Par Jean-Jacques Bourdin avec Jacques-Charles Fombonne
Condition animale : Le président de la SPA demande la création d’un Ministère
Le président de la SPA demande à Michel Barnier, nouveau Premier Ministre, la création d’un Ministère à la Condition Animale
Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Jacques-Charles Fonbonne est avec nous, président de la SPA, bonjour.
- Bonjour.
- Merci d'être avec nous ce matin.
- Et ce matin, sur l'antenne de Sud Radio, vous venez faire une demande.
- Une demande au nouveau Premier ministre Michel Barnier, dites-nous.
- Oui, on lui demande, dans son gouvernement, d'avoir une petite place pour la protection animale.
- Alors, pas forcément un ministère, mais un secrétariat d'État, un sous-secrétariat d'État, un commissaire à la protection animale.
- On voit bien depuis quelque temps qu'on est quand même dans le compromis dans la création de ce gouvernement.
- L'idée, c'est de proposer autre chose, c'est-à-dire de proposer un sujet qui, au contraire, rassemble tout le monde.
- C'est comme l'écologie, tout le monde est d'accord pour prendre ça en compte dans notre façon de vivre.
- L'idée, c'est de mettre le pied dans la porte et puis c'est d'avoir une étape supplémentaire.
- C'est une demande forte parce qu'il n'y a jamais eu de secrétariat d'État à la condition animale, ou même, bien sûr, de ministère à la condition animale.
- Et aujourd'hui, ça vous paraît essentiel, indispensable. Pourquoi ? Parce que la quasi-totalité de nos concitoyens attachent une importance considérable à cette protection animale.
- Ça va dans le sens des choses qui nous rassemblent et je dirais qu'on en a bien besoin.
- Et puis, c'est une étape supplémentaire.
- On a eu, avec l'intervention du législateur, une loi de protection animale en 2021.
- On a eu, depuis trois ans, avec le gouvernement des missionnaires, une véritable action.
- Ils ont vraiment mis les mains dans le moteur en offrant des partenariats avec le ministère de la Justice sur des chiens d'assistance judiciaire, avec le ministre de l'Agriculture, avec le ministre de l'Intérieur.
- Ça serait, je dirais, le troisième étage de la fusée avec quelque chose qui, quotidiennement, nous permettrait de porter la protection animale.
- Oui, la loi prévoit de sanctionner durement l'abandon d'un animal.
- Ou la maltraitance sur les animaux.
- Oui, mais enfin, la justice se comporte curieusement.
- Regardez, moi, je vois cet exemple de cet homme qui a pris simplement une amende après avoir mis une portée de chatons au micro-ondes.
- Alors, effectivement, il y a un vrai gap entre la peine qui est prévue par l'article 521-1 du Code pénal qui est de cinq ans d'emprisonnement.
- C'est un délit aggravé.
- Et puis, certaines sanctions, mais on est toujours dans la logique du droit pénal.
- C'est-à-dire qu'on ne juge pas des faits.
- On juge une personne qui a commis des faits dans un contexte qui est un contexte unique pour la personne qui comparaît devant le tribunal correctionnel.
- C'est vrai que, quand on voit ça à l'extérieur, on se dit à quoi ça sert que le législateur mette en place des peines aussi lourdes pour qu'on ait, finalement, des sanctions aussi légères et qui ne sont pas du tout symboliques de l'infraction commise.
- 14 000 signalements de maltraitance d'animaux en 2022.
- De 26 000 en 2023.
- Et je ne parle pas...
Transcription générée par IA