Le vrai du faux du prix de l'électricité.

André Bercoff met en lumière, du lundi au jeudi, un événement d'actualité qui fait polémique. À retrouver sur Sud Radio et en podcast.

Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 2 premières minutes de votre émission :

"C'est une très longue et très belle histoire, en tout cas la partie ancienne."

"Toi tu me fais de l'électricité, tu fais monter ma tension Faut pas tomber dans la lubricité, faudra que je fasse attention Tous les soirs tu m'allumes..."

André Bercoff : Joe Dessin, tous les soirs tu m'allumes, fais-moi l'électricité. Oui, quand c'est en amour, quand c'est dans la passion, c'est très bien. Mais quand c'est dans l'intermittence, dans la concurrence et autres, c'est peut-être plus problématique. Hervé Machenaud, bonjour.

Hervé Machenaud : Bonjour.

André Bercoff : Donc, je le rappelle, vous avez été, vous me le disiez, avant qu'on commence l'émission, vous avez été une vingtaine d'années en Chine, vous occupez de l'EDF. Aujourd'hui, par rapport à vos années passées à EDF, etc. On voudrait comprendre EDF, pour nous, l'image des Pinéales, nous avions avec le nucléaire, avec le reste, nous avions une EDF très puissance, nous étions exportateurs, etc. Et aujourd'hui, nous sommes devenus importateurs. Et puis on parle des prix, les prix étaient les plus bas, et puis ils sont devenus ce qu'ils sont devenus. Bruno Le Maire, moins de 10% d'électricité, ça veut dire 9,5%, etc. Qu'est-ce qui s'est passé, qu'est-ce qui se passe exactement ? Je voudrais qu'on nous fassiez un peu un tableau.

Hervé Machenaud : C'est une très longue et très belle histoire, en tout cas la partie ancienne. EDF a construit un parc hydraulique, et récupérait le parc hydraulique qui existait déjà, a complété ce parc hydraulique et a construit un parc nucléaire. Ce qui fait que, je dirais, à partir de 1990, EDF a la possibilité, la capacité de produire à peu près 100% des besoins en électricité de la France à un prix qui, du fait de l'amortissement progressif des barrages et du nucléaire, n'a fait que baisser en franc constant.

André Bercoff : Oui, il y avait le barrage et le nucléaire, les deux mamelles. (...)

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