Retranscription des premières minutes :
- Nous sommes en guerre.
- L'égalisation de l'euthanasie, soins palliatifs, où en est-on ? C'est un problème qui nous concerne tous absolument, quel que soit notre âge, nos origines, etc.
- C'est très important d'en parler.
- On en parle avec le professeur Philippe Juvin, qui est à la fois député et donc légisateur, et qui est surtout depuis 20 ans chef des urgences de l'hôpital Pompidou.
- Donc on va parler de tout cela et dire, au fond, est-ce qu'il y a une voie claire dans cette espèce de flou artistique qui entoure encore ces projets de loi ? Et puis on va parler, et bien écoutez, ça y est, c'est fait.
- La justice européenne demande à la Commission européenne de donner le contenu des SMS échangés entre Albert Bourla, le PDG de Pfizer, et Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne.
- Ça fait 4 ans qu'un certain nombre de gens combattent là-dessus, par le New York Times, par lobbyistes interposés, et en tout cas, la question est posée.
- On va en parler avec Virginie Geron, qui est députée européenne, et où on en est, et puis voilà.
- Et puis on va parler du festival de Cannes et autres.
- Et puis en seconde partie, on va recevoir un écrivain qu'on aime beaucoup, et je suis sûr que vous aimez beaucoup, Jean-Christophe Ruffin.
- Pourquoi j'ai dit Alexandre ? Parce qu'il vient d'écrire un livre remarquable, très drôle, qui s'appelle Un été avec Alexandre Dumas.
- Et il raconte cette vie incroyable de l'auteur, évidemment mythique, cultissime, des Trois Mousquetaires, du Comte de Monte-Cristo et autres.
- A tout de suite.
- Ici Sud Radio.
- Les Français parlent au français.
- Je n'aime pas la blanquette de veau.
- Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
- Le soleil ni la mort ne peuvent se regarder en face.
- Mais la mort, c'est la mort.
- Et la mort, c'est la mort.
- Et la mort, comment la traite-t-on ? Choisir sa vie, choisir sa mort.
- Actuellement, un débat occupe l'Assemblée nationale et bientôt le Sénat.
- Mais en fait, il nous occupe tous.
- On en parle tout de suite.
- Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
- Le fait du jour.
- Alors ainsi soit-il, puisque j'ai fait mon choix.
- Qui m'aimes-tu ? Qui m'aimes-tu ? Très, très, très jolie chanson de Michel Sardou qui m'aime-tu.
- Eh bien, justement, est-ce qu'il s'agit d'amour dans cette histoire de mort ? Actuellement, deux textes de loi sont éduqués par les députés depuis lundi à l'Assemblée nationale.
- Deux propositions de loi sur la fin de vie.
- On en a parlé.
- L'une prévoit la création d'un droit opposable aux soins palliatifs.
- L'autre vise à instaurer un droit de l'aide à mourir.
- On sait qu'un certain nombre de pays ont déjà franchi le mont.
- On appelle ça l'euthanasie.
- Mais justement, vous allez découvrir...
- On va dire que c'est plus compliqué que ça.
- Et nous sommes heureux d'accueillir Philippe Juvin.
- Bonjour Philippe Juvin.
- Bonjour.
- Vous êtes à la fois député à l'ère de Courbevoie, mais vous êtes, je ne dirais pas surtout, mais en tout cas depuis plus longtemps, chef des urgences à l'hôpital Pompidou.
- Alors justement, vous êtes évidemment partie prenante dans ce débat qui a lieu en ce moment à l'Assemblée nationale.
- Et une chose m'avait dit avant qu'on commence l'émission, dans ce projet de loi qui vise à instaurer un droit, à l'aide à mourir.
- Vous dites que le mot euthanasie n'existe pas.
- Non, c'est un des problèmes de la loi, c'est qu'il ne dit pas les choses.
- Le mot euthanasie n'est pas dans le texte, et le mot suicide assisté n'est pas dans le texte, alors qu'en réalité, on ne parle que de ça.
- Et il est même prévu d'ailleurs qu'une fois qu'on vous aura administré, appelons-la comme ça l'euthanasie, sur le certificat de décès, il faudra cocher la case mort naturelle.
- Et pas autre chose.
- Et pas d'autre chose.
- Si vous voulez, moi je pense qu'au-delà de l'aspect technique, on va parler de la loi, il y a deux sujets, deux questions de principe qui se posent.
- La première, c'est, en France, un Français sur deux qui a besoin de soins palliatifs, n'y a pas accès, parce qu'il n'y a pas de...
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