Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, midi 14h, Alexis Poulin sans réserve.
- On s'en fout. Le rib que je t'ai donné ce matin, tout le monde le cherche.
- I don't know what the fuck they're doing. Do you understand that ? Ah bah, il est dans le costume.
- Une copine.
- C'est pas possible. Non, c'est pas vrai.
- Voilà, on va parler évidemment de Titanic, de l'Assemblée qui prend l'eau, mais aussi on va parler de l'Iran, de Gaza, de la dette.
- Le programme, on va recevoir d'abord Pierre Martinet, ancien de la DGSE, auteur de Prix en otage.
- Pour parler de l'Iran, du risque d'attentat.
- On va ensuite avoir Marc Toitier, économiste, conseiller chez Itoro, pour nous parler de la dette française, qui n'en finit pas de gonfler.
- C'est vraiment inquiétant.
- Et puis à 13h, notre invité sera Pascal Boniface, géopolitologue, fondateur de l'Institut Iris, auteur de Permit de tuer, pour parler à la fois de Gaza, mais aussi des derniers développements au Proche-Orient.
- C'est le sommaire de Poulain sans réserve.
- On est ensemble jusqu'à 14h.
- 14h sur Sud Radio, à tout de suite.
- Alexis Poulain, sans réserve, l'invité.
- Et notre invité pour commencer est Pierre Martinet, un ancien cadre agent du service d'action de la DGSE, auteur de Prix en otage aux éditions Maroilles.
- Bonjour.
- Alors, vous connaissez bien le terrain, les opérations.
- Vous avez été en Libye, pris en otage en Libye notamment.
- Et aujourd'hui, une question se pose, après les frappes américaines sur l'Iran, les frappes israéliennes sur l'Iran, est-ce que la guerre des douze jours est terminée, comme l'a dit Donald Trump ? Mais est-ce qu'on va rentrer dans une guerre hybride ? Est-ce qu'il y a un risque de voir des actions terroristes dorénavant, en Europe et ailleurs, pour continuer cette guerre, mais d'une autre manière que par missiles interposés ? Alors oui, ça va certainement continuer.
- Ça a commencé bien évidemment avant, puisque avant que l'Israël frappe l'Iran et que les Amériques frappent l'Iran, tous les services de renseignement de ces deux pays, en particulier Israël, étaient sur le terrain pour amener des informations, des localisations de personnes à éliminer, etc.
- Alors, vous vous souvenez de la déclaration du ministre des Affaires étrangères, qui a bien précisé que nous n'avons pas participé aux frappes, nous n'avons même pas été aidés à la planification.
- Donc ça, ça explique aux Iraniens qu'on n'y est pour rien.
- Donc venez pas nous attaquer sur notre terrain en France, venez pas commettre des attentats en France, nous n'avons rien fait.
- Donc c'est une façon aussi de se protéger.
- Alors, il peut y avoir des attentats en France, pas forcément sur des intérêts français ou des personnalités françaises, comme on a pu le voir avec le Drakkar à Beyrouth, et tout ce qu'on a connu à Beyrouth.
- Moi, j'étais aussi à Drakkar, on y était à 7 heures du matin, donc c'est toujours gravé dans ma mémoire.
- Vous étiez dans l'immeuble ? Je n'étais pas dans l'immeuble.
- L'immeuble, c'était des gens du 6ème RIP, c'était une association du 6ème RP.
- des appelés qui avaient signé pour partir là-bas, des volontaires services longs.
- Mais j'étais à Beyrouth à ce moment-là, donc dès qu'il y a eu l'attentat, on a tous convergé là-bas.
- Vous étiez pour les secouristes ? Pour sortir des gens, donc pendant une dizaine de jours, on a sorti des cadavres et quelques survivants.
- Donc là, c'était l'Iran, on a essayé de riposter contre l'Iran après, avec une Jeep piégée devant l'ambassade d'Iran à Beyrouth, ça a loupé.
- Donc là, on était dans une autre configuration.
- Aujourd'hui, la France n'a pas frappé l'Iran, donc en théorie, l'Iran ne devrait pas attaquer la France, ne veut pas frapper la France.
- En revanche, l'Iran peut s'attaquer à des intérêts américains ou israéliens, partout en Europe, partout dans le monde même, ils ont déjà tapé sur une base au Qatar, ils peuvent le faire en Europe et en France.
- Ça peut avoir des répercussions, il peut y avoir des dommages collatéraux, c'est le principe, et oui, on pourrait être touché par là.
- Est-ce que c'est plus facile finalement d'organiser une… une vague d'attentats en Europe qu'aux États-Unis ? Puisque...
Transcription générée par IA