Retranscription des premières minutes :
- C'est parce que je suis un néophyte.
- Et donc je suis bien obligé d'apprendre ce métier.
- Moi j'aime bien les pommes en poudlard.
- Avec des menus en France.
- Je suis là.
- Oh merde, deuxième fois putain.
- Burger King.
- Mmmh, Burger King.
- Ah bah il est dans le costume.
- Il y a eu un peu de mélange dans mes pages.
- Oui, peut-être.
- Mais enfin François Bavine, ça n'est pas possible.
- Est-ce que vous vous rendez compte que vous avez devant les Français proposé un texte au vote ? C'est Bourdin qui parle là.
- Oui.
- C'est Bourdin qui parle.
- Et on parle cordon bleu et Burger King.
- Non, c'est l'heure de la pause déjeuner.
- C'est Poulin sans réserve.
- On est ensemble jusqu'à 14h sur Sud Radio.
- On va parler bien sûr de l'audition plus sérieusement de François Bayrou devant la commission d'enquête pour ce qu'il s'est passé à Bétarame avec notre invité Arnaud Gallet.
- On va parler également de cette...
- Réunion pour le cessez-le-feu en Ukraine va-t-elle avoir lieu et avec qui et comment et quoi en Turquie avec Alexandre Delval, géopolitologue, auteur de Vers un choc global.
- Et puis à 13h, nous recevrons Étienne Campion, journaliste à Marianne, auteur du Président toxique aux éditions Robert Laffont pour revenir sur la prestation de mardi soir bien sûr d'Emmanuel Macron sur TF1 mais aussi sur cette fin de mandat.
- Deux ans, deux ans encore.
- Et dans le déni et comment ? On va revenir sur les points forts de déjà ces sept années passées en compagnie d'Emmanuel Macron avec notre invité et bien sûr avec vous.
- On est ensemble jusqu'à 13h sur Sud Radio 0826 300 300.
- Si vous souhaitez appeler le standard, réagir ou commenter ou poser des questions à nos invités.
- A tout de suite.
- Alexis Poulin, sans réserve, l'invité.
- Et notre invité, Alexandre Delval, géopolitologue, auteur de Vers un choc global aux éditions de l'Artilleur.
- Bonjour.
- Merci d'être avec nous.
- Alors, je voulais aborder avec vous ces pourparlers qui sont en train d'avoir lieu en Turquie entre Russes et Ukrainiens.
- Que sait-on en fait des délégations qui sont présentes et de l'avancée de ces discussions ? Eh bien, ce que l'on sait, c'est qu'on ne va pas faire grand-chose d'autre qu'un échange de prisonniers.
- On va parler surtout des échanges de prisonniers.
- Et aussi, c'est une prise de contact en quelque sorte préalable qui n'est pas inutile entre différentes délégations pour préparer quelque chose de plus sérieux.
- Mais autour de cette première réunion, on a surtout vu un jeu de poker et une tentative de trois grands leaders pour essayer de ramener à eux la chose et de piéger l'autre, de le mettre en porte à faux.
- L'autre n'a pas, par exemple, Poutine lance l'idée.
- Zelensky récupère la balle au bon.
- Il utilise l'ultimatum européen avec des sanctions soi-disant destinées à détruire la Russie économiquement si la Russie ne fait pas un cessez-le-feu de 30 jours sans condition.
- Poutine dit dans ce cas-là, je ne viens pas, c'est aussi simple que ça.
- Trump lui-même dit s'il ne vient pas, je ne viens pas.
- Poutine dit si Trump ne vient pas, je ne viens pas.
- Et Trump vole au secours de Poutine, même s'il n'en avait pas vraiment besoin, en disant le cessez-le-feu, on le veut bien, mais il n'est pas une condition sine qua non.
- Et rien ne se passera si je ne le rencontre pas directement, sous-entendu, je ne vais quand même pas laisser aux Européens l'initiative de faire mieux dans la paix par la force que moi, avec leur ultimatum et leurs sanctions.
- On a bien vu leurs sanctions pour saisir les bateaux fantômes dès que le Sukhoi ou le SU, dès que l'avion de combat russe est apparu dans le ciel, les gentils baltes ont laissé le bateau finalement russe gagner sa destination.
- Et on a vu en direct que le « vous allez voir ce que j'allais voir » européen n'a aucun effet, absolument aucun effet.
- Donc Trump a beaucoup rigolé et il n'a pas jugé utile de se déplacer depuis le Moyen-Orient pour récupérer cette histoire qui lui échappait et qui ne l'intéresse pas et qui n'aboutira à rien d'autre que des petites...
Transcription générée par IA