être resté sur la peau.
- Et en cas de contact suspect avec des chenilles processionnaires, surveillez les symptômes tels que les rougeurs, les démangeaisons ou les irritations.
- Et si ces symptômes apparaissent, consultez un médecin ou appelez un centre antipoison.
- Et faire de la prévention avec ces enfants, leur dire pourquoi il ne faut pas toucher.
- Tout simplement aussi, ça passe par là.
- Merci beaucoup Rémi.
- .
Transcription générée par IA