Retranscription des premières minutes du podcast :
- Si nous parlions de la capacité de la France à enrayer tout ce qui marche.
- Oui, très étonné depuis quelques semaines, notamment depuis que Michel Barnier est en place.
- Et bon, on s'aperçoit tout d'un coup en effet que l'État est très entêté, les dépenses vont très mal.
- Il n'y a que le nouveau ministre de l'économie qui, en plus d'avoir visiblement quelques notions politiques manquantes, on en reparlera sûrement, s'aperçoit finalement que le bilan de Bruno Le Maire n'est pas si bon que ça.
- Donc on le refait dans un pays où la pression fiscale est déjà la plus élevée au monde.
- Je le rappelle, près de 45% de prélèvements obligatoires.
- On cherche à tout prix des boucs émissaires pour masquer l'incapacité chronique de l'État à gérer ses déficits publics depuis plus de 40 ans.
- Un chiffre qu'il démontre encore 6%.
- C'est le chiffre du déficit public cette année.
- Et pour pallier cette incompétence et cette irresponsabilité d'État, on multiplie les idées avec une créativité sans limite.
- Des taxes sur les super profits, des impôts exceptionnels sur les bénéfices des grandes entreprises, notamment dans l'énergie.
- Alors je le rappelle, Bruno Le Maire avait déjà eu cette idée fin de l'année dernière.
- Cette fameuse taxe sur les super profits des entreprises énergétiques.
- Il nous avait dit, vous inquiétez pas, ça va rapporter 3 milliards d'euros.
- Bilan, rappelez-vous, 600 millions d'euros finalement dans les caisses.
- Trois fois rien, 2 milliards 4 en trop.
- Et ce n'est pas tout, on envisage désormais d'augmenter la flat tax à 35%.
- Encore de rehausser l'impôt sur les sociétés déjà très élevées, 25% quand même en France.
- Alors qu'il ne représente que 6% des recettes fiscales.
- En somme, on persiste à mettre des bâtons dans les roues de ceux qui créent de la richesse dans ce pays.
- En se privant d'un bien.
- En se privant d'un bien précieux.
- La qualité des grands patrons a réglé les problèmes beaucoup plus vite que l'Etat.
- Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que les grands patrons sont, à vous écouter, meilleurs que les politiques ? Mais écoutez, faisons un petit tour d'horizon.
- Mais plus pragmatique.
- Bien sûr, faisons un petit tour d'horizon de ce qu'on a vu ces dernières semaines.
- Qui a fait des propositions originales, ambitieuses pour améliorer le quotidien des Français ? Par exemple, le patron de Michelin, Florent Ménégenot.
- C'est lui qui a porté sur la table du ministre de l'économie la notion de salaire décent.
- Depuis quelques mois, dans son entreprise, il y a un revenu mensuel.
- Qui permet de bien vivre, on se dit, bien vivre, une famille de 4 personnes.
- De couvrir les besoins du quotidien, c'est-à-dire l'alimentation, les transports, le logement, la santé.
- Tout en constituant une petite épargne.
- En gros, ça fait 3300 euros pour un salaire brut mensuel à Paris.
- Et 2100 euros dans le reste de la France.
- Pendant la crise énergétique.
- D'ailleurs, c'est très intéressant cette initiative du patron de Michelin, Florent Ménégenot.
- Et c'est...
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